Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - Avant-propos de M. Alfred Lévy, Grand Rabbin de France"

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Dans ce monument élevé à la gloire du judaïsme. on ne sait ce que l'on doit le plus admirer ou de la puissants de labour qu'il suppose ou de la richesse de documentation qu'il révèle. Ce qui augmente le mérite de ce volumineux travail, c'est la loyauté avec laquelle l'auteur aborde toutes les questions et répond d'avance à toutes les objections auxquelles il prévoit que son ouvrage peut donner lieu; pas un problème qu'il ne soulève et qu'il ne cherche a résoudre. Israël, et nous en savons à l'écrivain un gré infini, sort de cette étude, absolument indemne de tout soupçon d'égoïsme, d'intérêt personnel. Il ne désire que le bien de l'humanité, il n'aspire qu'à un seul but: l'établissement du règne de Dieu sur la tenu. Qu'il poursuive donc courageusement son oeuvre, fidèle au mosaïsme, conservant et pratiquant ses traditions, jusqu'au jour tant souhaité où, suivant l'expression qui termine tous ses offices, Dieu sera Un et son nom Unique. C'eent là le vœu suprême de l'autour auquel nous nous assoelons du fond du notre cœur.
 
Dans ce monument élevé à la gloire du judaïsme. on ne sait ce que l'on doit le plus admirer ou de la puissants de labour qu'il suppose ou de la richesse de documentation qu'il révèle. Ce qui augmente le mérite de ce volumineux travail, c'est la loyauté avec laquelle l'auteur aborde toutes les questions et répond d'avance à toutes les objections auxquelles il prévoit que son ouvrage peut donner lieu; pas un problème qu'il ne soulève et qu'il ne cherche a résoudre. Israël, et nous en savons à l'écrivain un gré infini, sort de cette étude, absolument indemne de tout soupçon d'égoïsme, d'intérêt personnel. Il ne désire que le bien de l'humanité, il n'aspire qu'à un seul but: l'établissement du règne de Dieu sur la tenu. Qu'il poursuive donc courageusement son oeuvre, fidèle au mosaïsme, conservant et pratiquant ses traditions, jusqu'au jour tant souhaité où, suivant l'expression qui termine tous ses offices, Dieu sera Un et son nom Unique. C'eent là le vœu suprême de l'autour auquel nous nous assoelons du fond du notre cœur.
  
Disons, en finissant, que l'auteur a trouvé dans un de ses disciples, M. Aimé Pallière (Loëtmol) un fervent admirateur de ses idées qu'il a faites siennes pour la plupart et auxquelles il a réussi à<ref>Page VII</ref> donner on tour littéraire, l'auteur, tout étranger qu'il était, ayant désiré, pour que son ouvrage fût lu dans tous les pays, qu'il parùt en notre langue. Tou nos remerelements vont à lui et aux dignes éditeurs de ce travail.
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Disons, en finissant, que l'auteur a trouvé dans un de ses disciples, M. Aimé Pallière (Loëtmol) un fervent admirateur de ses idées qu'il a faites siennes pour la plupart et auxquelles il a réussi à<ref>Page VII</ref> donner on tour littéraire, l'auteur, tout étranger qu'il était, ayant désiré, pour que son ouvrage fût lu dans tous les pays, qu'il parùt en notre langue. Tous nos remerciements vont à lui et aux dignes éditeurs de ce travail.
  
 
23 Juillet 1913
 
23 Juillet 1913

Revision as of 14:44, 21 December 2009

AVANT-PROPOS[1]

En publiant, treize ans après sa mort, l'œuvre magistrale du savant rabbin Elle Benamozegh Israël et l'Humanité, le fils de l'auteur et son digne successeur, le Dr Samuel Colombo, honorent pieusement sa mémoire et s'honorent grandement eux‑mêmes.

Ils permettent d'abord à la postérité d'apprécier l'érudition in­comparable, la hauteur de vues, les éminentes qualités de coeur et d'esprit de ce ministre de Dieu dont la vie fut consacrée à l'étude et à l'exposition de nos saintes doctrines.

Ils rendent ensuite à Israël un réel service en éditant un travail destiné à montrer tout ce qu'il y a de large, de généreux, de sublime dans son idéal d'amour envers Dieu, de justice, de dévou­ment, d'esprit de fraternité et de concorde envers l'humanité.

Choisi par Dieu pour remplir ici‑bas une mission éminemment religieuse, celle de répandre à travers le monde la notion du mo­nothéisme, Israël devait trouver dans l'hébraïsme les éléments de cette religion universelle réservée au genre humain et qui, aux temps messianiques, devra réunir sous sa vaste égide, toutes les nations du globe.

En haut un seul Dieu créateur et père de tous les hommes, en bas une seule famille de frères qui se confondra tout entière[2] dans l'adoration de son divin Père, telle est la conception juive par excellence, celle pour laquelle Israël, ce premier‑né du Seigneur, ce peuple‑pontife, a tant lutté et souffert, tel est le rêve qu'il poursuit encore et pour la réalisation duquel il a dû conserver son particularisme. Il ne demande pas que tous les peuples se convertissent au judaïsme et en pratiquent tous les préceptes, mais qu'ils arrivent à la eonceptiou du Dieu Un, tout en l'adorent à leur manière.

C'est à développer cette idée maltresse qu'Elie Benamozegh a dépensé les trésors de sa prodigieuse érudition. Puisant ses ar­gumente aux sources bibliques, talmudiques et même kabbalistiques il étudie successivement la pensée universelle du judaïsme dans l'idée qu'il a conçue de Dieu, de l'humanité et de sa fin dernière, dans la législation juive tant en ce qui concerne les lois mosaïques qu'en ce qui regarde les lois noachides pour la gentilité.

Dans ce monument élevé à la gloire du judaïsme. on ne sait ce que l'on doit le plus admirer ou de la puissants de labour qu'il suppose ou de la richesse de documentation qu'il révèle. Ce qui augmente le mérite de ce volumineux travail, c'est la loyauté avec laquelle l'auteur aborde toutes les questions et répond d'avance à toutes les objections auxquelles il prévoit que son ouvrage peut donner lieu; pas un problème qu'il ne soulève et qu'il ne cherche a résoudre. Israël, et nous en savons à l'écrivain un gré infini, sort de cette étude, absolument indemne de tout soupçon d'égoïsme, d'intérêt personnel. Il ne désire que le bien de l'humanité, il n'aspire qu'à un seul but: l'établissement du règne de Dieu sur la tenu. Qu'il poursuive donc courageusement son oeuvre, fidèle au mosaïsme, conservant et pratiquant ses traditions, jusqu'au jour tant souhaité où, suivant l'expression qui termine tous ses offices, Dieu sera Un et son nom Unique. C'eent là le vœu suprême de l'autour auquel nous nous assoelons du fond du notre cœur.

Disons, en finissant, que l'auteur a trouvé dans un de ses disciples, M. Aimé Pallière (Loëtmol) un fervent admirateur de ses idées qu'il a faites siennes pour la plupart et auxquelles il a réussi à[3] donner on tour littéraire, l'auteur, tout étranger qu'il était, ayant désiré, pour que son ouvrage fût lu dans tous les pays, qu'il parùt en notre langue. Tous nos remerciements vont à lui et aux dignes éditeurs de ce travail.

23 Juillet 1913

ALFRED LÉVY
Grand Rabbin de France

References

  1. Page V
  2. Page VI
  3. Page VII