Israël et L'Humanité - De quelques autres exemples de pluriels allégués contre le mosaïsme

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DE 91TELQUES AUTRES EXEMPLES DE PLURIELS ALLÉCUÉS


CONTRE LE MOSAISME.


Nous étudierons encore, à propos du mot Plohim, quelques antres textes offrant un remarquable rapprochement dit pluriel et do singulier.

Xüus lisons au Deutéronome ('), le livre le plus incontAst‑1. blAment monothéiste du Pentateuque de l'aveu même de la critique, cette phrase déjà citée plus haut comme exemple curieux du mé­lange des deux nombres: « Quel est Phomme, en effet, qui ait jamais entendu comme nous la voix de Dieux (Elokii) vivants parlant (singulier) du milieu du fen et qui soit demeuré vivantl ~ Faut‑il voir la une expression polythéiste 1 Nullement, car d'abord es texte pourrait se traduire ainsi: ~ Quel est l'homme, en effet, qui ait jamais entendu comme nous la voix de Dieu‑Vie ~1 la mot vie en bêbren (laiint) étant toujours au pluriel et semblable ait participe présent du verbe. Le texte signifierait ainsi que Dim,


() L. ph,,,, lbbi.iq.,. à.'t il 'l.git .~,t lal"i ~,oua.: S... k Vas aqm~

a,, Illmi.1 il... l~ a. (t'o‑t fllt il a, ,.It ~.té ... as

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(,) V. 23.


LES NOMS DIVINS 187


est la vie du aucule, selon le mot du psalmiste: ~ la source de la vie est avec 'foi C). Mais en admettant que la traduction exaute soit: Elohim mante, il faut se rappeler quil est question dans ce passage des peuples païens et peut‑être aussi par censé­quent de leurs dieux; le sens Serait donc qu'aucun (le ceux‑ci n'a été capable de prouver son existence, en faisant pou, son peuple ce que Dieu a fait pour buaël.

Le verset déjà cité plus haut du livre (le, Josué, nous fournit un autre exemple de l'accord de l'adjectif: ~ Vous n'sors, pas la force de servir Pliternel, car il est dieux saints (Elokim Kedoxe~eim) et c'est un Dieu jaloux ~ (~). N'est4l pas ëtramge que ces paroles et d'autres qui semblent vraiment de nature à compromettre le monothéisme soient précisément prononcées (lait, des circonstances où la foi monothéiste ne saurait être le moins du monde mise en doute? Des expressions, &,xquelleson pourrait sibacilement donner une signification païenne, sont ma loyée8 ()ans le bat d'inculquer clans les esprits le plus rigoureux Monothéisme! Le chef 4118raël dit ici à son peuple qu'il aura (Io la peine à servir Mortel, car tous les genres (le sainteté que réclament les différents cultes des C outils, IlEternel les exige pour lui seul, et le mot Kdoeli2ji (saints), qui fait la farce de l1oI~joction, est précisément celui qui décamentre, 1, clumotme exclusif (tu cette, d'Avay, et l'absolue impossibilité (le l'associer à aucun autre.

De même pour le verset de Jérémie: . Nlais l'Eternel est le vrai Dieu (litt ;

ululement: Elohi~n‑véité); il usi 1,70hiln, ivants et le roi dl, Monde ~ (4). Tout IA passage, d'après le contexte, est la négation la plus formelle du polythéisme: les dieux des paêMS~ semblables à une colonne massive, ne parlent point et ne peuvent marcher: ils sont incapables de faire ni bien ni mal (verset 5). « Nul n'est semblable à toi, ô Etoucoel! 'pli os grand, et ton ]coin est grand par ta puissantes. Qui ne te, craindrait, roi des nations 1 C'est ,a toi que la crainte est due (versets 6‑7) ». Il est donc com­plètement inadmissible que ]A prophète ait pu introduire dans un semblable texte une expression polythéiste et l'on peut dire que les mots ~ Dieux (Elohilsi) vivants » sont mis la justement par oppo­sition aux dieux du paganisme qui, on réalité, n'existant point aux


xxv', 10. x,v, 19. jér&ule, ., 10,


188 DIEU


yeux du fidèle israélite, PEternel étant pour lui le seul Dieu vê­,itablement vivant.

              Un autre texte, également mentionné nomme exemple de Sin­
             g,lio, mélange des den, nombres, mérite que nous nous y arrë­
  tiens encore quelques instants. C'est celui du second livre de Samuel:
           ~ Est‑il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple,
        comme Israël qul‑Eloibitn sont venss, racheter pour en former son
        pouplel » ('~. Il y a ]à nos évidente réminiscence (Pou passage (lu
       Deutéronome: ~ Fut‑il jamais Eloisiné qui essayât de venir prendre
        «R lui une nation du milieu d'mie nation par des éprouves, des pro­
        (liges, deg miracles? ~ (~). Mois dans ce texte du cinquième livre
             de Moise rien West au pluriel, sauf le mot Elokù, qui, bien qu'il
      eagisse ici des dieux du paganisme, est suivi du verbe au singulier,

parcs que c'est comme si l'auteur demandait si d'autre

    les diamir des Gentils a jamais essayé d'accomplir un pareil prodige.
          Dans le, verset du livre de Samuel au contraire les pronoms sont
            au singnlier, mais le verbe est SU pluriel, car il contient, à notre
       avis, une allusion aux dieux du paganisme qui, nous dit~om, forent
         incapables d'opérer les merveilles que Dieu a opérées pour Israël.

Ceux qui persisteraient à soutenir que ce passage et d'autres semblables peuvent Constituer une objection sérieuse contre, le ma. noth6ismo massique feront bien de lire, dans ce même livre de Samuel, le verset qui précêde immédiatement: ~ Que tu es donc grand, Avaya Elohim 1 car nul n'est semblable à, Toi, et il n'y a point d'autre Dieu (Elohisf) que Toi! s (~). La phrase est si expli. ritement monothéiste que l'on n'en pourrait pas trouver de plus ,taire dans toute la Bible et aptes de telles déclarations, Il est ri­goureusement logique de croire que le pluriel flans les mots qui suivent doivent être attribuée nécessairement à une cause tout autre qWmUe tendance polythéiste quelconque.

References