Israël et L'Humanité - Israël et les mystères du paganisme

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Israël et les mystères; du paganisme.


Le prosélytisme et les mariages avec païens convertis nous pros. vent quIsraël est entré en communication aveu Io reste de I1hu~ montré et nous montrent dans quelle mesure ce rapprochement a ou lieu. Ces contacts des JuifB aveu les Gentils se sont eontinués sans interruption au cours de leur existence politique et aptes leur dispersion. S4 par la situation géographique de leur pays et Iowa vicissitudes historiques, lis se sent constamment trouvés en tels, tiens avec les autres peuples, le travail réciproque d'échange et


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d'assimilation n'est devenu que plus intense, on le congoit, depuis la disparition (le leur nationalité.

Il y a donc en trois phases successives pour cette pénétration mutuelle d1sraël et de la Gentilitê: Pêpoque de lindépendance politique des Jaifâ; celle de la domination étrangère qui se di­stingue par une activité de prosélytisme plus grande et de plus nombreuses conversions; enfin, la dispersion d'Israël parmi les nations. A chacone de ces époques, Paction &'est fait sentir simul. tanément en haut et en bu, dans la foule et chez les esprits d'élite et nous pouvons même dire, pour mieux illustrer notre pensée, à la fois dans la mythologie et dans la théologie, chacun prenant ce qui convenait 10 mieux à » nature; le vulgaire, l'enveloppe extê. rieur on Symbolique, las intelligences cultivées, la doctrine cachée sous le mythe. Un coup d'oeil jeté sur les mystères du paganisme nous fera fort bien comprendre Piminemee exercée par la Gentifité, sur les classes instruites d'Israël. Peut‑être parviendrons‑nous aussi à dissiper certaine doutes sur la possibilité de concilier la dualité que nous avons signalée dans le judaïsme avec l'unité d'origine de l'espèce humains et l'unité de révélation, précieux enseigne­monte qui sont la gloire et la vie de la religion juive en même temps que Pespoir de lehumnitë.

     c'est un fait que dans l'antiquité partout où Israël a dreggé

sa toute, il a rencontré lac mystères païens, en Egypte comme en

Syrie, 9, Babylone et en Perse comme dans le monde gréco‑romain.

Qu'êtait« au juste que ces mystêrest Bien des hypothèses ont

été émises t ' ont sur leurs sources historiques que sur leur nature;

mais ce qui nous semble le mieux établi, c'est qu'ils contenaient,

sur les problèmes religieux et sous des formes appropriées am

temps et aux diverses contrées, des enseignements incomparable.

ment plus pure et plus élevés que les cultes populaires. C'est là une

considération très importante, Si l'on songe que les Juifs, qui fai.

saient eux‑mêmes profession de croyances supérieures sous tous les

rapports, se sont trouvée en relation avec les païens initiés à l'éso­

térisme des mystères et que, par conséquent, ils n'ont pu manquer

(le s'y intéresser. La ressemblance était d'ailleurs si frappants entre

les doctrines des uns et des autres qu'on pourrait Se demander au

premier abord si tPan côté on de l'autre Il n'y a pas en imitation.

Xais ne faut‑il pas plutôt voir là le dédoublement d'une croyance

ancienne et unique et comme le rayonnement Wune seule lumière

réfléchie en (les milieux différente sous (les couleurs variéesl A


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l'unité primitive du genre humain répond Parité primitive de la doctrine; aux fractionnementa successifs, à la différenciation des races correspondent les diverses tendances religieuses. Telle est la marche de tous les développements naturels qui, commencés dans l'unité de germe où toutes les qualités existent en Faisselles, 86 poursuivent par les manifestations de Plu On Plus marquêes des différences accidentelles et se terminent endu par un "tour à Pouffé, harmonisant toutes tu conception@ divergentes dans une conception plus haute qui les embrasse.

L'opposition entre la religion des Sémites et celle des Aryens appartient à la accoude phase du développement historique et la troisième, la période d'unification, comporte Ilution réciproque de l'une sur l'autre pour aboutir à la doctrine synthétique où Moins. nitê reconquerra son unité première. Et c'est ce qui a commencé à se produire lorsque le judaïsme, avec sa grande base monotbéîstN chercha parmi les cultes étrangers ce qui pouvait s'adapter à sa foi et qWil reuwn" les mystères du paganisme, cette sorte dhé­braïsme au milieu de la Gentilité. N'était‑il pas lui‑même4 Par sa constitution religieuse, nu mystère dans l'humanité et sa nature ne la prédisposaitil pu à Bluaimiler ce qu'il y avait de vrai dans les entrent En ce uns, la plue rigoureuse Orthodoxie ne peut se refuser à reconnaître l'influence des mystères égyptiens sur le lê­gislateur des Hébreux et les emprunts faits par ceux‑ci, que le rationalisme croyait prêeenter comme vos objection décisive contre la révélation mosaïque, apparaissent au contraire comme une con. firmation éclatante de nos principes.

Moï" a pris dans la religion égyptienne ce qui était le mo. nopole d'une caste hiératique pour le transférer à Israël, la nation sacerdotale tout entiêre. La circoncision par exemple, signe distinctif des initiés, devient la loi commune des Juifs; ce qui était le pri­vilège de quelques adeptes est désormais le patrimoine de tout un peuple, oenatituâ ainsi prêtre de Phamanitê et appelé à prêcher àtous cette foi au Dieu Un que le pontife égyptien réservait à de rares fidèles dans le secret du sanctuaire. Faut‑il s'êtonner après Oufa que le jadaïîsme ait été accusé de former une sorte de franc­magonnerlet (e qu'il y a de certain, c'est que la théologie franc magonnique (') n'cet au fond que de la thêoOopkie et correspond


(1) Pou oeux soit, expression empred,,It, Il do dire qu'il

y a nue thdologie franc‑monnique en se sens qu'il existe dans la Aàne‑M~

             os, d,,~iffl gooMbe, plil~,phiq., et r.USL,,», mimions p»r les ~~


LE Digu urq il

assez bien à celle de la Kabbale. D'autre part, me étude âppr~ fondis des monuments rabbiniques any premiers siècles de lère chrétienne fournit des preuves nombreuses que Maggada était la forme populaire d~une sciemee réservée climat, par les méthodes d'initiation, les plus frappantes ressemblances avec l'institution fr»c~maçonuique.

Ceux qui voudront prendre la peine d~examiner avec soin cette question des Tapports. du judaïsme avec la franc‑maennerie phi. losophique, la théosophie et les mystères en général, perdront nous en sommes convainouil, un pou de leur superbe dédain pour la Kabbale. Ils cesseront de 8onrire de pitié à la pensée que la théologie kabballetique puisse avoir un rôle à jouer dans la irons. formation religieuse de l'avenir. Au lieu de voir uniquement eu elle es que les busidim on rabbins thaumaturges de Remis et de Pologne leur ont appris à connaître, ils se rendront mieux compte de la valeur réelle d'un enseignement dont les résultats actuel­lement obtenue pu Pêtude des religions comparées tendent de plue en plus à mettre en lumière rimportance et la haute anti. quitê. Nous ne nous lasserons pu de répéter que cette doctrine, qui rapproche au sein du judaïsme l'élément sémitique et l'élément arym§ soutient aussi la clef du problème religieux moderne. Elle donne en même temps la solution des diffleultés que relleultrent ceux qui s'occupent de la réforme du christianisme partagé en tant de soutes ennemies.

Des divergences signalées par Bumouf autre les Eglises d'Orient qui ont conservé dans leur métaphysique une forte tendance alexandrine et par wn@êquent panthéiste et celle de Rome plus rapprochée du sémitisme (1) » prouvant que certaines Eglius ont mieux gardé l'esprit de la tradition antique, taudis que les autres se sont plutôt constituées d'après la lettre des Ecritang.


Croi, g,,,tiq,« lors da Les, fawim ren le« Maçon, libre, au 1117. Calte

,eerlte 6, g,,u at Papesse, ,&,,If da 1, Frm,‑M,ç .. erie d,, hanta grades

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et i,~pr6~tif dea anciennes et m,derme. (Na, du

(‑) Em, da, Dm» Jf«d«, 1 Mal 1868.


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Mais elles reposent néanmoins sur une confusion, en os sens que le sémitisme dont on nous parle West point le véritable hébraïsme qui, dans =6 certaine mesure, se rattache, nous Pavons dit, à= mystêres du paganisme. Si même on vent entendre par sémitisme le monothéisme populaire, en dehors de la Tradition, on pourrait soutenir qWil se retrouve plus complot, plus absolu dans le ehris. tianisme que dans le judaïsme lui‑même, car c'est principalement au christianisme qWoii doit le dogme de la création ar %ihilo qui, dans soli acception littérale, est la forme la plus rigide du me. iiothêisme. Olest te dogme en effet qui sépare Dieu du monde, en supprimant la théorie de l'émanation qui unit le monde A Dieu, alors qu'un contraire la vraie tradition hébraïque reconnaît à la fois l'immanents et la trascondance de Dieu et nuit ainsi le pou. théisme, dans ce qu'il a de raisonnable, avec le monothéisme. La véritable croyance au Dieu Un, telle qu'Inaël la garde, harmonise donc les exigences de la science et les bouclas de la foi religieuse et elle pourra aussi réconcilier un jour les Eglises divisées.

References