Israël et L'Humanité - L'épisode du veau d'or

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VÊPISODE DU VEAU D'un.


Indépendamment des cas de pluriels que nous venons d'étudier, il en est d'autres où les textes sont évidemment empreints d'idées polythéistes, soit parce qu'on s'adresse à clos païens, comme dans les paroles d'Abraham à Abimêleeh: Lorsque Elokim me firent errer loin de la maison de mon père soit pores que ce sont des païens qui s'exprimant. Il vaut la peine que nous nous arrêtions quelques instants sur la relation d'une scène didolâtrie dans la~ quelle nous devons nous attendre à trouver des expression do ce genre, mais que l'on ne peut cependant songer à alléguer aérien. sèment contre Ilantiquitê du monothéisme mosaïque. Nous voulons parler de l'épisode du veau Wor.


(~) ix~ 21.


LES NOMS DIVINS


Au moment où les Ffébreux s'apprêtent à célébrer la fête de l'idole que vient de leu, confectionner Aaron, ils s'écriant: ~ Israël! voici tes dieux (tes Elohim) qui t'ont fait sortir da pays d'Egypte 1 ~ ('). Ces paroles prouvent assurément que ceux qui parlent étaient des idolâtres, ce que personne n'a jamais' contesté; mais il ne forait guère douteux non plus que le langage qu'ils emploient était en aussi évidente opposition avec le mosaïsme que le fait même qui en fournit l'occasion. Il est donc plutôt une preuve en faveur de la doctrine monothéiste contre laquelle le peuple S'insurgeait en cette cimnstaneA. Mais peut‑être n'est‑il pas difficile de retrouver d'une autre façon encore la monothéisme dans cet épisode du veau d~or. Qu'était‑ce An effet que cette idole grossièrAl Aux yeux de, sas adorateurs, c'était bien certainement la an cul dieu ou la e­présentation d'un seul dieu. On peut se demander si sens le nom d'Elohim les écrivains sacrés ont compris plusieurs divinités ou une seule, mais le vAsu,d'or était bien un et non pas double on triple et pourtant les Hébreux an la montrant slé,,iAnt: « Israël ! voici tes dieux qui t'ont fait sortir du pays d'Egypte! > clest‑s' (lire qu'ici encore ils emploient le pluriel pour parle, d'on dira unique. Cela ne prouve‑t‑il pas que le pluriel a été on usage à la place du singulier (tans le langage religieux? A‑insi se trouvent expliqués bien des passages où les monothéistes emploient, pour parler du vrai Dieu, des expressions d'apparence polythéiste. Le veau d'or mis à la place du Dieu de Moïse, c'était encore, dans Pesprit des Hébreux, un fous, mais réel monothéisme.

Si l'on acceptait l'hypothèse de ceux qui voient, dans Pidole fabriquée par Aaron, une image sensible de Avaya, la prouve ne laisserait pas d'être concluante, car il ne demeurerait pas moins établi que les Hébreux sa sont servis du pluriel pour désigner l'image unique d'un seul Dieu. Leurs paroles en cette circonstance n'étaient point l'écho d'anciennes croyances perpétuées dans les formes du langage, elles exprimaient bien un, idée actuelle. Si même nous devions voir dans ceux qui parlent en cette occasion la foule des nouveaux convertis égyptiens qui avaient suivi Israël. ainsi que l'ont avancé certains exégètes, tiens estimerions encore que la différence entre l'unité de leur nouvelle foi et la pluralité ils l'ancienne, différence rendue plus sensible par la date récents


(~) E.d,, x,,,,, 4.


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de leu, conversion, leur aurait fait éviter ce langage, s'il avait fallu nêeessai,ement~ y voir une expression polythéiste.

Une question plus délicate se présente à nous. si nous cher­citons à savoir ce que peut bien signifie, cette explication (les rabbins d6clarant que si dans la phrase dont il s'agit, le verbe, ~ qui l'ont fait so,tir ~ n'avait pas été au pluriel, il ne serait pas reste un seul survivant en Israft. Nous croyons, quant à nous, quil les docteurs de la synagogue ont vu dans cette forme du verbe on, pluriel imlëtermuoë et que c'est prêeisétent ce vag,A de la pensée qui atteinte Wune certaine manière le péché des R& bremix ('), car la polythéisme a quelque chose d'acceptable en tant, qu'il implique une vue confuse de Platini et qu'il est un achetait­imitent vers la synthèse, vers Partie absolue, taudis que l'adoration exclusive d'ou, faux dieu, <Eun fétiche, êleigng plus dêdititivement du culte monothéiste tel que IA mosaïsme le propose.


References