Israël et L'Humanité - L'empire universel de Dieu

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L'empire universel de Dieu,


     Il nous faut maintenant étudiersousquels caractères particu­

liers Be présente dans le judaïsme la foi au Dieu universel. Geut

encore le livre des Psaumes que nous ouvrirons pour constater

tout d'abord que l'humanité entière est invitée à adorer le Dieu

d'Israël et qu'ainai aucun peuple n'est étranger aux préoccupations

flivilles. < Que toute la terre craigne PEternell Que tous les ho.

bitant8 du monde tremblent devant lui (') >. < Familles des peuples,

rendu à Mernel, rendez à PEtermd gloire et honneur! Rendez

?~ IlEternel gloire pour son noml apportez des offrandes et entrez

dans ses parvis. Prosternez‑vous devant JEternel avec une sainte

magnifloence; tremblez devant lui, vous tous habitante de la terre!

Qn~on di" parmi les nations: PEternel règne () ». c Pousser vers

Dieu des "le dejoie, vous tom, habitants de la terre... Que toute

la terre se prosterne devant Toi et chante en Ton honneur..

Peuples, bénissez notre Dieu, faites retentir sa louange (3) ».

« Louez IlEternel, vous toutes les nations, cêlêbrez‑le, va" tous

les peuplest car sa bonté pour nous est grande et sa fidélité dure


P‑M,11, xxxul, 8. P,. xcv,, 7‑10.


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à jamais (1) « noie de la terre et tous les peuples, princes et tous les juges dliei‑bas, jeunes hommes et jeunes filles, vieillards et enfantai qu'ils louent le nom de IlEternel! Car son nom seul est élevé (1) 1 >.

Il convient de rapprocher ce dernier passage de celui d'Isaïe

L'Btemel seul sera élevé as jour‑là. Toutes les idoles disparut­tront (&) ». ils annoncloit l'ail et l'autre la fin de l'idolâtrie et le triomphe universel du par monothéisme.

Dès maintenant l'empire du Dieu qu'IarMI adore ne connaît pas de limite. c Dans ta bonté, tu nous exauces par des prodiges, Dieu de notre saint, espoir des extrémités lointaines de la terre et de la merl (4) ». c LOEternel a établi son trône dans les cieux et un règne s'étend sur toutes choses (') ». ‑ et Toutes les extrê. mités de la terre penseront à PEternel et se tourneront vers lui; toutes les familles des nations se prosterneront devant Ta face. Car l'empire appartient à PEternel: il domine sur les nations (el D.

Et ce règne du Dieu véritable ne s'arrête pas au genre humain; il embrasse la nature entière; tous les êtres créés sont appelés àlouer PEternel: < Que les cieux et la terre le célèbrent, les mer& et tout ce qui s'y menti ~ (') et tout le psaume c~vlii que résume la dernier mot (lu peautier: e Que tout ce qui respire loue leEternell » (8)

Les écrivain@ nacrée opposent parfois en un saisissant contraste l'empire universel du Dieu d'Israël à celui des dieux particuliers du paganisme. C'est la un fait dont l'importance n'échappera àpersonne et qui réfute Wunê manière éclatante toutes les ~u~ tions de particularisme national portées contre le judaïsme. Nous voyons les païens tenir un langage semblable à celui de nos ratio­naliates modernes et les israélites leur répondre lPune lagon qui indique clairement que l'idée païenne &un dieu dont le domaine est limité à une seule nation leur parait souverainement absurde. Qu'on en juge plutôt. On se souvient du général assyrien Rabmhakê


(1) P'. c'vil.

12, 13. I"I, ne 17.

(4) les. ~V, 6.

(5) Po, Cille 19,

(0) Pu. xrii, 28, 29.

(1) N. OEM, 35.

le) Pl. ,, 6.


LE Dinu

qui, apostrophant les Juifs au nom de Sennachérib, leur rappelle les peuples uns nombre que Vêp6e. du conquérant a subjugués, sans que les dieux de ces diverses "tiens aient pu les délivrer malgré tout la conduites que l'on mettait en eux. « Les dieux des nations ont‑ils délivré chacun soit pays de la main du roi d'Assyriel Où sont les dieux de Hamath et d'Arpadt Où sont les dieux de Sepharvaïm, d~]Elêua et dIvval Ont ils délivré Samarie de ma maint » (') Aprês de tels exemples, comment doue Israël pourraît‑il se lier à la parole de son roi Ezêchias qui stefforce de lui faire "gin que son Dieu, cet capable de le délivrer des Assyrienst « Parmi tom les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour qu'Avaya puisse sauver de ma main J6rusalomt > (1) Pour l'envoyé du roi dAssyrie, l'assimilation du Dieu des Juifs aux dieux des Gentils est aussi complète que possible.

Que vont donc répondre les Israélitest Le moment est solennel, cm leurs paroles serviront à préciser pour les générations futures l'état de leurs croyances. Il s'agit de savoir si le Dieu des Juifs peut être justement comparé aux autres dieux etail est vrai pu conséquent que lejadaïsme n'était quune religion nationale comme les autres. Broutons Facindrable priêre qu'Bzêchias pronorcesuit cette circonstance. Elle débuts~ par un acte d'adoration qui revêt une importance particuliêrepuisquIelle oppose la vraie notion de Dieu au systême palan des divinités locales et nationales: e Eternel, Dieu dIsraël, toi qui trônes sur les chérubins 1 Cest toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre > C) Puis le roi d1m"l, réfutant les erreurs de Sennachérib et à l'avance celles de la critique moderne, s'écris: < Il ut vrai, ô Eternell que les rois deA8ayrie ont détruit les nations et ravagé leurs pays, et quelle ont jeté lettre dieux dans le feu; mode ce n'êtalleut point des dieux, c'étaient des ouvrages de mains d'homme, du bois et de la pierre; et ils les ont anéantis. Maintenainte Eteruel, notre Dieu 1 délivre‑nous de la main de Senti& chérib, et que tom les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Eternel 1 > (4)


(1) ci Roi@~ xYcci~ 38, 34, Ibids xviii 35, Ibla. six, 15. lbid. ,,, 17»19.


En vérité on ne saurait imaginer de preuve plu convaincante que, pour les anciens israélites, rien n'échappait au ~somverain empire de leur Dieu. Voyons maintenant plus en détail comment ils comprenaient cette providence universelle.

References