Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - L'idée au progrès dans les religions issues de l'hébraïsme"

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L'idée du progrès dans les religions issues de l'hébraïsme.
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Si l'idée du progrès est véritablement une doctrine constitutive (lu judaïsme, elle devra se retrouver dans les religiplu; qui se pré­tendent ses légitimes héritières. Puisqu'elles se présentent comme la réalisation de l'idéal messianique, si la notion d'ou progrès futur persiste chez elles (Jans ces conditions, c'est assurément une preuve que ces idées appartiennent au fonds commun (lent elles sont issues, car autrement la croyance à Ilivêuement du messianisme aurait effué toute aspiration à un meilleur avenir, une semblable attente ne pouvant que rabaisser l'idéal qu'on pensait avoir atteint et qu'on devait croire définitif. Mais la doctrine du progrès formait une petite si importante de l'héritage israélite et les faits disaient à tous ni êloquemment que le mal, au lien d'avoir disparu pour jamais comme on l'espérait, continuait au contraire sous toutes ses formes à affliger l'humanité, enfin on sentait si bien, sans toittefoi& se l'avouer, que les prétendus Messies n'étaient point à la hauteur de Vidéal à réaliser, qu'en dépit des nouvelles croyances l'attente messianique ne cessa pas complètement. Les trditio~is bibliques et rabbiniques, qui renvoyaient à la fin des temps le rêgne mes­sianique, persistèrent chez ceux la même qui croyaient n'avoir plus besoin d'elles et nous voyons Jésus lui‑même en appeler a, Pa. raclet futur qu4 dit‑il, e vous enseignera toutes choses >
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Nous mentionnerons Comme Signe Certain, (je la garViV~Illee des espèrances messianiques, même aptes l'avènement des prétendus HosHies, le millénarisme on rogue de mille ans, qui a fait partie des croyances da christianisme Primitif et qui, comme la foi à la résurrection dont il ne se distingue que par une place plus im~ portante donnée A 116léme,it palingênésique de Cosmos, atteste de la façon la plus hardie la croyance an progrês universel. les idées millénaires et, si l'en peut s'exprimer ainsi, papocalyptisin, qui, au dire de Renau, ont fleuri dans 1'l,an depuis une époque fort ancienne, se retrouvent aujourd'hui encore dans certaines sectes protestantes. Cos chrétiens se croient en cela plus fidèles à la pensée de Jésus; ils prouvent en tout ras la vitalité de l'idéal juif même dans les religions issues de phébraisme et malheureusement sé­parées de lui.
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De nos jours, des‑thêologieas catholiques At protestants ont va le messianisme dans le règne de mille sas et ont expliqué le millénarisme par le retour des luifs en Palestine, leur conversion au christianisme et la rêêdifi~tion da temple de Jérusalem où toua les peuples iront adorer Dieu 0). A, moyen‑âge, Thomas d'Aquin fait du Progrès la loi Universelle des choses et particulièrement de savoir humain. Si l'Evangile contient toute la revêl%tion di­vine, il y a du moins encore, selon l'auteur de la Swm,o~ un progrès continu et indéfini dans l'intelligence de IlEvaugile. Les Monta­mistns et après eux Amaury de CharLres, Joachim de Flora, Jean de parois ont partagé l'histoire universelle en trois grandes pé­,iodes: celle de l'Arrien Testament qui forme le règne du Père, colle du Nouveau Testament ou le règne du Fils, et enfin celle de l'Evangile éternel ou règne de l'Esprit. ‑ Dante, Paracelse, Cam­panella, Lessing admirent plus ou moins cette division. Enfin ce qu'en appelle dans'toutes les Eglises chrétiennes Payèrememe glu­ri,ux (le Jésus‑(jhrist, sa seconds venue, n'a pas d'outre origine ai d'outre signification que la persistance de t'attente messianique.
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Nous ne sommes pas senls à retrouver dans les eroyan,ces vice­tiennes le, traces des idées juives. Des écrivains ifidépondants partagent coffiptêtement notre manière de voir etjugurit de même l'islamisme. , Le christianisme, dit l'un d'eux, avec son glorieux avènement, l'islamisme avec son madhi attestent que le messis.
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coulé aussi que le Messie est déjà îté~ mais qu'il se tient caché
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pour se révéler au temps marque.
  
 
==References==
 
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Revision as of 12:05, 12 November 2009

L'idée du progrès dans les religions issues de l'hébraïsme.


Si l'idée du progrès est véritablement une doctrine constitutive (lu judaïsme, elle devra se retrouver dans les religiplu; qui se pré­tendent ses légitimes héritières. Puisqu'elles se présentent comme la réalisation de l'idéal messianique, si la notion d'ou progrès futur persiste chez elles (Jans ces conditions, c'est assurément une preuve que ces idées appartiennent au fonds commun (lent elles sont issues, car autrement la croyance à Ilivêuement du messianisme aurait effué toute aspiration à un meilleur avenir, une semblable attente ne pouvant que rabaisser l'idéal qu'on pensait avoir atteint et qu'on devait croire définitif. Mais la doctrine du progrès formait une petite si importante de l'héritage israélite et les faits disaient à tous ni êloquemment que le mal, au lien d'avoir disparu pour jamais comme on l'espérait, continuait au contraire sous toutes ses formes à affliger l'humanité, enfin on sentait si bien, sans toittefoi& se l'avouer, que les prétendus Messies n'étaient point à la hauteur de Vidéal à réaliser, qu'en dépit des nouvelles croyances l'attente messianique ne cessa pas complètement. Les trditio~is bibliques et rabbiniques, qui renvoyaient à la fin des temps le rêgne mes­sianique, persistèrent chez ceux la même qui croyaient n'avoir plus besoin d'elles et nous voyons Jésus lui‑même en appeler a, Pa. raclet futur qu4 dit‑il, e vous enseignera toutes choses >


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NOTION JUIVE DU PROGRÈS


Nous mentionnerons Comme Signe Certain, (je la garViV~Illee des espèrances messianiques, même aptes l'avènement des prétendus HosHies, le millénarisme on rogue de mille ans, qui a fait partie des croyances da christianisme Primitif et qui, comme la foi à la résurrection dont il ne se distingue que par une place plus im~ portante donnée A 116léme,it palingênésique de Cosmos, atteste de la façon la plus hardie la croyance an progrês universel. les idées millénaires et, si l'en peut s'exprimer ainsi, papocalyptisin, qui, au dire de Renau, ont fleuri dans 1'l,an depuis une époque fort ancienne, se retrouvent aujourd'hui encore dans certaines sectes protestantes. Cos chrétiens se croient en cela plus fidèles à la pensée de Jésus; ils prouvent en tout ras la vitalité de l'idéal juif même dans les religions issues de phébraisme et malheureusement sé­parées de lui.

De nos jours, des‑thêologieas catholiques At protestants ont va le messianisme dans le règne de mille sas et ont expliqué le millénarisme par le retour des luifs en Palestine, leur conversion au christianisme et la rêêdifi~tion da temple de Jérusalem où toua les peuples iront adorer Dieu 0). A, moyen‑âge, Thomas d'Aquin fait du Progrès la loi Universelle des choses et particulièrement de savoir humain. Si l'Evangile contient toute la revêl%tion di­vine, il y a du moins encore, selon l'auteur de la Swm,o~ un progrès continu et indéfini dans l'intelligence de IlEvaugile. Les Monta­mistns et après eux Amaury de CharLres, Joachim de Flora, Jean de parois ont partagé l'histoire universelle en trois grandes pé­,iodes: celle de l'Arrien Testament qui forme le règne du Père, colle du Nouveau Testament ou le règne du Fils, et enfin celle de l'Evangile éternel ou règne de l'Esprit. ‑ Dante, Paracelse, Cam­panella, Lessing admirent plus ou moins cette division. Enfin ce qu'en appelle dans'toutes les Eglises chrétiennes Payèrememe glu­ri,ux (le Jésus‑(jhrist, sa seconds venue, n'a pas d'outre origine ai d'outre signification que la persistance de t'attente messianique.

Nous ne sommes pas senls à retrouver dans les eroyan,ces vice­tiennes le, traces des idées juives. Des écrivains ifidépondants partagent coffiptêtement notre manière de voir etjugurit de même l'islamisme. , Le christianisme, dit l'un d'eux, avec son glorieux avènement, l'islamisme avec son madhi attestent que le messis.


(~) . H~,G, *~ ,, 235.


336 1,1HO~L

DIRE, n'est pas encore inauguré ~ (~), Dans la religion musulmane,

ce peso,xitage du madhi, semblable au Paraclet chrétien. est assez

uiystêrie,x. On ne sait rien de lui que son nom. Il sera appris'

aussi Mahomet, tout comme 1, Messie est appelê David par Ezéchiel

of il doit apparaîtra, après une longue période d'iniquitê, pour fair,

triompher le bien et ramener mur la terre l'abondance et la prosp&

cité. Les soude de la: Pores tenaient toujours au palais d'Ispahan

deux chevaux constamment sellés, l'un pour le madhi, l'autre pour

son lieutenant. Peut être y a‑t‑il là une réminiscence de ce que

raconte le Talomd au sujet du Sapor, roi de Po,se, qui, entendant

un jour Ou rabbin annoncer que le Messie ferait son apparition

sur un âne, s'écria: Laissez‑moi lui envoyer un cheval d'éclatante

blannheur! (q. Dans une ville de la Mêsopotamie, les habitants se

portaient chaque jour (levant fa mosquêe où l'ait disait que le

madhi avait ‑ dispar,, afin de le voir réapparaître, et cette attente

de l'énigmatique personnage, pour avoir change (le forme, n'a pas

cessé dans PIslam, On sait que dans le ‑Midraeh Eha il est Ca,

coulé aussi que le Messie est déjà îté~ mais qu'il se tient caché

pour se révéler au temps marque.

References