Israël et L'Humanité - La judaïsme et la religion de l'avenir

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Le judaïsme et la religion de l'avenir.


on peut voir par tout ce qui prêcêde combien se sont mépris sur le sens de la doctrine juive les critiques qui ont prétendu que,


(~) Ab.d. Z,,., 64b.


d'après les espérances d'Israël, la loi de Moïse devait gouverner toute l'humanité à Pavincement du libérateur attendu. Un autour appuie cette affirmation (') sur ce texte d'Isaïe: « Revots tes habita de fête, Jérusalem, ville sainte, car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis, ni impur (2) >, mais uns simple lecture du contexte suffit pont se convaincre qu'il rie s'agit là que des ennemis armés contre Israël et non pas de l'état religieux des étrangers.

Un passage d'Ezéchiel cité également par le même écrivain contient bien le reproche adressé aux Israélites d'avoir profané le temple en y introduisant des étrangers « incirconchi de coeur et ineirconcis de chair (~) >, mais que peut‑on inférer de la en vëritê contre la légitimité d'une religion autre que le culte mosaïque? S'il s'agit bien la des Gentils, et non pas des Juifs bichonnais et apostats ou, pour mieux dire, des prêtres qui se trouvent dans ces conditions, selon l'interprétation d'une partie des commenta­teurs rabbiniques, c'est évidemment des mauvais Gentils, ijicIr~ concis de raser, et nullement des bons Noachides que parle ici Io prophête. Os texte se rattache tout naturellement à celui dans lequel Isaïe parle des dis d'étrangers remplissant certains offres dans la maison de Dieu et Il semble qu'Ezêchiel signale ont abus que l'on commettait de son temps, en étendant d~mesurément les at. tributions de ces Gentils attachés au service du Temple, et surtout en n'exigeant pas d'eux les qualités morales requises pour le culte divin.

En réalité, ni les Ecritures, ni la tradition rabbinique nenous montrent un Israël absorbant l'humanité et la soumettant tout entiers à la loi mosaïque; c'est un Israël, centre et lien religieux du monde, que nous y découvrons, Israël pour l'humanité. La con. version future des Gentils annoncée par les Prophètes est présentée comme nu retour à la Loi, mais la loi générale (le tous les hommes et non pas le mosaïsme qui ne concernait que les Juifs seulement. , Tous les rois de la terre te loueront, ô Uternel! s'écrie le psal. miste, en entendant les paroles de ta bouche ~) 1 » Si les voies de Dieu sont connues sur toute la terre et son salut chez tous les peuples (% si le Seigneur conduit toutes les nations du monde (à),


M. C.m, Le, D61,td,, l"I', iu, 1.

7.

(i) F,emn~ .xx, 4.


(6) Mil. verftt 5.


RITUAT101q LÉDALE DU NOACnIDU 501

n'est‑ce pas de J'aspect spécial de la loi divine destiné à tout le genre humain que l'écrivain sucré entend parlurl

De nos j~ours, M. Salvador a signalé dans ses ouvrages le côté universel du judaïsme; il eest efforcé de relever les ffléments que celui‑ci contient, pour la religion de Ilavtnir, d'un culte laïque de l'humanité. Cependant son oeuvre offre plus d'une lacune que le présent travail a pour but de combler. L'auteur retrouve bien dans l'hébraïsme les matériaux qui serviront à llê(Uücation du temple futur du genre humain, mais il ne semble pas se douter que le judaïsme a toujours en conscience de les posséder et c'est cette possession consciente que nous tâchons de mettre en lumière. La religion telle que la conçoit M. Salvador, n'a et ne pont avoir qu7nite origine humaine; elle ne saurait donc prétendre devenir universelle. En entre, c'est Funit6 qui préoccupe exclusivement l'esprit de M. Salvador; le double aspect de la toi divine, d'un côté la loi laïque pour tous les hommes, de l'autre la règle sacer. dotale pour Israël, lui échappe entièrement.

Nous avons suffisamment démontré que la religion des Gentils ne peut être le mosaïsme et puisque pour prouver qulils ont une loi particulière nous avons en recours aux Livres sacrés où nous voyons, avant commenpriss Pavênement(Ic Mmes, les peuples soumis à une règle d'après laquelle la Providence divine les gouverne, il faut bien convenir que c'est lâ l'unique loi imposée à tous ceux qui ne sont pu% Israélites. Ajoutons que c'est sous cette loi que les Gentils ont vécu au milieu des Israélites, aussi bien dans le désert que ‑plus tard en Palestine, et cela nous amène à rechercher maintenant le rapport qui existe entre elle et colle d'Israël.

References