Israël et L'Humanité - Le théorie de l'assimilations

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La théorie de Passimilation.


Nette avons dit que dans l'esprit de l'hêbrWi8me toutes lestdi­vinités palettes sont un résidu d'uns conception de Dieu plus ancienne et plus complète. Montrons maintenant que l'idée de Dieu en Israël est la synthèse de toutes les autres.

     Ou connaît l'importante doctrine théosophique du birour, choix,

séparation, d'après laquelle Israël serait chargé, dans tous les lieux

et à toutes les époques do sa dispersion, de trier le vrai du feux,

le 6mr6 du profane, et ce qui est par de ce qui est impur. Elle

rétute toutes les attaques des critiques rationalistes ' à propos de

ce qu'ils appellent les importations étrangères, égyptiennes, assy­

ramnes, persanes, grecques ou romaines, au sain du j adaïsme. (les

importations dans ce qu'elle@ ont de vni,.dli»d6niable, deviennent,

au point de vat dû cette doctrine, parfaitement légitimes et culte­

doxes. Bien plus, allés furent jugées telles, longtemps avant que

hi critique négative ait fait sentir le besoin de cette théorie, ce

qui prouve que celle‑ci n'est point an expédient de polémique, mais

bien l'une des données fondamentales de la théologie kabbalistique.

Reconnaltre cela, c'est reconnadtre en même temps que ‑la Dieu

d'Israël est la Byutiiêge de tous les autres. Il

Fast non seulement on ce sens que Fidêe primitive a donne nets.

sance à toutes les différenciations religieuses, ce qui répond au

dêveloppeMent analytique et déductif, mais aussi dans le sens que

cette idée est en voie de se constituer d'nus manière toujours plus

riche et plus consciente par l'oeuvre da temps et par la puissance

de critique et fflassimilation attribuée à Israël, ce qui iêpoud à

l'évolution synthétique et inductive.,

On es tromperait grandement si l'on supposait que cette doctrine théosophique do l'assimilation n'a point de fondement dans lhé­braïsme en dehors de la kabbale; nous avons déjà en l'occasion de citer des preuves du contraire tirées des plus anciens troc­ments, notamment l'épisode de Moï" et de Jéthro. Cette usimi­lotion devait sopérer Pm loi d'affinit4 naturelle, d'une, manière spontanée et impersonnelle, par une.sorte d'action et de réaction mystérieuse où la volonté humains n'entrait pour rien et que di. rigeait seule la sagesse divine.


LU DIEU DES DIEUX

Tout esprit réfléchi se sera déjà aperçu que cette nmiêre de comprendre l'influence des autres religions sur lejadaisme ne nuit en rien à l'originalité. de celui‑ci et à son autonomie. Au contraire il n'y a pu d'autre façon de se rendre compte de faite d'ailleurs incontestables et de sauver l'intégrité du génie hébraïque et Fianna. tabilité, de la révélation mosaïque.

Un organisme a besoin pour vivre de s'assimiler des éléments étrangers et il Se fortifie d'autant plus que uux~cl S'incorporent à lui davantage. Nous &exagérons donc rien en disant que la re. ligion la plue élevée doit pouvoir adopter tout ce qu'il y a de bon dans les autres et Pou ne saurait croire pu conséquent que le judaïsme occupe cette place sur6m!nente, sans admettre aussi qu7fl possède au plus haut degré cette faculté d'assimilation.

La critique moderne r~uliMt cette loi de‑mutuelle pénétration religieuse. « Les révolutions les plus radicudes, dit M. Rêville, se rattachent au passé par des liens étroite et nombreux. Une re. ligion peut se transformer, Blapproprier même deB~élêmûntS hâté­rogènes sans rompre avec son principe essentiel et par conséquent sans perdre bon identité ». Ailleurs il ajoute: « On peut êvidem. ' ment assimiler Pinfluence de la Pores sur le judaïsme àcelle d'une atmosphère plus chaude, amenée par un courant d'air sur un sol déjà planté et hâtant le développement des plantes déjà Sorties de tous, mais ces plantes existaient déjà ». Et il confirme notre assertion sur la remises dejuger la paissame, d'me doctrine d~aprbo sa faculté «similatrioe en disant: c Dans le monde moral comme dans le monde physique, il y a pour ainsi dira une loi de gravi­tation qui fait que les doctrines plus puissant« attirent à elles et retiennent les éléments épars et flottante des doctrines moins consistantes ~ (1).

Il West pas jusqu'â la façon dont s'opus cette aBilmilation,que les critiques ne reconnaissent conforme à celle que nom décrivons. ~ Il ne faudrait pu, dit le même autour, se représenter ce genre d'emprunt comme réfléchi et calculé. Le sens aristocratique du Juif se fût rêvoltê à l'idée qu'il gagnait à se conformer à des moeurs êtrangêres. C'est par une action indirecte Souvent fanon­soiente que des coutumes et des moyennes nouvelles purent alfa­filtrer chez quelquesjuifis, acquérir ainsi une espêce de naturalisation


(0) Re'. des D", M"d", Mai 1815.


DIEU


et s'enraciner enfin dans la majorité comme une plante poussée spontanément , (').

     Certains écrivains retrouvant à un degré considérable cette fa­

collé &assimilation dans le christianisme, et en particulier dans

le catholicisme, out voulu voir là, une prouve de la supériorité

de,cette, religion. Ils ne S'aperçoivent pas que, pour distinguer os

qu'il y a à repousser ou à accepter des apports dm autres reli.

gions, il faut un miterions naturel qui ne peut être fourni que par

uns puissance supérieure, par une révélation intime on un instinct

de mes éminemment religieux. ‑ En outree la qualité que l'an

"trouve dans une certaine mesure dans le christianisme ayant été

héritée du judaïsme, il est raisonnable de croire que celui‑ci la

posgêde d'une maniêre bMU~«P plus complête et qu'il ne Wen

est point dessaisi, a un moment de son histoire, au profit d'me

religion nouvelle que nous savons d'ailleurs lui être si inâdèle à

tant illégards. 1

Il n'était pu inutile d'insister ici dur cette doctrine de l'assi. milation, car elle nous aide à comprendre comment le Dieu d'Israël a pu être appelé le Dieu des dieux uns que cette expression com. promette en rien le monothéisme moeuXque.


References