Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - Le tohu-bohu de la Genèse"

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Qu, la, succession des mondes soit admise par la Bihl, aussi bien que par les Rabbins, cela est hors de doute pari, plusieurs critiques qui en retrouvent déjà l'idée dans le toku‑fflbok, da la première, page du livre de la Germer. Ces mots leur semblent ln­diquer avec raison les débris d'un vieux monde avec lesquels Dieu crée le nouveau, accomplissant pour notre loue la prophétie d'Isaïe Pour la patingénèse future: « Voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre » (~). Or comment croire que les mondes se succèdent ainsi sans obéir à uns loi qui les embrasse tous?
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1~mm trouvons eue confirmation indirecte de cette interpré­tation dans les croyances persanes. Les périodes seplonaires on sok~eittot cosmiques étaient connues des Persans et il va sans dire qu'ils admettaient aile succession (le Genèses et de Palingénêses. Ces deux étapes de la création étant évidemment bibliques, on ne, comprendrait donc pas que le judaïsme, d'accord avec lIran sur In fond de la doctrine, lie le fût point sur la question de la périr­dicté des cycles. D'ailleurs, s'il y a, un ordre dans chaque'er6ation prise séparément, comment n'en xisterait‑il point dans ]'ensemble des créations successives?
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Le commentateur (le Joseph Allie dont nous avons cité les pu­raies est du nombre de ceux qui comprennent de cette manière le pihu~vaboh,% de la Genèse. Il ajoute que le tehont, abîme, et tes eaux, situai, (lent parle le deuxième verset du livre sacré saut jliste~ ment les débris de la création précédente. Plusieurs théologiens juifs partagent cette opinion et Jehoudah nallévi déclare irrâpré. hensible au point de vue religieux llisraêlite qui croit à cette suc. cession des mondes.
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On a très justement fait remarquer que l'étymologie de la lo­cution de la Cienèse rappelle le bouleversement dou ordre, prêûxis‑
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tant et nullement la confusion, l'état informe d'une, création de toutes pièces. C'est ce que confirme l'examen (les trois autres textes bibliques dans lesquels se retrouve la même expression. Isaie (lit à propos de la raine d'une terre jadis florissante : ~ On y êtendra le cordeau de la destruction, kav‑tohu, et le niveau de la désolation, e4b,&ê‑bohu (~) . Ailleurs le même prophète emploie le mot toh, en opposition avec l'idée d'ordre et de peuplement de la tous: ~ Ainsi parle PEteriiel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie, qui l'a créée pour qu'elle ne fût plus t,k«, qui Ils, formée pour qu'elle fût habitée (2~ ~. Et Jérémie, après avoir dit: ~ ~ J'ai vu la terre, et voici elle est toh«~abolbu; les cieux, et leur lumière a disparu ~, commente ainsi ses propres paroles: « J'ai regardé les montagnes nt elles étaient ébranlées, et toutes les collines chancelaient; j'ai regardé, et voici, il n'y avait plus d'homme et tous les oiseaux da ciel avaient pris la faite C) ~.
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Cette locution de la Genèse n'est d'ailleurs pas soute à nous faire entrevoir l'existence de mondes antérieurs. Tout le contexte peut s'expliquer dans ce "us. Les cieux et la terre du premier verset semblent désigner ces mondes disparus et leur destruction est relatée au deuxième verset où nous lisons: ~ Or la terre devint toltu‑v,boh, (les premiers mots de ce verset peuvent parfaitement se traduire ainsi); les tenèbres couvraient la face de l'abîme et l'esprit de Dieu planait sur la surface des eaux (pour former un monde nouveau) ~. ]Un passage de Job vient à l'appui de cette interprétation. En célébrant les merveilles de Dion, il dit: ~ Il a étendu le septentrion sur le tok«; il a suspendu la loue su, le néant (') ». Et ailleurs: « Il transporte les montagnes à leur insu; il les bouleverse dans sa colère; il secoue la terre sur sa base et ses colonnes sont ébranlées. Il commande au soleil, et 16 soleil ne paraît pas, il mot un sceau sur les étoiles (') ~.
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Les Psaumes attestent aussi cette idée de la succession des mondes: « Tu as jadis fondé la terre et les cieux %ont l'ouvrage (le tes moins. Ils pêriront, mais tu subsisteras; ils s'useront tous comme un vêtement; ta les changeras comme un habit et ils seront
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23. Jcb, xxv', 7. Ibid, ~,, s‑8
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chargés; mais Toi, tu restes toujours le même, et tes années ne finirodit pas (~) ~. Si la notion da progrès cosmique ou de la plu­rutilé des créations en général n'est pas expressément indiquée clans ce texte, elle ne se déduit pas moins des images employées, car celle de vêtements qui s'usent et qui sont remplacés par d'autres, exprime assez clairement Piclêe de succession des mondes.
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Dans ce texte de l'Ecclésiaste: « S'il est une chose (lent on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les mondes qui nous ont précédés C) », ces derniers mots, à notre avis, doivent s'entendre dans le sens de véritables mondes, autres que le nôtre et antérieure au nôtre, et non pas seulement dans celui de périodes, de temps indêfims. Il n'est pas improbable que le verser qui sait: « On ne se souvient pas des premiers et ceux qui viendront dans la suite ne laisseront pas de souvenir chez eaux qui vivront plus tard >, aiguille que les dernières créations étant meilleures que les précédentes, celles‑ci ne sont même plus mentionnées, précisément comme dans le texte tIsaïe: ~ Voiei je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre; on ne se rappel­lAra plus les choses passées, elle$ ne reviendront plus à l'esprit
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Les deux textes contiendraient ainsi l'idée de progrüs.
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La prière de Moïse qui commence Pa, ces mots: ~ 0 Seigneur! tu as été pont nous un refuge de génération en génération » s'élève ensuite à 'ne idée plus g6nérale; il ne S'agit plus d'Israël, mais de l'univers entier: ~ Avant que les montagnes fassent enfantées et que tu casses créé la terre et le inonde, d'an monde à Poutre ta étais Dieu ('); tu fais rentrer les hommes dans la pous~iêre, et tu dis: « Fils de l'homme, revenez! eu mille ans sont à tes yeux comme le jour d'hier quand il n'est plus (à) ~, Et dans un autre psaume nous lisons: ~ Bêni soit FEternol, le Dieu d'Israël, d'un monde à un autre monde et au psaume 145: « Ton règne est de tous les mondes ce qui embrasse le passé et l'avenir.
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Ainsi pour la Bible comme pour les représentants de la tra, dition hébraïque, non seulement des mondes ont existë avant
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C) hai., ix., 17. p«.., ,, 2. Id. cc.. 3‑4. P.,ma. a,,,, la.
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celui‑ci, mais il en existera d'autres après lui et le grand principe du progrès est élevé à la hauteur d'nos loi qui gouverne la‑nais. sauce, lA développement, la fi, et la résurrection de tous les univers. La critique nous objectera‑t‑elle que tous cos cycles, toute, ces périodes plus ou oreille komnieg, ces semaines et ces jubilés cosmiques, en mi mot toute cette gradation harmonique dans les ,transformations et la renaissance des mondes ne sont que de poétiques imaginations sans aucune base scientifiquel Sans doute ce ne sont pas là des faits snsceptibles de dêmonotrations mathé­matiques, mais il y a la tout a, moins une hypothèse sérieuse que la science est bien loin de repousser, puisque nous voyous an savant illustre entre tous et complètement étranger aux don­trions du Talmud, Herbert Spencer, lui apporter l'appui de son autorité en des termes qui offrent précisément une curieuse ana­logie avec les idées rabbiniques. Nous citernes textuellement ses paroles. A la demande qu'on pourrait faire au sujet du terme de l'évolution universelle ou de sa durée indêfinie, il répond « que cette évolution aura cou limite insurmontable et cette limite est l'équilibre stable auquel elle arrive en passant par toutes les pliasse on équilibres mobiles qui veut pot, à pou décroissant jusqu'à es qu'elles se réduisent à l'équilibre stable ». Pt Spencer ajoute : « Evidemment si Fêvolation doit se terminer dans un équilibre on repos complot, on doit affirmer qu'un jour la mort universelle suivra définitivement; mais on peut également affirmer que léquilibre stable, universel, étant une fois accompli, alors sous forme de mouvement moléculaire devra apparaître tout cc qui est perdu dans le mouvement des masses. Cette transformation rocon­duisant les masses à une forme nébuleuse, une nouvelle évolution minimmenceri, et ainsi s'accompliront indéfiniment de nouvelles évolutions semblables, toujours les mêmes en principe, maisjamais les mêmes par les résultats concrets (') ».
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Revision as of 12:07, 12 November 2009

I,E‑ToHli‑VABORU or. ~A GuNkSE.


Qu, la, succession des mondes soit admise par la Bihl, aussi bien que par les Rabbins, cela est hors de doute pari, plusieurs critiques qui en retrouvent déjà l'idée dans le toku‑fflbok, da la première, page du livre de la Germer. Ces mots leur semblent ln­diquer avec raison les débris d'un vieux monde avec lesquels Dieu crée le nouveau, accomplissant pour notre loue la prophétie d'Isaïe Pour la patingénèse future: « Voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre » (~). Or comment croire que les mondes se succèdent ainsi sans obéir à uns loi qui les embrasse tous?

1~mm trouvons eue confirmation indirecte de cette interpré­tation dans les croyances persanes. Les périodes seplonaires on sok~eittot cosmiques étaient connues des Persans et il va sans dire qu'ils admettaient aile succession (le Genèses et de Palingénêses. Ces deux étapes de la création étant évidemment bibliques, on ne, comprendrait donc pas que le judaïsme, d'accord avec lIran sur In fond de la doctrine, lie le fût point sur la question de la périr­dicté des cycles. D'ailleurs, s'il y a, un ordre dans chaque'er6ation prise séparément, comment n'en xisterait‑il point dans ]'ensemble des créations successives?

Le commentateur (le Joseph Allie dont nous avons cité les pu­raies est du nombre de ceux qui comprennent de cette manière le pihu~vaboh,% de la Genèse. Il ajoute que le tehont, abîme, et tes eaux, situai, (lent parle le deuxième verset du livre sacré saut jliste~ ment les débris de la création précédente. Plusieurs théologiens juifs partagent cette opinion et Jehoudah nallévi déclare irrâpré. hensible au point de vue religieux llisraêlite qui croit à cette suc. cession des mondes.

On a très justement fait remarquer que l'étymologie de la lo­cution de la Cienèse rappelle le bouleversement dou ordre, prêûxis‑


(il Imaiee LxV~ 17.


NOIFION JUIVE DU pRoGRf~s 342


tant et nullement la confusion, l'état informe d'une, création de toutes pièces. C'est ce que confirme l'examen (les trois autres textes bibliques dans lesquels se retrouve la même expression. Isaie (lit à propos de la raine d'une terre jadis florissante : ~ On y êtendra le cordeau de la destruction, kav‑tohu, et le niveau de la désolation, e4b,&ê‑bohu (~) . Ailleurs le même prophète emploie le mot toh, en opposition avec l'idée d'ordre et de peuplement de la tous: ~ Ainsi parle PEteriiel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie, qui l'a créée pour qu'elle ne fût plus t,k«, qui Ils, formée pour qu'elle fût habitée (2~ ~. Et Jérémie, après avoir dit: ~ ~ J'ai vu la terre, et voici elle est toh«~abolbu; les cieux, et leur lumière a disparu ~, commente ainsi ses propres paroles: « J'ai regardé les montagnes nt elles étaient ébranlées, et toutes les collines chancelaient; j'ai regardé, et voici, il n'y avait plus d'homme et tous les oiseaux da ciel avaient pris la faite C) ~.

Cette locution de la Genèse n'est d'ailleurs pas soute à nous faire entrevoir l'existence de mondes antérieurs. Tout le contexte peut s'expliquer dans ce "us. Les cieux et la terre du premier verset semblent désigner ces mondes disparus et leur destruction est relatée au deuxième verset où nous lisons: ~ Or la terre devint toltu‑v,boh, (les premiers mots de ce verset peuvent parfaitement se traduire ainsi); les tenèbres couvraient la face de l'abîme et l'esprit de Dieu planait sur la surface des eaux (pour former un monde nouveau) ~. ]Un passage de Job vient à l'appui de cette interprétation. En célébrant les merveilles de Dion, il dit: ~ Il a étendu le septentrion sur le tok«; il a suspendu la loue su, le néant (') ». Et ailleurs: « Il transporte les montagnes à leur insu; il les bouleverse dans sa colère; il secoue la terre sur sa base et ses colonnes sont ébranlées. Il commande au soleil, et 16 soleil ne paraît pas, il mot un sceau sur les étoiles (') ~.

Les Psaumes attestent aussi cette idée de la succession des mondes: « Tu as jadis fondé la terre et les cieux %ont l'ouvrage (le tes moins. Ils pêriront, mais tu subsisteras; ils s'useront tous comme un vêtement; ta les changeras comme un habit et ils seront


n'aa, "X,Y, 11.

Id. .""18.

23. Jcb, xxv', 7. Ibid, ~,, s‑8


chargés; mais Toi, tu restes toujours le même, et tes années ne finirodit pas (~) ~. Si la notion da progrès cosmique ou de la plu­rutilé des créations en général n'est pas expressément indiquée clans ce texte, elle ne se déduit pas moins des images employées, car celle de vêtements qui s'usent et qui sont remplacés par d'autres, exprime assez clairement Piclêe de succession des mondes.

Dans ce texte de l'Ecclésiaste: « S'il est une chose (lent on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les mondes qui nous ont précédés C) », ces derniers mots, à notre avis, doivent s'entendre dans le sens de véritables mondes, autres que le nôtre et antérieure au nôtre, et non pas seulement dans celui de périodes, de temps indêfims. Il n'est pas improbable que le verser qui sait: « On ne se souvient pas des premiers et ceux qui viendront dans la suite ne laisseront pas de souvenir chez eaux qui vivront plus tard >, aiguille que les dernières créations étant meilleures que les précédentes, celles‑ci ne sont même plus mentionnées, précisément comme dans le texte tIsaïe: ~ Voiei je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre; on ne se rappel­lAra plus les choses passées, elle$ ne reviendront plus à l'esprit

Les deux textes contiendraient ainsi l'idée de progrüs.

La prière de Moïse qui commence Pa, ces mots: ~ 0 Seigneur! tu as été pont nous un refuge de génération en génération » s'élève ensuite à 'ne idée plus g6nérale; il ne S'agit plus d'Israël, mais de l'univers entier: ~ Avant que les montagnes fassent enfantées et que tu casses créé la terre et le inonde, d'an monde à Poutre ta étais Dieu ('); tu fais rentrer les hommes dans la pous~iêre, et tu dis: « Fils de l'homme, revenez! eu mille ans sont à tes yeux comme le jour d'hier quand il n'est plus (à) ~, Et dans un autre psaume nous lisons: ~ Bêni soit FEternol, le Dieu d'Israël, d'un monde à un autre monde et au psaume 145: « Ton règne est de tous les mondes ce qui embrasse le passé et l'avenir.

Ainsi pour la Bible comme pour les représentants de la tra, dition hébraïque, non seulement des mondes ont existë avant


10.

C) hai., ix., 17. p«.., ,, 2. Id. cc.. 3‑4. P.,ma. a,,,, la.

p, 12.


NOTION JUIVE DU PRODRk$ 345

celui‑ci, mais il en existera d'autres après lui et le grand principe du progrès est élevé à la hauteur d'nos loi qui gouverne la‑nais. sauce, lA développement, la fi, et la résurrection de tous les univers. La critique nous objectera‑t‑elle que tous cos cycles, toute, ces périodes plus ou oreille komnieg, ces semaines et ces jubilés cosmiques, en mi mot toute cette gradation harmonique dans les ,transformations et la renaissance des mondes ne sont que de poétiques imaginations sans aucune base scientifiquel Sans doute ce ne sont pas là des faits snsceptibles de dêmonotrations mathé­matiques, mais il y a la tout a, moins une hypothèse sérieuse que la science est bien loin de repousser, puisque nous voyous an savant illustre entre tous et complètement étranger aux don­trions du Talmud, Herbert Spencer, lui apporter l'appui de son autorité en des termes qui offrent précisément une curieuse ana­logie avec les idées rabbiniques. Nous citernes textuellement ses paroles. A la demande qu'on pourrait faire au sujet du terme de l'évolution universelle ou de sa durée indêfinie, il répond « que cette évolution aura cou limite insurmontable et cette limite est l'équilibre stable auquel elle arrive en passant par toutes les pliasse on équilibres mobiles qui veut pot, à pou décroissant jusqu'à es qu'elles se réduisent à l'équilibre stable ». Pt Spencer ajoute : « Evidemment si Fêvolation doit se terminer dans un équilibre on repos complot, on doit affirmer qu'un jour la mort universelle suivra définitivement; mais on peut également affirmer que léquilibre stable, universel, étant une fois accompli, alors sous forme de mouvement moléculaire devra apparaître tout cc qui est perdu dans le mouvement des masses. Cette transformation rocon­duisant les masses à une forme nébuleuse, une nouvelle évolution minimmenceri, et ainsi s'accompliront indéfiniment de nouvelles évolutions semblables, toujours les mêmes en principe, maisjamais les mêmes par les résultats concrets (') ».


References