<center>I.<ref>Page XI</ref></center>

''On<ref>Page XI</ref> croit généralement pouvoir se dispenser de la lecture d'une prêface qui apparaît le plus souvent comme un hors-d'œuvre n'offrant aucun lieu nécessaire avec l'ouvrage qu'il s'agit de présenter au public. Nous osons toutefois prier le lecteur de ne pas ouvrir le présent volume sans avoir pris connaissance de celle‑ci. La personnalité exceptionnelle de l'auteur, le sujet qu'il a traité, la façon dont ce livre a été composé et révisé rendent quelques explications préliminaires indispensables. Ces lignes révéleront d'ailleurs tout un ensemble de circonstances qui, si nous ne nous abusons point, constituent déjà un éloquent commentaire de l'œuvre elle‑même.''

@@@Blie Ben«&Qzegk ''Elie Benamozegh naquit en 18.3 a 1823 à Livourne. Sa fmille famille était venue de Pu Fez s'êtablir établir en Italie et lon a di~ "l'on a dit, non sans raison peut‑être, que cette origine wmocaine Wa marocaine n'a pas été sans influer oongidérabl~t oonsidérablement sur le dévoloppe~t dévoloppement intellectuel de celui qui devait être »mmêplu8 nommé plus tard la Plaim le Platon du judaîame judaïsme itàlien. (1) <ref>LATTES, Vita e opere di Elia Benamozegh, i vol. edit. Belforie, Livorno, 1901, pag. 20. BENAMOZEGH: Israël et Humanité - **</ref> Il cet est certain que bien qu'il se soit as­sünilé dnu mmiêre assimilé d'une manière peu commoins, commune toute la culture mapê~européenne, il garda toWour8toujours, soit dans sa procêdM procédés de travail, soit dam dans la tournure de 8" upritson esprit, lImprointe l'empreinte orientale.''

''Il perdit son père de bonne heure et fut êlevé élevé dam la sentiments d'nu une grande piêtê piété par sa mère,joeune femme d'unefoi une foi digne *8 dya des âges bibliques, pour laquelle il profaaa tot0ours nu professa toujours un culte touchant et dont il a êvffléévoqué<ref>Page X</ref> le souvenir attendri dans les premières pages de son livre << Morale juive et morale chrétienne ».''

(‑) ~~w, Vita o opre di Elle 1 M. dû. BoVwlo, Livorwa, 1901, le souvenir attendri dane la premières pages de don livre c Morale juive et morale chrétienne ».  @@@Il avait été tout d'abord deutinê au commerce, mais quoique il eÛt à sa disposition lu moyens de se créer dans cette voie unc carrière avantageuse, il l'abandonna, tout jeune encore, pour se consacrer cuve études sacré« et profanes, pour lesquellest il es sentait un irrêefstible attrait. Le rabbin Jehouda Coriat, son omis maternel, l'initia a la science hébraïque, mais on peut dire que le jeune étudiant, mû par un désir de savoir qui s'êtendait à toutes lm brantokea 48 connaissances humaines, s'instruisit seul, sans maïtre et à proprement parier dame méthode, sa remarquable intelligence suppléant duo, difauto de cette formation personnelle. A soles ans, il écrivait une préfme au Maor Vaschemesch publié par le rabbin Coriat, (') donnant déjà à dette occasion deu preuves de son génieprêcoce et, quel" années plus tard, il obtenait de la Jalon la plu brillante la gradu rabbiniques. Os fut a Livourne même qu'il se vom am ministère sacré et qu'il dépensa pendant un demi‑siècle une activité religieuse à laquelle il ne semble pas que des contemporains aient toujours suffwemment rendu hommage.