IV.
 
Situation et admission du prosélyte de la porte dans la société israélite.
 Le prosélyte noachide se trouve protégé à l'égal de IlIsraffite l'Israélite par la loi civile et pénale. ~ Ecoutez «Ecoutez vos frères, dit 3foi&û Moïse aux juges, et jugez selon l'équité les diffêrend3 différends de chacun avec son &ère frère ou avec son <i>gher </i> (hôte, étranger) C)<ref> Deutéronome </ref>. S1agi~d S'agit-il simplement ici, comme on l'a prétendu (')<ref> Wogue, Notes sur le Pentateuque </ref>, de tout Gentil, qui n'est qu'un étranger par rapport à l'israéliteIsraélite? Nous ne le pensons pas, cm car le mot <i>gher </i> d'après son étymologie ne désigne que l'étranger qui a son domicile, sa,rësidence résidence en Palestine (~)<ref> La racine גור a le sens d'habiter, demeurer </ref>. Il faut donc nécessairement voir dans ce verset du Deutéronome le Gentil auquel la Loi "corde accorde le titre de gker aveu <i>gher </i> avec tous les avantages'attarbès attachés à cette qualitê qualité et aussi justifiés, en ce qui concerne le noacliide noachide ayant abandonné la re­ligion religion de ses pères et ses intérêts de race, qu'ils seraient inexpli. oublis inexplicables s'il s'agissait d'un étranger quelconque. Le sentiment de justice envers le gher est même parfois poussé si loin qu'il vu jusqu'â rendre impitoyable à l'égard des Israélites. Olest ainsi que David vengea sur les descoudants.de Saut le crime   p. go. 16. W~gm, Ne". 1. 1. " ‑~e 'I)J a le se.. d'hbi~l,
Le sentiment de justice envers le <i>gher </i> est même parfois poussé si loin qu'il va jusqu'à rendre impitoyable à l'égard des Israélites. C'est ainsi que David vengea sur les descendants de Saül le crime <ref> Page 595 </ref>commis par ce dernier contre les Gabaonites. « Voilà, disait-on en contemplant leur supplice, ce qu'a valu aux fils d'un roi la témérité d'étendre la main sur des prosélytes volontaires <ref> <i>Jalkout Schimeoni</i>; II Samuel, 154. </ref> ». Quelle que soit la valeur historique du fait, il témoigne de la haute estime et des formidables garanties dont le prosélyte était entouré par la Loi et ses ministres dans la société israélite.
596 LIL LOILe prosélyte dont nous parlons était certes dans une situation différente de celle du<i> client</i>, à Rome, vis-à-vis de son <i>patron</i>. Le rapprochement toutefois ne laisse pas d'être intéressant. « Maudit soit, disait-on, le patron qui trompe le client <ref> Patronus, si clienti fraudem fecerit, sacer esto</ref> » et l'horreur qu'inspirait cette trahison de la confiance se perpétue jusqu'au temps de Virgile qui mettait ce crime sur la même ligne que les fautes les plus graves dont un homme peut se rendre coupable envers ses propres parents <ref> Pulsatusve parens et fraus innexa clienti. Enéide, VI, 609. </ref>. A Rome, comme à Jérusalem, ces sentiments étaient renforcés par le respect des droits de l'hospitalité si fort en honneur dans l'antiquité, surtout dans le monde oriental.
Le <i>gher</i> qui nous occupe est dont le noachide dans ses rapports avec la société israélite régie par la loi de Moïse. Nous disons <i>noachide</i> pour suivre l'opinion prépondérante des Docteurs, qui, pour conférer la qualité de <i>gher thoschab</i> ou prosélyte de la porte, exigent la profession entière des lois de Noé. D'après l'opinion plus large encore de R. Méir, il suffisait que le Gentil renonçât au polythéisme pour jouir des privilèges du <i>gher thoschab </i><ref> <i> Aboda Zara </i> . 64 <super> b </super> </ref> Notre définition de ce mot nous donne toutefois mieux que cette dernière la clef d'une règle pratique assez singulière que la Tradition nous a conservée relativement à l'admission des prosélytes de la porte; nous voulons parler de celle d'après laquelle le <i>gher thoschab</i> n'existe que lorsque le jubilé est en usage <ref><i> Arachin</i>, 29 <super> a </super> </ref>. Or, comme il est généralement reconnu que la loi du jubilé n'est en vigueur que lorsque Israël se trouve en possession de sa patrie, il s'ensuit que, d'après ce principe rabbinique, il n'y aurait de <i>gher thoschab</i> possible que si les Juifs jouissent de leur indépendance politique. Mais quel est le sens exact de la règle tracée par les Rabbins? Vise-t- elle d'une manière absolue l'acceptation du prosélyte de la porte ou a-t-elle uniquement<ref> Page 596 </ref> trait aux droits attachés à sa conversion et qu'il ne pouvait réclamer que tant qu'Israël était indépendant?
commis par Maïmonide et Arabad <ref> Maïmonide, Issur Maïmonide Bia, XIV, 8 </ref> se divisent sur l'interprétation de ce dernier contre principe. Pour le premier, c'est seulement quand Israël réunit les Gabaonitesconditions requises pour la célébration du jubilé que le noachisme, cette forme intermédiaire entre le polythéisme et le judaïsme, est possible et légitime; en dehors de ces conditions, le mosaïsme ne connaît pas d'autre prosélyte que le <i>gher tsédek </i> ou prosélyte de justice. « Voilâ, disait‑ou Le second croit au contraire que les Docteurs se bornent à affirmer la mise en contemplant leur supplicevigueur des lois relatives au prosélyte de la porte et dont la première est celle de l'assistance fraternelle à laquelle il a droit seulement lorsque le jubilé peut se célébrer, es mais qu'ils n'ont aucunement l'intention de nier la légitimité de cette forme de conversion dans quelque autre circonstance que ce soit. En cherchant à pénétrer le sens de ces opinions différentes, nous voyons que si Maïmonide subordonne l'admission des prosélytes de la porte à la liberté politique d'Israël, il n'a valu aux fils d'autre but que de sauvegarder le monothéisme israélite des dangers auxquels le courant de ces demi prosélytes les pouvait exposer. Tant que le jubilé existe, c'est-à-dire tant que l'indépendance des Juifs est intacte et que la nation israélite garde un roi centre politique capable d'opposer une force de résistance à toute atteinte portée à l'autonomie religieuse, il n'y a pas à craindre que cette religion intermédiaire entre le paganisme et l'hébraïsme vienne absorber celui-ci et substituer à la témérité loi de Moïse un universel noachisme, comme le christianisme tenta de le faire précisément quand l'unité politique d'étendre la main Israël fut sur le point de disparaître. Mais dans des prosélytes volontaires (conditions extérieures moins favorables, chacun comprend le péril que le judaïsme pouvait courir en face d') ». Quelle une forme de culte légitime telle que soit la valeur historique du &ille noachisme, il témoigne et c'est là apparemment le motif de la haute estime et des formidables garanties dont le prosélyte ôtait entouré restriction apportée par la Loi et ses ministres dans Tradition, d'après Maïmonide, à l'admission des prosélytes de la société israéliteporte.
Le prosélyte (font nous parlons était certes dans nue situation différente de Si cette interprétation a pour elle le sens littéral du principe talmudique, celle da client, à Rome, vis‑à‑vis (Io son patron. Le rapprochement toutefois ne laisse pas d'être intéressant. « Maudit soit, dhadt~on, le patron qui trompe le client (') » et l'horreur quArabad s'inspiraît cette trahison appuie de la confiance se perpétue jusqu'au temps de Virgils qui mettait ce crime son côté sur la même ligne cette considération importante que les fautes les plus graves dont un homme peut se rendre coupable envers ses propres parents (~). A Roirele<i> gher thoschab</i>, comme à Jérusalem, cas sentiments étaient renforcés par le respect des droits ce nom de Phospi­talité si fort en honneur dairs <i>thoschab</i> l'antiquitéindique d'ailleurs, suppose évidemment, surtout dans le monde oriental. Le gher qui ainsi que nous occupe est dont le noachide disions dans la définition du mot, un ensemble de droits et de devoirs inhérents à la résidence du prosélyte dans ses rapports avec la société patrie israélite régie pu . Or <ref> Page 597 </ref> ces devoirs et ces droits n'ont assurément plus aucune raison d'être quand la loi de Mohiepatrie israélite cesse d'exister. Nous disons noachide pour suivre l'opinion prépondérante des LecteursEn effet les Docteurs, quieu formulant leur règle, pour conférer la qualité ont employé à dessein le nom de gker <i>gher thoschab ou prosélyte </i> et non celui de la portenoachide (<i>ben Noah</i>), exigent la profession entière des fois de Noébien que ce dernier soit aussi fréquent sinon plus commun que le premier dans le Talmud. DLa raison en est simple; c'après l'opinion plus largo encore est que le nom de <i>ben Noah</i> (Noachide) désigne un état indépendant de U. Môlela nationalité juive et par conséquent des vicissitudes auxquelles celle-ci peut être sujette, il suffisait tandis que le Goutil renonçât au polythéisme pour jouir des privilèges titre de <i>gher thoschab</i> représente la position du gher thoitokal, (~). Notre définition Noachide vis-à-vis de ce mot nous donne toutefois mieux que cette dernière la clef société politique d'Israël. Deux choses aussi distinctes qu'une règle pratique assez singulière que la Tradition nous a conservée relativement à, situation exclusivement politique et un état purement religieux ne sauraient donc être confondues et voilà pourquoi l'admission des prosélytes opinion de la porte; Maïmonide nous voulons parterde celle dparait manquer de base solide, quand il tire cette conclusion qu'après laquelle le gh" thoechab nactuellement « lors même qu'existe que lorsque le jubilé est en usage 0). Or, comme il est généralement reconnu que un Gentil accepterait toute la loi du jubilé nest en vigueur que lorsque Israël se trouve en possession (le sa patrie, il smosaïque à l'exception d'ensuit queun seul des plus minimes préceptes des Rabbins, d%près ce principe rabbiniqueIl ne doit pas être accepté <ref> Issuré bia, il n'y aurait de gker th68chab possible que si les Juifs jouissent do leur indépendance politiqueXIV. 8. </ref>». Mais quel Ce qui est vrai pour le sens exact prosélyte de la règle tracée par les Rabbinsl Vise‑t‑elle d'une manière absolue justice ne l'acceptation du est en aucune façon pour le prosélyte de la porte on a‑t‑ulle uniquedont nous connaissons la position particulière à l'égard des divers commandements du judaïsme.
Il convient de faire remarquer qu'un ancien auteur donne complètement raison à R. Abraham dans cette question. Voici comment il s'exprime. « Ce qui a été dit de l'acceptation du <i>gher thoschab </i> uniquement quand la loi du jubilé est en vigueur doit être entendu en ce sens qu'à toute autre époque, il n'y a pas pour nous d'obligation de pourvoir à sa subsistance; ce devoir existe seulement lorsque l'Israélite est indépendant. Mais quant à le recevoir et à l'introduire sous les ailes de la Divinité, c'est ce que nous pouvons faire en tout temps <ref> Caftor Vafarah </ref>».
Il se pourrait aussi, et cette explication fort logique a l'avantage de concilier les deux interprétations, que les Docteurs talmudiques et après eux Maïmonide, n'aient voulu dire qu'une chose: c'est qu'il ne saurait y avoir aujourd'hui pour le <i> gher thoschab</i> d'acceptation officielle de la part d'Israël comme il en existait autrefois, alors que cette réception impliquait pour les Israélites un devoir de pourvoir aux besoins de ce prosélyte. C'est ce que dit Friedenthal, lorsqu'il écrit: « Le prosélyte de la porte existe encore aujourd'hui, <ref> Page 598 </ref>bien que le tribunal rabbinique n'ait plus à prononcer son acceptation officielle comme le dit Maïmonide, et les peuples européens ne sont pas autre chose que des prosélytes de la porte »<ref> Yesod addat, vol. I, p. 30. L'auteur cite Aramban, Nachmanide, au lieu de Maïmonide, mais c'est par erreur. </ref>
J.1~.t a 154.
 
Patronna, ai client! foculan fecarit, sacer tata.
 
Pulsatumva Parons et trous inue~ attend. Enéide, VI, 609,
 
0) Abats Zar4. 64b.
 
0) A,«,hi,, 22‑,
 
 
rEs DEUX p RogiéL=Es 51)7
 
ment trait aux droits attaches à sa conversion et qu'il ne pouvait réclamer que tant q'Ilsraël était indépendant?
 
Maimonide et Ambad (') se divisent sur l'interprétation de ce principe. Pour le premier, c'est seulement quand Israël réunit les conditions requises pour la célébration du jubilé que le moichisme, cette forme intermédiaire entre le polythéisme ~ et le judaisme, est possible et légitime; en dehors de ces conditions, le mosaïsme ne connaît pas d'autre prosélyte que le yker tsédek on prosélyte de justice. Le second croit au contraire que les Docteurs se bornent à, affirmer la mise en vigueur des lois relatives au prosélyte de la porte et dont la premiere est celle de Passistance fraternelle àlaquelle il a droit seulement lorsque le jubile peut se célébrer, mais qu'ils n'ont aucunement l'intention de nier la légitimité de cette forme de conversion dans quelque autre circonstance que ce soit. En cherchant à pénétrer le sens de ces opinions différentes, nous voyons que si Maïmonide subordonne l'admission dos prosé­lytes de la porte à la liberté politique d'Israël, il n'a d'autre but que de sauvegarder le monothéisme israélite des dangers auxquels le courant de ces demi‑prosélyt" les pacavait exposer. Tant que le jubilé existe, c'est‑à‑dire tant que l'indépendance des Juifs est intacte et que la nation israélite garde nu contre politique capable d'opposer une force de résistance à toute atteinte portée à Vmà0~ moule religieuse, il n'y a pas à craindre que cette religion inter­médiaire entre le paganisme et l'hébraïsme vienne absorber celui‑ci et substituer à la loi de Moïse un universel noachisme, comme le ohristianisme tenta de le faire précisément quand l'unité politique d'Israël fat sur le point de disparaitre. Mais dans des conditions extérieures moins favorables, chacun comprend le péril que le judaïsme pouvait courir en face d'une forme de culte légitime telle que le noachisme, et &est là apparemment le motif de la restriction apportée par la Tradition, d'aprës Maimonide, à Padmission des prosélytes dû la porte.
 
Si cette interprétation a pour elle Io sens littéral du principe talmudique, celle d'Arabad s'appuie de son côté sur cette consi~ dération importante que le gher thosekab, comme ce nom de thosekab l'indique d'ailleurs, suppose évidemment, ainsi que nous le disions dans la définition du mot, un ensemble de droits et de devoirs inhérents à la résidence du prosélyte dans la patrie israélite. Or
 
 
508 tA toi
 
 
ces devoirs et ces droits n'ont assurément Plus aucune raison d'être quand la patrie israêlitô cesse d'exister. En effet les Docteurs, eu formulant troc règle, ont employé à dessein le nom de gher thogchab et non celui de noachidû (bes Noah), bien que ce dernier soit aussi fréquent sinon plus commun que le premier dans le Talmud. La raison en est simple; c'est que le nom do ben Noal, (Noachide) désigne un état indépendant de la nationalité juive et par conséquent des vicissitudes auxquelles celle‑ci peut être sujette, tandis que le titre de gker thoavhab représente la position du Noachide vi~â‑vi8 de la sociétê politique d'Israël. Deux choses aussi distinctes quInu situation exclusivement politique et on état parement reli. gieux ne sauraient donc être confondues et voilà, pourquoi l'opinion de Maimonide nous parait manquer du base solide, quand il tire cette conclusion quactuellement . lors même qu'un Gentil scoop­terait toute la loi mosaïque à l'exception d'un seul des plus mi­aimes préceptes des Rabbins, Il ne doit pas être accepté (~) >. Ce qui est vrai pour le prosélyte de justice ne l'est en aucune façon pour Io prosélyte de la porte dont nous connaissons la position particulière 1 Pêgmd (les divers commandements du judaïsme.
 
Il convient de faire remarquer qu'un ancien auteur donne aura­plûtemant raison à R. Abraham dans cette question. Voici comment il s'exprime. ~ Ce qui a été dit de l'acceptation du gh~ thoscl&ab uniquement quand la loi du jubilé est au vigueur doit être entendu en ce sens qulâ toute autre époque, il Wy a pu pour nous d1obli~ galion de pourvoir à sa subsistance; ce devoir existe seulement lorsque Plitu israélite est indépendant. Mais quant à le recevoir et à, Pintroduire sous les ailes de la DivirW, c'est ce que nous pouvons faire en tout temps (') ~‑
 
Las pourrait aussi, et cette explication fort logique a Favantage de concilier les deux interprétations, que les Docteurs talmudiques et après eux Maimonide, n'aient voulu dire qu'une chose: c'est «H ne saurait y avoir aujourd'hui pour Io gher thochab d'as­reptation officielle de la part dIsraël comme il en existait autrefois, alors que cette réception impliquait pour les Israélites un devoir de pourvoir aux besoins de ce prosélyte. C'est ce que dit Friedenthal, lorsqu'il écrit: « Le prosélyte de la porte existe encore aujourd'hui,
 
 
(1) issaê bia, xiv, 8,
 
(1) oft,, v.f.~.h.
 
 
LES DEITX PROSÉLYTE§
 
bien que le tribunal rabbinique n'ait plus à prononcer son accop­tation ofucielle comme le dit Maimonide, et les peuples européens ne sont pas autre chose que des prosélytes de la porte > (1)_
==References==

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42
Changes - Hareidi English

Changes


Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42