Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - Unité et diversité"

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CHAPITRE SEPTIÈME
  
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LA RELIGION UNIVERSELLE
  
Il existe donc, d'sprès les enseignements du judaïsme, nos loi mosaïque à laquelle Israil seul est Roumis et une loi universelle, appelêe par les Rabbins noachide et destinée à tout le reste de l'humanité, double aspect d'une seule et même Loi divine, cest là ce qui résulte, eroyons‑nous, de toutes nos précédentes études. Mais cela n'est‑il pas en contradiction avec notre conception de l'unité do genre humain? En réalité, la solution de la difficulté se trouve dans robjection. elle‑môme.
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DANS LA DOCTRINE DU JUDAÏSME
  
Qu'est‑ce en effet que l'humanité? Sans doute, &est une unité véritable comme nous l'avons démontré, mais elle offre aussi des variétés incontestables et, Pm conséquent, la Loi doit présenter également cette double qualité d'unité, afin de répondre à ce qu'il y a de foncièrement uniforme dans le genre humain, et de diversité, alla de satisfaire d'autre part les tendances variées que manifeste la nature luanaine dans ses grandes divisions ethniques et gêo~ graphiques, aussi bien que dans ses différences nationales et indî~ viduelles. Cela est si vrai que nous voyons des philosophes rotin­malignes confirmer notre théorie tout en partant d'autres principes que les nôtres. Cantoui, par exemple, rattache la dualité de la loi
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LA LOI NOACHIDE
  
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commune et particulière, d'un côté à, la nature universelle et omis­tante des hommes à laquelle correspondent, dans Vordre des choses, certaines lois immuables, régulatrices de tous les changements, et de l'autre côté, aux variations successives de l'humanité, on pourrait ajouter aussi pins exactement aux modifications même simultanées dont celle‑ci nous présente le spectacle (').
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Il existe donc, d'après les enseignements du judaïsme, une loi mosaïque à laquelle Israël seul est soumis et une loi universelle, appelée par les Rabbins <i>noachide</i> et destinée à tout le reste de l'humanité, double aspect d'une seule et même Loi divine. C'est là ce qui résulte, croyons-nous, de toutes nos précédentes études. Mais cela n'est-il pas en contradiction avec notre conception de l'unité du genre humain? En réalité, la solution de la difficulté se trouve dans l'objection elle-même.
  
Toutes les branches de l'activité Immaine s'accordent avec les témoignages de l'histoire universelle pour nous montrer que les différentes races avec leur génie spécial, leurs aptitudes variées, et tous les groupements humains diversement conditionnés pu les traditions, les besoins, les influences du milieu sont le résultat de causes préhistoriques qui ont façonné la nature physique et morale des hommes et imprimé un sceau particulier sur toutes les mani­festations do la vie sociale. S'il en est ainsi, la manière de c«n~ eevoir la vêritê religieuse et la forme du culte doit nécessairement différer selon les temps et, les lieux et, tout en demeurant leva­,îable dans les principes fondamoutanx répondant au caractûre gênéral de l'humanité, la religion doit prendre aussi chez les divers peuples de la terre les aspects qui s'harmonisent le mieux avec leur tempérament particulier. « Il y a, dit Maraile Ficin, mie re­ligion naturelle, patrimoine commun da genre humain (c'est ce que nous appelons la vraie religion catholique on noachide) et tous les cultes ont quelque chose de bon ~. D ajoute que la diversité des religions est harmonieuse et contribue à la beauté du monde moral. Nous avoue cité à ce propos les paroles non moins éloquentes d'autres écrivains et notamment celles de Symmaque qui les ré­sommet toutes: < Le mystûre dont il s'agit est trop grand pour quo Phomme y puisse parvenir par un seul chemin >.
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Qu'est-ce en effet que l'humanité? Sans doute, c'est une unité véritable comme nous l'avons démontré, mais elle offre aussi des variétés incontestables et, en conséquent, la Loi doit présenter également cette double qualité d'unité, afin de répondre à ce qu'il y a de foncièrement uniforme dans le genre humain, et de diversité, afin de satisfaire d'autre part les tendances variées que manifeste la nature humaine dans ses grandes divisions ethniques et géographiques, aussi bien que dans ses différences nationales et individuelles. Cela est si vrai que nous voyons des philosophes rationalistes confirmer notre théorie tout en partant d'autres principes que les nôtres. Cantoni, par exemple, rattache la dualité de la loi <ref> Page 613 </ref>commune et particulière, d'un côté à la nature universelle et consistante des hommes à laquelle correspondent, dans l'ordre des choses, certaines lois immuables, régulatrices de tous les changements, et de l'autre côté, aux variations successives de l'humanité, on pourrait ajouter aussi plus exactement aux modifications même simultanées dont celle-ci nous présente le spectacle <ref> Anthologie, Juin 1869, p. 277. </ref>
  
Mais, nous dira‑t‑on non sans une apparence de raison, ce qu'on obtient aùmi~ clesl la multiplicité des cultes et la religion mosaïque ne figure lâ et n'y peut figarci que comme une simple unité parmi tant d'autres. Enfin il n'existe entre les divers groupements reli. gieux aucun lien d'organisation soit entre eux, soit par rapport au judaïsme, en sorte que l'on ne voit pas comment tout cela peut Waccorder avec la conception d'un culte sacerdotal propre à Israël et d'une religion brique de l'humanité.
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Toutes les branches de l'activité humaine s'accordent avec les témoignages de l'histoire universelle pour nous montrer que les différentes races avec leur génie spécial, leurs aptitudes variées, et tous les groupements humains diversement conditionnés par les traditions, les besoins, les influences du milieu sont le résultat de causes préhistoriques qui ont façonné la nature physique et morale des hommes et imprimé un sceau particulier sur toutes les manifestations de la vie sociale. S'il en est ainsi, la manière de concevoir la vérité religieuse et la forme du culte doit nécessairement différer selon les temps et les lieux et, tout en demeurant invariable dans les principes fondamentaux répondant au caractère général de l'humanité, la religion doit prendre aussi chez les divers peuples de la terre les aspects qui s'harmonisent le mieux avec leur tempérament particulier. « Il y a, dit Marsile Ficin, une religion naturelle, patrimoine commun du genre humain (c'est ce que nous appelons la vraie religion catholique ou <i>noachide</i>) et tous les cultes ont quelque chose de bon ». Il ajoute que la diversité des religions est harmonieuse et contribue à la beauté du monde moral. Nous avons cité à ce propos les paroles non moins éloquentes d'autres écrivains et notamment celles de Symmaque qui les résument toutes: « Le mystère dont il s'agit est trop grand pour que l'homme y puisse parvenir par un seul chemin ».
  
L'accord est cependant plus aisé qu'on ne le pense. D'abord il suffirait à la rigueur pour le but que nous mous proposons, qui
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Mais, nous dira-t-on non sans une apparence de raison, ce qu'on obtient ainsi, c'est la multiplicité des cultes et la religion mosaïque ne figure là et n'y peut figurer que comme une simple unité parmi tant d'autres. Enfin il n'existe entre les divers groupements religieux aucun lien d'organisation soit entre eux, soit par rapport au judaïsme, en sorte que l'on ne voit pas comment tout cela peut s'accorder avec la conception d'un culte sacerdotal propre à Israël et d'une religion laïque de l'humanité.
  
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L'accord est cependant plus aisé qu'on ne le pense. D'abord il suffirait à la rigueur pour le but que nous nous proposons, qui <ref> Page 614 </ref>est de démontrer les tendances universalistes du judaïsme, il suffirait, disons-nous, que les Juifs se fussent bien réellement fait de leur propre religion l'idée que nous indiquons, quelque opinion que professe d'ailleurs à cet égard la science indépendante. En second lieu, les savants eux-mêmes sont loin de nous contredire, car ils reconnaissent aussi sous la variété des cultes un fonds commun à tous. N'est-ce pas là déjà, une dualité? Nous disons précisément que la religion d'Israël est la gardienne de ce fonds commun, qu'elle se modèle sur lui et qu'en tout cas elle sert à relier entre elles toutes les autres religions réunies ainsi au sein du judaïsme comme dans leur foyer et leur centre.
  
(~) Ath,l.gi., Jai. 186U, p. 277.
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Nous avons rapporté plus haut les paroles de Philon et de Josèphe déclarant l'un et l'autre que les lois de Moise se trouvent partout et que tous les peuples y ont puisé, soit pour les dogmes, soit pour la pratique. C'est faute d'avoir saisi le sens de cette allusion que l'on a cru pouvoir reprocher à l'un et à l'autre un «excès de naïveté qui fait peu d'honneur à leur jugement <ref> Nicolas, Revue de l'histoire des religions, tome V, p. 323. </ref> ». L'accusation serait fondée, si les deux philosophes avaient eu en vue le mosaïsme proprement dit, quoique à vrai dire, même dans ce sens plus restreint, on puisse retrouver, comme les découvertes modernes en font foi, des analogies aussi nombreuses que surprenantes dans les religions les plus lointaines et les plus disparates. Mais telle n'était point la prétention des deux Juifs hellénistes. Jamais un Israélite, si peu versé qu'il fût dans la connaissance de sa religion, n'aurait dit que les lois de Moïse ont été imitées partout, et encore moins qu'elles sont obligatoires pour tout le monde. La distinction entre le noachisme et le mosaïsme était élémentaire en Israël et personne n'aurait méconnu les principes du judaïsme au point d'approprier la religion noachide à la nation israélite ou d'étendre les lois mosaïques à toute la Gentilité. Le christianisme seul nous présente à ses origines l'exemple de cette double erreur qui a consommé la rupture entre l'Eglise et la Synagogue. Celle-ci au contraire a toujours maintenu fermement la distinction entre les deux lois et de leur côté, Josèphe et Philon, quelles que fussent d'ailleurs leurs idées particulières, y demeuraient l'un et l'autre fidèles. Renan a bien saisi la véritable intention des deux Juifs hellénistes: il a vu dans leurs paroles la trace de la croyance à cette religion universelle que le judaïsme enseignait sous le nom de <i>noachisme</i>. <ref> Page 615 </ref>
  
 
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est de dêmontrer les tendances universalistes du judaïsme, il suf­firait, disons‑nous, que les Juifs se fassent bien réellement fait de leur propre religion l'idée que nous indiquons, quelque opinion que professe d'ailleurs à cet égard la science indépendants. En second lieu, les savants eux‑mômes sont loin de nous contredire, car ils reconnaissent aussi sous la variété des cultes son fonds commun àtous. N'es&ee pas là déjà, une dualité? Nous disons précisément que la religion d'Israël est la gardienne de ce fonds commun, qu5ellù se modêle sur lui et qu'en tout cas elle sert à relier outre elles toutes les autres religions réunies ainsi au sein clajadaïsme comme dans leur foyer et leur centre.
 
 
Nous avons rapporté plus haut les paroles de Philon et de Josmphe déclarant l'un et l'autre que les lois de Moise se trouvent partout et que tous les peuples y ont puisé, soit pour les dogmes, soit pour la pratique. C'est faute d'avoir saisi le mens de cette allusion que l'on a cru pouvoir reprocher à l'un et à Poutre un < cxcês de naïveté qui fait pou d'honneur à leur jugement (1) ». L'accu. sation serait fondée, si les deux philosophes avaient en en vue le mosaïsme proprement dit, quoique à, vrai dire, même dans ce sens plus restreint, on puisse retrouver, comme les découvertes modernes en font foi, des analogies aussi nombreuses que surprenantes dans les religions les plus lointaines et les plus disparates. Mais telle n'était point la prétention, des deux Juifs hellénistes. Jamais un Israélite, si peu versé qu'il fût dans la connaissance de sa religion, n'aurait dit que les lois de Moise ont été imitées partout, et encore moins qu'elles sont obligatoires pour tout le monde. La distinc. tion entre le machisme et le mosaïsme était élémentaire en Israël et personne n'aurait méconnu les principes du judaïsme au point d'approprier la religion mmachide à la nation israélite ou d'étendre les lois mosaïques à toute la Gentilit6. Le christianisme seul nous présente à, ses origines l'exemple de cette double erreur qui a consommé la rupture entre IlEglise et la Synagogne. Celle‑ci au contraire a toujours maintenu fermement la distinction entre les deux lois et de leur côté, Josèphe et Philon, quelles que fassent d'ailleurs leurs idées particullêres, y demeuraient Pua et l'autre Mêles. Renan a bien saisi la véritable intention des deux Juifs hellénistes: il a vu dans leurs paroles la trace de la croyance à
 
 
cette religion universelle que le judaïsme enseignait sous le nom de noackùme.
 
 
 
 
(') Ni~1m, Itevue de Phistoire des religions, tome vl p, 328.
 
  
 
==References==
 
==References==

Latest revision as of 18:47, 2 August 2010

CHAPITRE SEPTIÈME

LA RELIGION UNIVERSELLE

DANS LA DOCTRINE DU JUDAÏSME

LA LOI NOACHIDE

I.

Unité et diversité.

Il existe donc, d'après les enseignements du judaïsme, une loi mosaïque à laquelle Israël seul est soumis et une loi universelle, appelée par les Rabbins noachide et destinée à tout le reste de l'humanité, double aspect d'une seule et même Loi divine. C'est là ce qui résulte, croyons-nous, de toutes nos précédentes études. Mais cela n'est-il pas en contradiction avec notre conception de l'unité du genre humain? En réalité, la solution de la difficulté se trouve dans l'objection elle-même.

Qu'est-ce en effet que l'humanité? Sans doute, c'est une unité véritable comme nous l'avons démontré, mais elle offre aussi des variétés incontestables et, en conséquent, la Loi doit présenter également cette double qualité d'unité, afin de répondre à ce qu'il y a de foncièrement uniforme dans le genre humain, et de diversité, afin de satisfaire d'autre part les tendances variées que manifeste la nature humaine dans ses grandes divisions ethniques et géographiques, aussi bien que dans ses différences nationales et individuelles. Cela est si vrai que nous voyons des philosophes rationalistes confirmer notre théorie tout en partant d'autres principes que les nôtres. Cantoni, par exemple, rattache la dualité de la loi [1]commune et particulière, d'un côté à la nature universelle et consistante des hommes à laquelle correspondent, dans l'ordre des choses, certaines lois immuables, régulatrices de tous les changements, et de l'autre côté, aux variations successives de l'humanité, on pourrait ajouter aussi plus exactement aux modifications même simultanées dont celle-ci nous présente le spectacle [2]

Toutes les branches de l'activité humaine s'accordent avec les témoignages de l'histoire universelle pour nous montrer que les différentes races avec leur génie spécial, leurs aptitudes variées, et tous les groupements humains diversement conditionnés par les traditions, les besoins, les influences du milieu sont le résultat de causes préhistoriques qui ont façonné la nature physique et morale des hommes et imprimé un sceau particulier sur toutes les manifestations de la vie sociale. S'il en est ainsi, la manière de concevoir la vérité religieuse et la forme du culte doit nécessairement différer selon les temps et les lieux et, tout en demeurant invariable dans les principes fondamentaux répondant au caractère général de l'humanité, la religion doit prendre aussi chez les divers peuples de la terre les aspects qui s'harmonisent le mieux avec leur tempérament particulier. « Il y a, dit Marsile Ficin, une religion naturelle, patrimoine commun du genre humain (c'est ce que nous appelons la vraie religion catholique ou noachide) et tous les cultes ont quelque chose de bon ». Il ajoute que la diversité des religions est harmonieuse et contribue à la beauté du monde moral. Nous avons cité à ce propos les paroles non moins éloquentes d'autres écrivains et notamment celles de Symmaque qui les résument toutes: « Le mystère dont il s'agit est trop grand pour que l'homme y puisse parvenir par un seul chemin ».

Mais, nous dira-t-on non sans une apparence de raison, ce qu'on obtient ainsi, c'est la multiplicité des cultes et la religion mosaïque ne figure là et n'y peut figurer que comme une simple unité parmi tant d'autres. Enfin il n'existe entre les divers groupements religieux aucun lien d'organisation soit entre eux, soit par rapport au judaïsme, en sorte que l'on ne voit pas comment tout cela peut s'accorder avec la conception d'un culte sacerdotal propre à Israël et d'une religion laïque de l'humanité.

L'accord est cependant plus aisé qu'on ne le pense. D'abord il suffirait à la rigueur pour le but que nous nous proposons, qui [3]est de démontrer les tendances universalistes du judaïsme, il suffirait, disons-nous, que les Juifs se fussent bien réellement fait de leur propre religion l'idée que nous indiquons, quelque opinion que professe d'ailleurs à cet égard la science indépendante. En second lieu, les savants eux-mêmes sont loin de nous contredire, car ils reconnaissent aussi sous la variété des cultes un fonds commun à tous. N'est-ce pas là déjà, une dualité? Nous disons précisément que la religion d'Israël est la gardienne de ce fonds commun, qu'elle se modèle sur lui et qu'en tout cas elle sert à relier entre elles toutes les autres religions réunies ainsi au sein du judaïsme comme dans leur foyer et leur centre.

Nous avons rapporté plus haut les paroles de Philon et de Josèphe déclarant l'un et l'autre que les lois de Moise se trouvent partout et que tous les peuples y ont puisé, soit pour les dogmes, soit pour la pratique. C'est faute d'avoir saisi le sens de cette allusion que l'on a cru pouvoir reprocher à l'un et à l'autre un «excès de naïveté qui fait peu d'honneur à leur jugement [4] ». L'accusation serait fondée, si les deux philosophes avaient eu en vue le mosaïsme proprement dit, quoique à vrai dire, même dans ce sens plus restreint, on puisse retrouver, comme les découvertes modernes en font foi, des analogies aussi nombreuses que surprenantes dans les religions les plus lointaines et les plus disparates. Mais telle n'était point la prétention des deux Juifs hellénistes. Jamais un Israélite, si peu versé qu'il fût dans la connaissance de sa religion, n'aurait dit que les lois de Moïse ont été imitées partout, et encore moins qu'elles sont obligatoires pour tout le monde. La distinction entre le noachisme et le mosaïsme était élémentaire en Israël et personne n'aurait méconnu les principes du judaïsme au point d'approprier la religion noachide à la nation israélite ou d'étendre les lois mosaïques à toute la Gentilité. Le christianisme seul nous présente à ses origines l'exemple de cette double erreur qui a consommé la rupture entre l'Eglise et la Synagogue. Celle-ci au contraire a toujours maintenu fermement la distinction entre les deux lois et de leur côté, Josèphe et Philon, quelles que fussent d'ailleurs leurs idées particulières, y demeuraient l'un et l'autre fidèles. Renan a bien saisi la véritable intention des deux Juifs hellénistes: il a vu dans leurs paroles la trace de la croyance à cette religion universelle que le judaïsme enseignait sous le nom de noachisme. [5]


References

  1. Page 613
  2. Anthologie, Juin 1869, p. 277.
  3. Page 614
  4. Nicolas, Revue de l'histoire des religions, tome V, p. 323.
  5. Page 615