Israël et L'Humanité - L'Universalisme biblique

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L'Universalisme biblique.


Le judaïsme, soit pu ce que nous apprennent ma écrite eurês, soit pu ce que nous enseignent ses rabbius~ a‑t‑il ou pleinement conscience que le Dieu qu'il proclamait était bien le Dieu universell Il suffit douvn«r le recueil des psaumes et les livres prophétiques pour en trouver de nombreux et éclatants têmoignurges.

« Du levant au couchant le nom de IlEternel est célébré »

Il ne faut pu croire que le mot mabo employé ici indique Pheure du coucher du soleil plutât que la couchant; il s'emploie dans les deux sens et nous le trouvons avec la seconde weeption dans le célébra passage de Malachie que nous allons citer. Le verset suivant noue paralt faire une allusion évidenté au « Dieu Très‑hant, »au Dieu suprême par tous adoré. « LEternel est élevé au‑dessus de toutes les nations; sa gloire est au‑dessus des oe . eux >.

Le Puume vur semble reconnaître impliaitement que le vrai Dieu, d'une maàiêr~ on de l'autre, est universellement adoré. L'homme4 wmpmê aux splendeurs du firmament, n'est que néant et calma­dent en réalité il n'est rien qui égale sa grandeur. Tout dans la création matérielle plie wu@ sa domination et les anges lui sont à peine supérieurs, pmce queil est la voix intelligente qui proclame


G,.ê", xxv, 22.

J,91, U, 28. Po. C"", 3.


110 DIEU


partout i6bu la majesté et la souveraine puissance du Créatur: c Eternel, notre Dieu, que ton nom, est magnifique sur toute la terre! ».

Mais nom avons hâte d'en venir au témoignage décisif de Vnui­verselle adoration du vrai Dieu. Nous n'en pouffions souhaiter de plu beau, de plu expressif. Le souffle d'universalisme y est tel qu'Israël semble metê à Parriêro‑plan pour ne laisser paraltre que rhumanité dans son ensemble et, sa qui est plu êtouassât encore, l'humanité païenne. Olest le prophète Malachie qui, à une époque de décadence gênârale, a rivalisé avec les aigles de la prophétie, Isaïe et Ezéohiel, dans leurs yole les plus sublimes, et ajouté pu ce pusage incomparable un joyau précieux entre tous à la couronne d'Israël. Il commence par se plaindre du mépris qu'on affectait pour l'autel modeste élevé, après Zorobabel, à la plue de Punaisa. Pour un temple si peu grandiose on pensait qu'une victime pré­sautant quelque tache était bien suffisante. , Offre‑la doue à ton gouverneur! Te recevra‑t‑il bien, te fera‑t‑il bon accueill (1) » Amère allusion à Passervissement dans lequel le gouvernement persan tianait alors les Juifs. Plutôt que de profaner ainsi le sanctuaire de PEtemeli que Won forme‑t‑on les portes! c Je ne prends aucun plaisir en vous, dit IlEternel des armées, et les offrandes de votre main ne me aont point agréables C). » Quel langage le prophète va‑t‑il donc faire entendre au nom du Dieu national qui, ayant mis en Israël toutes ses complaisances, tenait pour rien, à ce qu'on prétend, le reste da monde t Il s'exprime de toile façon que oe "ni passage suffirait à confondre ceux qui osent nous parler ainsi du particularisme juif. c Depuis le lieu où le soleil se lève jusqulâ l'endroit où il se couche, mon pom'est grand parmi les aurions, et en tout lieu on brûle de Peneene en l'honneur de mon nom et Von présente des offrandes pures, car grand est mon nom parmi les gentils4 dit IlEternel du armées » 0). Non seulement, pour ce juif qui parle, l'humanité n'est pas exclue des préoccupation& di­vinas, mais cette fois‑ci eut Israël lui‑même qui semble Vôtre, du moins la rejection posslible du peuple élu est indiquée si claire­ment que les apôtres chrétiens ulont eu plus tard qulâ transformer en arrêt Irrévocable et odieux ce qui Wut ici qu'une menace con­ditionuelle inspirée par l'amour blessé.


(1) Malachie, ', 8.

(2) lbid» v«s. 10*

(4) Ibid. v«,. 11.


LB DIEU UNrVERBEL lit


Il y a dans Jérémie un passage qu'on peut à juste raison rap­incuber de celui de Malachie. , Nul n'est semblable à..toi, ô Eternal! Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance. Qui ne te craindrait, mi des ~&tkmsI C'est à toi que la crainte ut due. Oui, parmi tous les sages des gentils et dans tous leurs royaumes on dit: Nul n'est semblable à toi 1 > (~) Les mots que nous soulignons

ne se trouvent pu dans le texte, mais ils nous paraissent toutefois indispensables pour rendre la véritable sens de ce passage rédigé dans le style ellyptique familier à PhAbren. Imagine‑t‑on en effet Une idée plus mesquine, plus éloignée du ton auquel nous ont

habituée les prophêtea quand ils nous parlent de la grandeur divine, que de célébrer le Oruteur du ciel et de la terre en disant qu'il est sans égal parmi les sages des national Les versets qui suivent ne laissent d'alilleura aucun doute sur la véritable interprê‑

tation de ce passage déjà, contenue par Maimonide et aussi par le Zoher. Après avoir reconnu ce qu'il y a de bon et de vrai dans

les religions païennes, le culte universel de Dieu, le prophête condamne comme R Convient Permur qui dêdgure ce culte et qui Consiste à incarner dans l'idole de bois la divinité que Pou veut adorer.

Le verset de Zacharie qui annonce le triomphe futur du mo.

nothéisme implique bien également qu'il existe des maintenant une certaine Connaissance de ‑Dise chu les gentils. c L'Eternel sera

roi de toute la terre. En ce jour‑là, PEternel sera un et un sera son nom > (2). Oela ne peut signifier qu'une Chose, à savoir que le nom de Dieu, c'est‑à‑dire son véritable caractêre, plus ou moins

méconnu présentement par des peuples qui l'adorent encore sous de faux nonùs, autrement dit de fausses représentations, sera fins‑

lement reconnu par tous et universellement adoré. Nous citerons à Pappui de Cette interprétation deux passages fort remarquables des psaumes.

Le Premier nous est fourni pu le Psaume XLV= Composé au retour d'une expédition des Israélites avec les Phéniciens ». LIBternel est grand, il est Pobjet de toutes les louanges... Voici, les mis (&est‑â.dire apparemment Salomon et Harem) S'étaient Concertée: ils n'ont fait que passer ensemble; ils ont regardé, tout stupéfidtè... 0 Dieu! nous pensons à ta bonté au milieu de ton


Jdrêt, ', 6, 7. zoh" s"L NkAp".


DIEU


temple. comme ton nom, ô Dieu! ainsi ta louange retentit jusqu'aux extrémités de la terre ». Lu Israëlitu à leu retour exprimaient àonc leur étonnement d'avoir retrouvé le nom et la louange du vrai Dieu jusque dans 165 plus lointaines contrées.

L'autre Passage auquel nous faisons allusion su trouve au Psaume Lmxvn. < je proclame pEgypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent. Voici, la pays des Philistins, Tyr, avec l'EthioPie; c'est là qu?ils "nt née. Et de Sion il cet dit: Tom y sont nés, et c'est le Très‑Ilaut qui Paffermit. L'Etemel compte en inscrivant les peuples: clest là quUls Sont nés 1. Sans doute le psalmiste Mit resSertir dans ce dernier verset le petit nombre des païens crai­gnant Dieu et qui peuvent être pu conséquent considérés comme slib; étaient eux‑mêmes dis de Sion, mais il réconnalt non mains expressément qu'il en existe et qWainsi de vrais adorateurs de Dieu se renwntrent chu tom les peuples.

References