Israël et L'Humanité - La Providence divine dans le gouvernement des nations
IV.
La providence divine dans le gouvernement des nations.
§ 1.
Nous n'avons jusqu'à présent considéré que la justice de Dieu en général. Il nous faut maintenant examiner comment les Juifs si profondément patriotes ont conçu Dieu juge entre les peuples, défendant par sa Providence équitable les diverses nationalités.
Nous voyons tout d'abord le Dieu d'Israël intervenir dans le gouvernement intérieur des peuples gentils. Elysée, sur l'ordre de Dieu, oint et consacre Hazaël comme roi de Syrie (i, Rois, XIX, 15) et Daniel dit, d'une manière générale, que c'est Dieu qui renverse et qui établit les rois [1] On se souvient aussi des apostrophes d'Isaïe contre la tyrannie de Sennachérib. Serions-nous donc en présence des premières origines du droit international qui n'est encore aujourd'hui qu'en voie de formation? On a voulu le faire dériver du jus gentium des Romains, mais bien à tort, car les Romains considéraient leur propre empire comme aussi étendu que le monde. La vérité est qu'historiquement Moïse a été le premier à en proclamer le principe et, au point de vue philosophique, il est évident que la doctrine d'une providence universelle la contenait en germe; car si Dieu gouverne le monde des nations selon des lois inviolables, il n'y a rien de plus naturel et de plus juste que les nations soient elles-mêmes tenues d'observer ces lois dans leurs rapports mutuels.
A propos de la destruction des peuples de Canaan, nous avons vu que les Hébreux furent les exécuteurs d'un acte de justice providentielle. On peut signaler des faits analogues dans l'histoire des autres peuples. Moïse nous dit dans le Deutéronome (II, 17) que les Rephaïm furent détruits par les Ammonites précisément comme les habitants de Canaan le furent ensuite par les Hébreux. [2]Le prophète Isaïe déclare que c'est le Dieu d'Israël qui livre aux conquérants les peuples par eux vaincus [3] Dans la prophétie sur l'expédition des Persans contre Babylone, Dieu est représenté comme un général en chef [4] C'est lui qui fait venir du septentrion les nations auprès de Nabuchodonosor [5] et nous voyons que « la coupe de la colère divine » est donnée à boire indistinctement à Jérusalem et aux villes de Juda, à Pharaon, roi d'Egypte, ainsi qu'aux rois des contrées d'Arabie et du pays des Philistins [6] Ainsi Israël est englobé dans la foule des nations païennes pour recevoir comme celles-ci le châtiment de ses œuvres mauvaises. Ce principe d'égalité de traitement de la part du Dieu d'Israël est poussé si loin que, d'après la Bible, c'est de Dieu lui-même que Sennachérib a reçu la mission de subjuguer Israël.
Quelles sont, dans le judaïsme, les manifestations de ce droit international qui découle logiquement de la foi en une providence universelle, gardienne des diverses nationalités? Dieu est partout représenté dans l'Ecriture comme le souverain juge des nations. C'est un crime à ses yeux que de violer les frontières d'un pays et d'attenter à son indépendance. Tel est le reproche que le prophète Amos adresse à Damas, à Gaza, à Tyr, à Edom, à Ammon, et plus loin à Juda et à Israël eux-mêmes au même titre qu'aux Gentils. Le respect du droit des peuples était si profondément entré dans l'esprit du judaïsme que nous voyons ses prophètes s'étonner que Dieu ne protège pas toujours la liberté des nations païennes contre la violence de leurs oppresseurs [7] Et voilà comment il faut entendre, selon le prophète Joël, ces assises solennelles qui seront tenues dans la vallée de Josaphat [8] et où les [9]nations qui ont asservi Israël se verront appelées en jugement; non pas qu'Israël soit en cela l'objet d'une faveur spéciale: il s'agit ici pour les Juifs, comme ailleurs pour d'autres peuples, de l'exercice normal de la justice divine entre les nations.
Notons encore qu'un Dieu qui s'occupe, non seulement des conflits où Israël est intéressé, mais encore de ceux où les Juifs n'entrent pour rien, est vraiment le Dieu de l'humanité et que sa providence est éminemment universelle. C'est le cas pour ce qu'Amos dit de Moab dans l'annonce qu'il fait des châtiments divins: « Parce qu'il a brûlé, calciné les os du roi d'Edom j'enverrai le feu dans Moab et il dévorera les palais de Kerijoth et Moab périra... [10]». Aux yeux du prophète, Israël est au même rang que les Philistins et les Syriens: «N'êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Ethiopiens, enfants d'Israël? dit l'Eternel. N'ai-je pas fait sortir Israël du pays d'Egypte comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir? [11] ».
Nous aurons l'occasion de faire ressortir tout ce qu'il y a d'humain, de magnanime, d'héroïque même dans le précepte mosaïque de ne pas abhorrer l'Egyptien [12] Ce peuple qui a persécuté les Hébreux et qui pour cela a été justement châtié, nous est présenté à son tour par Ezéchiel comme l'objet de la rédemption divine des mains de ses oppresseurs, de même qu'Israël le fut jadis de ses propres mains. Qu'il s'agisse des Juifs ou des autres peuples, la providence divine s'étend sur tous avec une souveraine égalité; on ne saurait pousser plus loin l'idée d'impartiale justice.
Les prophéties sont pleines de menaces et de promesses relatives aux peuples païens. Dans Jérémie, c'est tour à tour l'Egypte qui sera vaincue par Nabuchodonosor, Gaza, qu'un Pharaon devra conquérir, Moab, Ammon, Elam, qui, après avoir été durement punis pour leurs fautes, seront restaurés dans la suite des temps. Nous lisons dans le même prophète: « Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je châtierai tous les circoncis qui ne le sont pas de cœur, l'Egypte, Juda, Edom, les enfants d'Ammon, Moab... [13] »et plus loin: « Ainsi parle l'Eternel sur tous mes méchante voisins, qui attaquent l'héritage que j'ai donné à mon peuple d'Israël: Voici, je les arracherai de leur pays, et j'arracherai la maison de Juda [14] du milieu d'eux. Mais après que je les aurai arrachés, j'aurai de nouveau compassion d'eux et je les ramènerai chacun dans son héritage, chacun dans son pays [15]». Il est clair que, dans tous ces passages, c'est le Dieu d'Israël lui-même qui donne en héritage à chaque nation le sol qu'elle doit posséder. Aussi la Bible proscrit-elle à Israël le respect absolu de ce droit des nationalités dont Dieu est le juge et le vengeur. « Donne cet ordre au peuple: Vous allez passer à la frontière de vos frères, les enfants d'Esaü, qui habitent en Séir. Ils auront peur de vous; mais prenez bien garde, ne les attaquez point, car je ne vous donnerai dans leur pays pas même de quoi poser la plante du pied [16] ». Il faut remarquer que ces paroles: ils auront peur de vous, équivalent à dire: Si je vous recommande de respecter leurs droits, ce n'est pas que je craigne qu'ils ne vous infligent une défaite; c'est précisément parce qu'ils auront peur de vous que je vous enjoins expressément de ne pas céder à la tentation d'une facile victoire. Moab est l'objet des mêmes sollicitudes: « N'attaque pas Moab et ne t'engage pas dans un combat avec lui; Car je ne te donnerai rien à posséder dans son pays; c'est aux enfants de Lot que j'ai donné Ar en propriété [17] ».
Mais la justice ne suffit point dans les rapports internationaux; la charité y a également une place. Les peuples se doivent mutuellement assistance quand ils sont éprouvés. C'est pour avoir négligé ce devoir à l'égard d'Israël fugitif que ces mêmes Moabites ont été punis. Isaïe prescrit de secourir le peuple errant et nous savons comment en maints passages les prophètes témoignent leur compassion pour les malheurs des nations païennes. Cette pitié s'exprime aujourd'hui encore dans la liturgie Israélite de la Pâque et tout l'honneur en revient aux anciens rabbins qui ont dit à ce sujet: « Pourquoi ne lit-on pas dans la Thora le mot allégresse à propos de la fête des Azymes? C'est à cause de la destruction des Egyptiens. De même tu vois que pendant les sept jours des Tabernacles on fit le Hallel en entier, tandis que, sauf le premier soir et le premier jour de la fête, on ne le lit pas complètement pendant la Pâque des Azymes. Et pourquoi Cela? C'est parce que tu ne dois pas te réjouir quand tombe ton ennemi [18] ». [19]
§ 2.
Si, selon la conception hébraïque, toutes les nations ont dans le plan de Dieu une existence légale, si sa providence s'étend indistinctement sur toutes, si chacune d'elles enfin a des droits en même temps que des devoirs, il va de soi, que les engagements qu'elles contractent les unes envers les autres doivent être religieusement respectés. Nous en citerons un exemple concluant, car il s'agit d'un serment fait à un roi païen par un roi d'Israël et violé par ce dernier: Sédécias, après avoir juré fidélité au roi de Babylone, manque à sa parole et se révolte contre lui; la Bible et les rabbins sont unanimes pour voir dans cette violation du serment envers le souverain étranger un acte criminel aux yeux de Dieu.
A l'exemple de ses patriarches, Abraham et Isaac, qui ont fait alliance avec des chefs de tribu païennes, Israël s'allie à maintes reprises avec des peuples gentils. Le polythéisme des Tyriens n'a pas empêché Salomon de contracter une semblable alliance avec ce peuple phénicien; des rapports de ce genre n'ont cessé de paraître aux Juifs parfaitement légitimes. On connaît l'histoire des Gabaonites, ces Cananéens du temps de Josué qui, craignant de partager le sort des autres habitants de la Palestine trompent la bonne foi d'Israël en se faisant passer pour une tribu lointaine et lui arrachent ainsi une promesse d'amitié et un traité de paix. Il est à noter que s'il s'était vraiment agi d'un peuple lointain, le pacte, pour les Hébreux, aurait été jugé possible et régulier, puisque c'est sous cette fausse apparence que se présentent les Gabaonites, mais il est plus significatif encore que, malgré la fraude et quoique le serment ait été prêté par surprise, Israël ait cru devoir le respecter. Il est donc évident que le judaïsme reconnaît un droit naturel international et que, pour lui, l'état de paix est la condition normale entre les peuples, car autrement au nom de quel principe suprême de telles alliances auraient-elles été contractées? Aussi voyons-nous de bonne heure la guerre réprouvée; des aspirations de plus en plus précises vers la paix universelle se font jour dans la littérature hébraïque, jusqu'au moment où retentit la voix des grands prophètes annonçant, avec des accents immortels, l'avènement de l'ère messianique.
Sur ce terrain, comme sur celui de la connaissance du vrai Dieu, nous n'éprouvons aucune difficulté à reconnaître au sein du [20]paganisme des traces des mêmes aspirations. Sénèque et Lucain ont eu un pressentiment de ces grandes vérités et les jurisconsultes romains qui, comme Ulpien, avaient emprunté aux philosophies platonicienne et assyrienne plutôt qu'à celle d'Epicure, ont bien parlé, eux aussi, d'un état primitif où il n'existait encore ni gouvernement ni nationalité, mais où les hommes supérieurs en cela aux animaux, n'étaient point les ennemis les uns des autres. L'éclat de ces vérités oubliées illumine çà et là d'un fugitif éclair les ténèbres du monde païen, mais cela n'empêche pas que chez les Gentils l'état de guerre paraissait être généralement l'état normal des nations et Hobbes, dans sa Philosophie sociale, n'a pas craint de transporter au sein de la chrétienté ce fruit du paganisme. Platon fait dire à Clénias: « Ce que le commun des hommes nomme la paix n'est qu'un vain mot et dans la réalité tous les Etats sont, par la nature même des choses, dans des conditions de guerre continuelle les uns contre les autres, sans que cette guerre incessante ait besoin d'être déclarée ».
Pour s'élever à l'idée d'une providence universelle s'étendant à tous les peuples et sanctionnant les droits légitimes de chacun d'eux, il faut que les hommes cessent de croire qu'en dehors du groupement national il n'existe plus rien, en sorte que l'humanité prend fin là où finit la nation ou la tribu, illusion analogue à celle de l'ordre physique et géographique qui limitait le monde habitable à de minuscules espaces. Les horizons circonscrits, a dit Victor Hugo, engendrent les idées partielles. Il ne faut pas s'étonner qu'il n'en ait pas été ainsi pour l'hébraïsme qui professait l'unité d'origine de l'humanité et qu'il ait par conséquent formellement proclamé le principe d'une providence égale pour tous. Nous avons déjà eu l'occasion de citer les paroles d'Amos: « N'êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Ethiopiens, enfants d'Israël dit l'Eternel. N'ai-je pas fait sortir Israël du pays d'Egypte, comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir? ». Ce rapprochement entre la race israélite et la race éthiopienne qui formaient, selon la Bible, les deux extrémités de l'échelle ethnographique, rend d'autant plus éloquente la proclamation de l'égalité qu'il faut voir entre elles.
Mais voici un texte d'Isaïe d'une incomparable valeur: « En ce temps-là, il y aura une route d'Egypte en Assyrie: les Assyriens iront en Egypte et les Egyptiens en Assyrie et les Egyptiens avec les Assyriens serviront l'Eternel. En ce même temps, Israël sera,[21] lui troisième, uni à l'Egypte et à l'Assyrie et ces pays seront l'objet d'une bénédiction. L'Eternel des armées les bénira en disant: Bénis soient l'Egypte, mon peuple, et l'Assyrie, œuvre de mes mains, et Israël, mon héritage! » [22] En présence de telles paroles, l'esprit demeure confondu et il adore. Il adore, à trois mille ans de distance, la confession la plus belle et la plus tendre qu'on puisse imaginer d'une foi explicite en la providence divine. Et de cette providence nous ne disons pas avec Paul qu'elle ne connait ni juifs ni grecs, car cela implique un nivellement inadmissible, une suppression de toute nationalité: nous affirmons au contraire qu'elle reconnaît également juifs, grecs et barbares, en un mot toutes les races et toutes les nations destinées à s'unir sans cependant se confondre. La bénédiction divine est accordée à l'Egypte et à l'Assyrie en des termes touchants et quoi de plus admirable en particulier que cette appellation de « mon peuple » appliquée à l'Egypte ? On dira peut-être que ces épithètes se trouvent contredites par celle qui est conférée à Israël même, car si Israël est l'héritage spécial de Dieu, l'égalité ne se trouve-t-elle pas rompue? Non, c'est parce que l'Eternel est Dieu de l'humanité entière qu'il reçoit d'elle, comme son particulier héritage, une petite fraction du genre humain, l'aîné des peuples, de même qu'il en reçoit la dîme des champs et du bétail et les premiers-nés des hommes et des animaux.
Ecoutons à ce propos ce que nous disent les rabbins: « L'élection d'Israël peut s'expliquer au moyen d'un apologue. Un roi possédait une tunique qu'il recommandait à son serviteur en lui disant: Secoue-la, plie-la, prends-en le plus grand soin. Seigneur, lui dit le serviteur, de toutes les tuniques que tu possèdes d'où vient que tu ne me fais des recommandations que pour celle-ci seulement? C'est, répondit le roi, parce qu'elle adhère à mon corps. De même Moïse, dit au Saint, béni soit-il: Maître du monde, parmi les soixante-dix peuples que tu possèdes, tu ne me donnes des ordres que pour Israël. Dieu lui répondit: C'est parce qu'ils adhèrent à moi selon qu'il est écrit: De même que la ceinture est attachée aux reins de l'homme, de même je vous ai attachés à moi, ô maison d'Israël; c'est parce qu'ils ont proclamé ma royauté lors de la sortie d'Egypte en disant: L'Eternel règne à jamais » [23] <ref< Page 150 </ref>Ainsi comprise, La désignation d'Israël comme l'héritage de Dieu semble intentionnellement choisie pour ne pas contredire la profession d'égalité entre les peuples résultant du texte même et Isaïe fait allusion dans ce passage à la question qui est la clef de voûte de l'histoire, et des destinées israélites, en même temps que de l'avenir religieux du monde, nous voulons dire la conciliation d'Israël prêtre avec l'humanité laïque dans un plan providentiel embrassant le salut du genre humain tout entier.
D'ailleurs n'est-il pas dit au psaume LXXXII: « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! car c'est Toi qui as un héritage chez tous les Gentils » [24], pour indiquer que la providence divine s'étend sur tous les peuples au même titre que sur les Juifs et que dans chaque nation il existe un Israël, un héritage de Dieu, en la personne des hommes justes et pieux? Tout ce que nous avons dit précédemment de la connaissance de Dieu et de la conservation des grandes vérités religieuses au sein du paganisme nous montre en effet qu'à l'époque où l'idolâtrie régnait encore partout, il existait cependant une classe de païens dans lesquels Israël pouvait reconnaître de vrais enfants de Dieu. La Bible n'en témoigne-t-elle pas expressément, lorsqu'elle nous parle de Gentils favorisés des révélations divines?
Enfin, nul ne contestera que l'idée d'une providence universelle, égale pour tous et gouvernant toutes les nations dans un plan de sagesse et d'amour, atteint sa dernière perfection dans les prophéties messianiques, qui annoncent la conversion du genre humain tout entier au vrai Dieu adoré par Israël.[25]
References
- ↑ Daniel, II, 21.
- ↑ Page 144
- ↑ Isaïe chap. XLV.
- ↑ Isaïe, XIII, 4.
- ↑ Jérémie, XXV, 9.
- ↑ Jérémie, ibid., vers. 18 et suiv.
- ↑ Habakuk, I, 12.
- ↑ Ces assises solennelles de la vallée de Josaphat sont devenues dans le christianisme le jugement universel à la fin du monde. Nous avons là un exemple de transformations que les doctrines hébraïque ont subies, lorsqu'on les dépouilla de leur caractère primitif pour s'attacher exclusivement au sens spirituel. Le tort du christianisme a été de sacrifier la première signification à la seconde. Les rabbins ont vu aussi dans ce passage l'idée du jugement universel des âmes, mais sans abandonner l'idée première, fidèles en cela au principe que l'extériorité sociale doit répondre à l'intériorité psychologique et qu'une seule et même loi régit le monde spirituel et le monde physique, la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste.
- ↑ Page 145
- ↑ Amos, II, 1.
- ↑ Ibid., IX, 7.
- ↑ Deutéronome, XXIII, 7.
- ↑ Jérémie, IX, 25
- ↑ Page 146
- ↑ Ibid., XII, 14
- ↑ Deutéronome
- ↑ Ibid., II, 9
- ↑ Pesikta, 189, 1.
- ↑ Page 147
- ↑ Page 148
- ↑ Page 159
- ↑ Isaïe, XIX, 23-25.
- ↑ Pesikta. Sect. Schekalim, 15, 2.
- ↑ Vers.8. C'est la meilleure manière de traduire cette expression toute spéciale: תנחל בכל הגוים On ne doit pas entendre: Tu as en héritage toutes les nations comme on le devrait si le verbe נחל était régulièrement suivi de l'accusatif. La présence du ב après ce verbe confirme au contraire pleinement la traduction ci-dessus.
- ↑ Page 151