Israël et L'Humanité - Les adorateurs de Dieu

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III.

Les « adorateurs de Dieu ».

§ 1.

Le passage d'Isaïe [1] que nous avons cité plus haut et qui nous parle des Gentils noachides ou prosélytes de la porte, observateurs du sabbat, n'est pas isolé dans la Bible. Il existe un grand nombre d'autres textes dans lesquels il est fait mention, sous le nom d'adorateurs de Dieu, de Gentils ayant au point de vue juif une situation religieuse légale.

Il ne faudrait pas croire que ce titre d'adorateurs de Dieu, ou selon l'hébreu « ceux qui craignent Dieu » , désigne simplement les étrangers qui entretenaient de bons rapports avec Israël. Sans exclure cette dernière acception, le nom a une signification bien plus étendue; il s'applique, semble-t-il, à tous ceux qui, sans appartenir ni à la race, ni à la société, ni à la religion israélite, vivent toutefois en règle avec leur conscience en observant la loi noachide, soit qu'ils habitent avec Israël en Palestine, soit qu'ils se trouvent au milieu d'autres religions, dans quelque pays que ce soit. Il faut remarquer tout d'abord que cette expression de « craindre Dieu » est employée dans l'Ecriture chaque fois qu'il s'agit de la conversion des Gentils. « Dieu nous bénira et toutes les extrémités de la terre le craindront [2]». « Alors les nations [3]craindront le nom de l'Eternel et tous les rois de la terre Ta gloire [4]».

Lorsque l'Exode veut désigner ceux des Egyptiens qui, ajoutant foi aux prédictions de Moïse, retirèrent des champs leurs esclaves et leur bétail, c'est pareillement en les nommant « ceux qui craignaient la parole de l'Eternel [5]». Et ce qui prouve qu'il n'est pas simplement question ici d'une foi passagère à la prophétie de Moïse mais d'une sorte de judaïsme libre, sans contrainte légale, c'est la multitude considérable d'Egyptiens qui partirent avec Israël. Le nombre de ceux qui abandonnèrent alors leur patrie, en s'exposant aux dangers et aux fatigues d'un long et incertain voyage, témoigne du patient travail de prosélytisme accompli par les Hébreux durant leur captivité et dont les résultats féconds se révèlent éloquemment en cette circonstance. Certaines tendances polythéistes d'Israël en Egypte, certaines défaillances même de sa part que nous sommes loin de contester, ne semblent pas avoir nui à la propagation des croyances hébraïques dans le pays des Pharaons. Notre propre disposition à subir l'influence d'autrui est au contraire une condition très favorable pour pouvoir agir sur l'esprit des autres et nous accueillons plus volontiers ce qui nous vient du prochain, lorsque nous le sentons enclin de son côté à recevoir quelque chose de nous. Pour que notre influence puisse s'exercer utilement, il faut un point de départ commun et une communauté de langage, autrement on peut être martyr, mais on ne saurait devenir apôtre. Les Hébreux auront ainsi converti beaucoup d'Egyptiens en admettant eux- mêmes une certaine partie du polythéisme de ces derniers.

Sans doute ce demi-judaïsme du prosélyte égyptien ne fut qu'un compromis et quand l'occasion se présenta, les anciens adorateurs d'Apis se retrouvèrent et ce furent eux qui, selon une conjecture rabbinique assez vraisemblable, prirent l'initiative de la fabrication et de l'adoration du veau d'or. En tout cas, c'est cette foule d'étrangers que l'Ecriture désigne sous l'expression de « troupe confuse [6]», qui excitèrent les Israélites à murmurer de nouveau contre Molise et à réclamer de la viande au lien de la manne dont on ne voulait plus. Si l'incident du veau d'or leur est également imputable, il faut y voir à notre avis, pour peu qu'on veuille se rappeler le [7]travail de sélection qu'Israël, d'après la théosophie, est appelé à opérer dans les religions païennes, une rupture de l'équilibre entre l'hébraïsme et l'égyptianisme dans leur réaction réciproque. Voilà pourquoi Aaron qui, plus que tout autre, devait être pénétré de l'esprit mosaïque, a secondé et consacré en cette mémorable circonstance le mouvement populaire. Il n'est pas étonnant qu'à cette époque, à la première phase d'une élaboration religieuse qui se poursuivra durant des siècles, un homme, si distingué qu'il fût, n'ait pas su garder la juste mesure. Et qu'on ne crie pas ici au scandale, comme si nous énoncions à propos du veau d'or quelque hérétique proposition. Cette figure grossière, ainsi du reste que toutes les formes d'idolâtrie indistinctement, ne sont pour la Kabbale que le culte exclusif d'un seul côté de la vérité monothéiste et l'image dressée par Aaron en particulier, l'un des quatre animaux sacrés attelés au chariot d'Ezéchiel, n'est selon le langage des Kabbalistes et du Midraschqu'une représentation partielle de la manière dont Dieu fut contemplé par Israël sur le Sinaï.

Quoi que l'on doive penser de cet épisode du séjour des Hébreux au désert et des influences auxquelles ils ont obéi à ce moment là, ce qu'il importe de constater, c'est le nombre considérable d'étrangers qui accompagnaient Israël et qui, à n'en pas douter, sont ceux que l'Ecriture désigne entre tous les Egyptiens en partout de « ceux qui craignent la parole de l'Eternel ».

§ 2.

L'appellation d'adorateurs de Dieu, d'hommes « qui craignent le Seigneur » se retrouve avec le même sens que celui du Pentateuque dans les autres livres sacrés. Les Psaumes, au deux passages qui célèbrent admirablement à leur façon l'organisation de la religion universelle, ménagent une place à part après Israël, les Lévites, la famille d'Aaron, à ces Gentils qui, sans appartenir au judaïsme, sont convertis au Dieu d'Israël: « Qu'Israël dise... que la maison d'Aaron dise... que ceux qui craignent l'Eternel disent que sa miséricorde dure éternellement [8]». « Maison d'Israël... maison d'Aaron... maison de Lévi... et vous qui craignez l'Eternel, bénissez l'Eternel ![9]». Il s'agit bien ici évidemment, non pas des prosélytes de justice, que plus rien ne distinguait des Israélites, [10]mais de tous ceux qui adorent Dieu sans affiliation au mosaïsme, de quelque race qu'ils soient et en quelque lieu qu'ils se trouvent, autrement on ne les eût pas qualifiés par ce nom qui exprime si bien la seule chose que le judaïsme exigeait d'eux. Sans que le joug de la Loi mosaïque leur fût aucunement imposé, l'adoration du Dieu unique et véritable leur donnait le droit d'être considérés comme appartenant avec Israël à la véritable religion et comme participant au culte dont la famille d'Aaron célébrait, au nom de tous, les rites extérieurs.

Ibn Ezra commentant ces paroles du psaume XXII <super> e </super> «Vous qui craignez l'Eternel, louez-le! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le! Tremblez devant Lui, vous tous, race d'Israël! » applique les premiers mots aux Noachides ou Gentils pieux, et cette interprétation est confirmée par le contexte, puisque, lorsqu'Israël dans ce même psaume dit à Dieu: « Je raconterai ton nom à mes frères! »c'est, nous l'avons vu, des autres peuples qu'il s'agit. Raschi donne la même explication de ce passage.

On connaît l'existence indépendante au milieu d'Israël des Récabites dans lesquels il faut voir peut-être les ancêtres des Esséniens. Quel culte professaient-ils? Il y a lieu de douter que ce fût le mosaïsme. Assurément les Esséniens n'en connurent pas d'autre et ils en furent les plus zélés observateurs. Mais si la religion de Moïse avait été celle des Récabites, leurs prédécesseurs, on ne s'expliquerait pas le fameux passage de Jérémie dans lequel Dieu propose comme exemple à Israël la fidélité des Récabites dans l'observation des commandements de Jonadab, fils de Récab. S'ils eussent été Israélites, c'est leur attachement à la loi de Moïse qui serait cité comme modèle.

Indépendamment des Récabites, nous trouvons une autre société de Gentils au milieu d'Israël, les Gabaonites. Ils étaient respectés par les Juifs sans être aucunement astreints à la pratique du mosaïsme, comme le prouve l'engagement que prenaient les anciens de ne leur causer aucun mal et de vivre en paix avec eux, ce qui eût été complètement inutile si, par une parfaite conversion au judaïsme, ils s'étaient fondus dans la société israélite. Bien plus, on leur fait l'honneur de les constituer desservants du Tabernacle d'abord et finalement du Temple, comme l'enseignent les Rabbins à propos de cette indication du livre de Josué qu'ils furent employés « à couper le bois et à puiser l'eau pour toute l'assemblée[11]» [12] La supposition d'ailleurs n'a rien d'improbable, si l'on se souvient de ce que dit Isaïe des étrangers auxquels sont assurés « dans la maison de Dieu et entre ses murs un office et un nom préférables à des fils et des filles ?[13]». Le prophète, dans ce même passage, parlant de ces Gentils «qui se sont attachés à l'Eternel pour le servir » emploie la même expression que le Pentateuque pour désigner les serviteurs du sanctuaire, prosélytes libres de quelque race qu'ils fussent.

Lorsque Salomon procéda au recensement des étrangers ou noachides qui se trouvaient en Terre Sainte, leur nombre s'éleva à cent cinquante-trois mille six cents et ils furent choisis pour travailler à l'édification du Temple [14] Ils avaient également une place, quoique plus modeste, dans le chant et la musique sacrée. Tout cela révèle le même esprit qui a inspiré les mesures prises par Moïse relativement à ses prosélytes, celles de Josué touchant les Gabaonites et les promesses d'Isaïe, si nous en avons bien pénétré le sens.

Si nous passons maintenant à l'époque gréco-romaine, la classe de noachides dont nous parlons apparaît plus visiblement encore. Les témoignages abondent et nous aurons à les produire quand il sera question du prosélytisme juif à ce moment là. Contentons-nous ici d'une seule citation qui vient à l'appui de ce que nous disons au sujet de la légitimité d'un état religieux différent du pur mosaïsme, « Il est clair, écrit M. Havet, que les Juifs et le Judaïsme avaient dans Rome une influence considérable. Depuis longtemps ils s'étaient répandus à travers les pays grecs de l'Asie et de l'Europe. Il y avait partout des Juifs, Juifs d'origine ou par circoncision et autour d'eux des adorateurs de Dieu ou judaïsants qui, sans être circoncis et sans s'astreindre à toutes les pratiques mosaïques, lisaient les Livres Saints et envoyaient au Temple de Jérusalem leur argent et leur hommage [15]».

Les proseukes dont certains critiques font des lieux d'assemblée dans les endroits où il n'existait pas de synagogues proprement dites, ne seraient-elles pas plutôt les synagogues noachides? Peut-être aussi n'étaient-elles point des édifices à part, mais seulement la partie de chaque synagogue juive destinée aux prosélytes de [16]la porte. Il est assez probable en effet que les Israélites en construisant leurs maisons de prière cherchaient plus ou moins à imiter la disposition du Temple de Jérusalem et de même que dans celui-ci toute la partie extérieure était ouverte aux Gentils, de même dans les synagogues on a dû donner une semblable destination au parvis. C'est ainsi que dans les Eglises chrétiennes des premiers siècles une place spéciale, plus près de l'entrée, était réservée aux catéchumènes. Mais chez les chrétiens ce n'était là qu'une situation toute provisoire en attendant le baptême, et l'initiation complète aux mystères, tandis que dans le judaïsme cet état religieux des Gentils était parfaitement légal et définitif pour tous eux qui n'entendaient pas se soumettre entièrement à la loi de Moïse.

§ 3.

C'est donc un fait que dans tout le monde gréco-romain, où l'influence du judaïsme se faisait sentir, un nombre toujours croissant de païens, touchés par la propagande israélite se maintenaient en rapports étroits avec les synagogues; que des groupes, des centres noachides se constituaient où les Gentils, tout en abjurant les anciennes erreurs polythéistes, pratiquaient une religion différente du mosaïsme, mais qui répond exactement à celle que les Docteurs nous décrivent comme la seule religion obligatoire pour les non-juifs, le noachisme.

Les preuves sont si nombreuses qu'elles n'ont pu échapper aux recherches de la critique historique et qu'il a bien fallu reconnaître que les Juifs ne voyaient pas dans leur propre culte la forme de l'unique et véritable religion qui convenait aux païens. « Les Juifs portés au prosélytisme, écrit M. Renan, ont toujours senti que ce qui dans leur religion convient à l'universalité des hommes est le fond monothéiste, que tout le reste, institutions mosaïques, idées messianiques, etc., forme comme un second degré de croyance constituant l'apanage particulier des enfants d'Israël, une sorte d'héritage de famille qui n'est pas transmissible <réf> St. Paul, p. 46. </ref> Tout est exact dans ce témoignage, sauf ce qui concerne les idées messianiques qui, loin d'être le patrimoine exclusif d'Israël, ont au contraire un caractère essentiellement universel, puisque c'est la préoccupation des destinées religieuses de l'humanité qui en constitue le trait le [17] plus marquant. Il est vrai que l'éminent écrivain voit, dans ce judaïsme largement ouvert à toutes les âmes de bonne volonté, une conception des esprits avancés, laïques sans science, soustraits, nous dit-il, à l'influence des docteurs et qui, dans leur désir de convertir le monde, n'insistaient plus, comme ces derniers, sur l'importance de la circoncision et détournaient même les nouveaux convertis de la pratiquer. Mais il nous faut bien opposer un démenti à ce tableau fantaisiste; la vérité en effet est que ces esprits avancés ne sont qu'une création de l'imagination. Au sujet de la loi noachide, il ne pouvait pas y avoir deux manières de penser en Israël, car le judaïsme tout entier s'était élevé de l'exclusivisme confessionnel et national à la notion d'une religion universelle. Si quelque divergence existait alors chez les Juifs, ce devait être précisément le contraire de ce que prétend Renan; les Rabbins, qui faisaient sans cesse de la loi noachide l'objet de leurs discussions théologiques, ne pouvaient se méprendre sur le caractère du mosaïsme au point de le croire jamais obligatoire pour tous les hommes. N'a-t-on pas même été jusqu'à soutenir, ce qui d'ailleurs est excessif, qu'ils étaient plutôt hostiles à la conversion des païens au judaïsme? C'est la foule seulement qui, moins instruite en général, pouvait être portée à voir dans les institutions mosaïques la seule voie ouverte aux Gentils pour embrasser la vraie religion.

L'histoire des premiers temps du christianisme prouve, nous l'avons déjà vu, que cette derniers supposition n'est pas entièrement dénuée de fondement, car les apôtres qu'on nous représente comme des hommes ignorants, et qui fêtaient dans une large mesure, se sont trouvés fort embarrassés quand il s'est agi de décider ce que l'on devait imposer aux Gentils. Les uns, les plus pieux, sinon les plus au courant de la tradition hébraïque, croyaient qu'il fallait les soumettre au mosaïsme tout entier; les autres reconnaissaient bien, à la vérité qu'on devait les en dispenser, mais ce n'était point, il faut le remarquer, parce qu'ils voyaient dans le culte mosaïque le statut personnel d'Israël, mais bien parce qu'ils prétendaient que cette religion était abolie pour les Juifs eux mêmes comme pour la Gentilité.

Pour justifier le reproche d'intransigeance qu'il fait aux Rabbins, Renan cite deux anecdotes qui couraient alors sur le compte de Schammaï. Ce Docteur aurait repoussé deux prosélytes dont l'un ne voulait accepter que la Loi écrite, tandis que l'autre demandait qu'il s'engageât à lui apprendre toute la Loi durant le temps qu'il [18]se tiendrait sur un seul pied. Mais ces faits, tout authentiques qu'on les suppose, ne nous paraissent avoir aucun rapport avec la question dont il s'agit. Schammaï d'ailleurs n'est que l'un des chefs du pharisaïsme et ce n'est pas lui qui fait autorité dans le judaïsme. Dans des circonstances semblables on sait que le célèbre Hillel tint une conduite toute différente. Les deux Docteurs dans ces cas analogues ne s'occupaient point de la loi noachide. Il ne s'agissait pas pour eux de savoir si, sans embrasser le mosaïsme, le païen pouvait se placer dans une situation religieuse légale; tout le monde était d'accord sur ce point-là. Ce qui les intéressait alors, c'est la position de ceux qui, de leur plein gré, sans être aucunement astreints par le commandement divin, voulaient se soumettre à toutes les charges de la loi mosaïque; c'était une question de procédés à suivre pour leur admission, moins encore, de simple tolérance, de patience, de douceur à employer à leur égard et sur tout cela les tempéraments respectifs des deux Docteurs étaient en désaccord.

L'histoire des deux Juifs qui déterminèrent la conversion de la famille royale d'Adyabène n'est pas plus concluante. Il est vrai que l'un d'eux, Ananée, la détournait de la circoncision et que l'autre, Eléazar, la lui conseillait. Mais ce n'est pas parce que l'un la croyait indispensable, tandis que l'autre ne la jugeait pas nécessaire; c'est uniquement parce que le premier ambitionnait de faire de ses convertis de véritables juifs et que l'autre au contraire se contentait qu'ils devinssent de simples noachides. Cela ne veut pas dire qu'en général les Juifs n'étaient pas flattés de voir les païens se soumettre à leur propre Loi plutôt qu'à celle de Noé; le peuple surtout devait préférer la premiers forme de conversion. Mais ce qui importe, ce n'est pas le sentiment de Juifs plus ou moins ignorants, c'est la doctrine même du judaïsme qui s'imposait à tous et d'après laquelle tous auraient fini par convenir que le mosaïsme était un degré supérieur d'initiation accessible à tous ceux qui y voulaient prétendre, mais auquel en conscience aucun Gentil n'était tenu de s'élever.

L'illustre critique dont nous citons le témoignage et que nous trouvons sur ce point en contradiction avec lui-même, reconnait d'ailleurs que « beaucoup de pieux néophytes menaient la vie juive sans s'assujettir au rite qui était censé pour le vulgaire en ouvrir l'accès [19]». Et il ajoute: « Les Pharisiens n'envisageaient pas [20] la Loi comme devant s'appliquer au genre humain tout entier. Ce qui était essentiel à leurs yeux, c'est qu'il y eût toujours une tribu sainte qui l'observât et offrît une réalisation vivante de l'Idéal révélé [21] ». Renan constate ainsi la mise en pratique de cette règle dont nous avons parlé et d'après laquelle chaque Gentil, sans embrasser formellement le judaïsme, avait la faculté tout en restant dans sa religion noachide, d'accomplir un ou plusieurs des préceptes de la Loi, règle dont R. Jonathan dans le Talmud a donné une formule théologique, quand il attribue à chaque précepte pris séparément, l'efficacité d'opérer le salut [22]


References

  1. Isaïe LVI, 2 et suivants.
  2. Psaume LXVII, 8
  3. Page 487
  4. PS. CII, 16.
  5. Exode, IX, 20.
  6. אספסוך
  7. Page 488
  8. Ps. CXVIII, 2, 4.
  9. Ps. CXXXV, 19, 20.
  10. Page 489
  11. Josué, IX, 21.
  12. Page 490
  13. Isaïe, LXI, 5
  14. II Chroniques I, 17. 18.
  15. Le Christianisme et ses origines
  16. Page 491
  17. Page 492
  18. Page 493
  19. Loc. cit. p. 62
  20. Page 494
  21. Loc. cit. p. 87.
  22. Aboda Zara 5 <super> a </super>