Israël et L'Humanité - Les vœux
Les vieux,
La question des voeux religieux tourbe do près à celle du culte proprement dit. Existait‑it quelque chose de semblable dans la loi noa,hide?
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L& LOI
ne semble pas que ce sujet ait été étudié dans le Talmud de Babylone et les Toafot sont lâ‑dessus contradictoires (1). mais le Talmud de Jérusalem est d'une richesse particulière sur cette matiêre. Les Docteurs établissent d'abord cette régie générale dont nous allons comprendre 1, valeur: ~ L'Israélite, disent‑ils, est soumis en conscience an devoir de ne point ,moquer à son voeu, mais une semblable obligation nIexiRte pas peur les Coutils (') ». Telle est la rêglA. Ce qui sait ne paraît être que des interprétations différentes du même principe. R. JOua allègl15 que Illaraélite Peut être délié de son voeu par les Rabbins, ce qui n'est Pm le cas du uoj,,jaif et il semblerait résulter de cette‑explication que tout engagement de ce genre pris par ce dernier est irrévocable, mais R. José entend cela (Prmo façon toute différente: ~ Il est vrW, (lit‑il, que le juif a besoin d'être dédié de son ver, par les Docteurs et cela n'est pas nécessaire pour les Gentils, clest‑à dire que ceux‑ci jouissent d'une libArtê que Illsraélite ne possède pas ‑. Le Talmud palestinien poursuit: ~ L'opinion de R. José répond à la pratique de R. Abha ~ At il cite le cas d'une femme païenne qui, si Fou songe que Il. Abhu était admis A la cour impériale, devait vraisemblablement appartenir aux Imw[~ classes de la société romaine. Cette femme S'étant présentée devant le Docteur ~ pour être dêliêA dlm, van, R. Abhu dit à Abdimi, fils (1, Tabi: « Va et eherch~lui un motif légitime de rétractation dans quelque circonstance qu'elle, ne pouvait prévoir a, momont.de son voeu >.
La conrormitê de cette doctrine avec celle (le E. José consiste uniquement en ceci que, pou, les deux docteurs, il y a possibilité, pour le nomhide, de se soustraire à son voeu, bien que l'un prescrive l'absolution rabbinique que ['autre n'exige point. Le Talomd cortinue: ~ L'opinion de R. Jean qui déclare le voeu irrévocable est d'accord avec celle de R. Aba qui dit: Laban et Casehan, roi (le Mésopotamie, sont une seule et même personne. Pourquoi donc‑a t‑il été appelé Cuuakaa, Riscamtkaïm (deux fautes)? C'est qu'il a commis en effet deux fautes: la premiere en violant le serment (qu'il avait fait à Jacob), la seconde An asservissant Israël ~. Par conséquent le voeu qui est, lui aussi, une sorte de serment serait également inviolable.
Quelle est la doctrine qui s'est établie à cet égard? Selon 6er~
LES PZÉCEPTES DE L& LOI NOAOHIDE 683
tains commentateurs, il y , lieu de distinguer entre le serment que le nomhide est toujours tenu de re%peetor et le voe11~ à Puecomplissement duquel il n5est point astreint; c'est uniquement du serment que R. Joua aurait parlé, tandis que R. José n'avait An vue que les voeux.
CAs discussions rabbiniquAs paraîtront peut‑être bien subtiles, mais Alles constituent du moins, ce nous semble, an exemple très remarquable do la préoccupation que témoignaient constamment les docteur, pharisiens pou, tant ce qui concerne la religion des Gentils. Nous voyous que tous les détails de la loi Imachide for, maient, aussi bien que les diverses parties (le la doctrine juive, le Sujet de leurs études religieuses même dans les temps postérieurs.