Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - Apostolat du patriarche hébreu"

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La vocation d'Abraham.
 
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APOSTOLAT DU PATRIARCHE HÉBREU.
 
 
APOSTOL&T DU PATRIARURE HemEEU.
 
 
 
 
 
 
Le Caractère universel de la Loi au point de vue hébraïque nous est j asqu'û présent apparu d'une manière abstraite; il s'agit de le considérer maintenant dans ses applications.
 
 
 
Nous 16 retrouvons tout d'abord dans le double aspect de la itêvêlation selon le judaïsme; elle est à la fois primitive et adamitique et par conséquent universelle dans le temps comme dans l'espace. Qu'elle soit primitive, cela n'est pas douteux. Le livre de la Genèse nous apprend que Dieu ~ se mit en esucommi. Cation avec le premier homme, mais elle ajoute un détail qui n'a pas été peut‑être assez remarqué, c'est quo l'acte intellectuel initial auquel an premier homme a été appels semble avoir été une rëvê­lotion de la part du Créateur: < Dieu crée l'homme à son bouge_ Dieu les bénit et Dieu leur dit... ~ En outre la Révélation est adanaitique et par la universelle dans l'espace. N'est‑ce pas d'Adanc, en effet que toute llhumaj)ité devait sortir? et Cette humanité elle‑même n1êtait‑elle pas destinée à peupler toutes les parties de la terre?
 
 
 
Il existe toute une série d'haggadotdont l'idée dominante exprimée de diverses lagons est qu'Adam, aurait dû être ce qu'Israël est devenu depuis. C'est à lui, ajoutent les Rabbins, que la Loi de. vait être donnée ('); c'est de lui que les douze tribus auraient dû être issues (2), enfin l'oeuvre qui lui fat imposée au paradis terrestre Consistait dans l'observation de tous les préceptes positifs et négatifs de la Thora. Ne semble‑t‑il pas qu'on veuille effacer toute distinction entre Israël et l'humanité peur mieux marquer
 
 
 
 
 
 
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que la révélation divine appartient à tous les enfants d'Adam et non pas seulement aux fia d'Abraham?
 
 
 
Le grand patriarche juif est lui‑même la preuve que ce n'est pas seulement à l'origine, mais encore dans le cours de l'histoire, que la révélation de la loi divine possède ce double caractère d'universalité; il apparaît en effet, soit d'après les données bibli­q,ms, soit selon les témoignages de la tradition, comme l'apôtre des Gentils. La Bible dit, à plusieurs reprises, qu'Abraham, invoqua, proclama le nom de Ill~lwrnel et cela à propos d'autels qu'il érigeait dans les lieux où il plantait ses tentes. ~ Il bâtit encore la un autel à PEternel et il proclama le nom de PEternel (~) ~. Onkelos ne voit, il est vrai, dans ce culte d'Abraham que la prière in­dividuelle du patriarche, mais le Ber~ckit Rabba propose aussi d'entendre qu'il s'efforçait de faire des prosélytes. ~ Il faisait invo­quer, dit‑il, à toute créature le nom do Saint, béni soit‑il! ~ Nahmanide n'hésite pas sur le sens à donner à, cette phrase du livre de la Genèse: ~ Le plus probable, écrit‑il, c'est qu'il procla~ mait à haute voix devant l'autel le nom de Dieu et qu'il faisait connaître sa divinité ~ et Maimonide accepte également cette rater­prêtation.
 
 
 
Mais ce qui est plus important que toute discussion philolo­gique, ce sont les autres témoignages scripturaires an faveur de l'apostolat l'Abraham. La texte du livre de la Gonesse au sujet du départ de Charau qui peut se traduire littéralement ainsi: < Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, th; de son fère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les personnes (en hébreu les âmes) qu'ils avaient faites à Oharan (') » a été compris par les Docteurs et par Onkelos lui‑môme dans ce sens qu'Abraham et Lot emmenèrent avec eux tous les prosélytes qu'ils avaient faits durant leur séjour.
 
 
 
Dans un autre passage du même livre, Dieu dit à Abimêlek:
 
  
Maintenant, restitue la femme de cet homme, car il est prophète (Nabi), il priera pour toi et tu vivras (3) ~. Abraham était donc connu comme prophète par les lotions. Bien plus; il ne pouvait être Nabi que pour eux. A qui en effet aurait‑il adressé sa pré­dication, si ce n'est aux Gentils? Car tel était bien le rôle do
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Le caractère universel de la Loi au point de vue hébraïque nous est jusqu'à présent apparu d'une manière abstraite; il s'agit de le considérer maintenant dans ses applications.
  
   
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Nous le retrouvons tout d'abord dans le double aspect de la révélation selon le judaïsme; elle est à la fois primitive et adamitique et par conséquent universelle dans le temps comme dans l'espace. Qu'elle soit primitive, cela n'est pas douteux. Le livre de la Genèse nous apprend que Dieu « se mit en communication avec le premier homme, mais elle ajoute un détail qui n'a pas été peut-être assez remarqué, c'est que l'acte intellectuel initial auquel ce premier homme a été appelé semble avoir été une révélation de la part du Créateur: « Dieu créa l'homme à son image… Dieu les bénit et Dieu <i>leur</i> dit... » En outre la Révélation est adamitique et par là universelle dans l'espace. N'est-ce pas d'Adam, en effet que toute l'humanité devait sortir? et cette humanité elle-même  n'était-elle pas destinée à peupler toutes les parties de la terre?
  
vu, 5. Ibid, .., 7.
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Il existe toute une série d'<i>haggadot</i> dont l'idée dominante exprimée de diverses façons est qu'Adam, aurait dû être ce qu'Israël est devenu depuis. C'est à lui, ajoutent les Rabbins, que la Loi devait être donnée <ref>ראוי היה אדה"ר שתנתן תורה על ידו </ref>; c'est de lui que les douze tribus auraient dû être issues <ref>ראוי היה אדה"ר שיעשה ממנו י"ב שבטים </ref>, enfin l'œuvre qui lui fut imposée au paradis terrestre consistait dans l'observation de tous les préceptes positifs et négatifs de la Thora. Ne semble-t-il pas qu'on veuille effacer toute distinction entre Israël et l'humanité pour mieux marquer <ref> Page 435 </ref>que la révélation divine appartient à tous les enfants d'Adam et non pas seulement aux fils d'Abraham?
  
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Le grand patriarche juif est lui-même la preuve que ce n'est pas seulement à l'origine, mais encore dans le cours de l'histoire, que la révélation de la loi divine possède ce double caractère d'universalité; il apparaît en effet, soit d'après les données bibliques, soit selon les témoignages de la tradition, comme l'apôtre des Gentils. La Bible dit, à plusieurs reprises, qu'Abraham invoqua, proclama le nom de l'Eternel et cela à propos d'autels qu'il érigeait dans les lieux où il plantait ses tentes. «  Il bâtit encore là un autel à l'Eternel et il proclama le nom de L'Eternel <ref> Genèse XII, 8. </ref>» . Onkelos ne voit, il est vrai, dans ce culte d'Abraham que la prière individuelle du patriarche, mais le <i>Bereschit Rabba</i> propose aussi d'entendre qu'il s'efforçait de faire des prosélytes. «  Il faisait invoquer, dit-il, à toute créature le nom de Saint, béni soit-il! «  Nahmanide n'hésite pas sur le sens à donner à cette phrase du livre de la Genèse: «  Le plus probable, écrit-il, c'est qu'il proclamait à haute voix devant l'autel le nom de Dieu et qu'il faisait connaître sa divinité »  et Maïmonide accepte également cette interprétation.
  
CA~eTÙ~ ~VERSÊJ, DE ~~ LnI                                          437
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Mais ce qui est plus important que toute discussion philologique, ce sont les autres témoignages scripturaires en faveur de l'apostolat l'Abraham. Le texte du livre de la Genèse au sujet du départ de Charan qui peut se traduire littéralement ainsi: « Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les personnes (en hébreu les âmes) qu'ils avaient faites à Charan <ref> Genèse, XII, 5. </ref>» a été compris par les Docteurs et par Onkelos lui-même dans ce sens qu'Abraham et Lot emmenèrent avec eux tous les prosélytes qu'ils avaient faits durant leur séjour.
  
Le texte du livre de Samnel dans lequel celui‑ci est appelé Voyant (roê), avec cette explication de l'historien sacré que celui qui était alors appelé Yabi 90 nommait autrefois Voyant indique bien, selon nous, la double mission du prophète à 15époque de l'écrivain, celle de prêdicatmar~ et celle de révélateur de ravenir: mais comme dans les temps plus anciens, à, l'époque dAbraham, il était appelé sans doute Nabi, cela Prouverait que la première mission seulement, celle du prédicateur, existait au temps du Pa­triarche.
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Dans un autre passage du même livre, Dieu dit à Abimélek: « Maintenant, restitue la femme de cet homme, car il est prophète (<i>Nabi</i>), il priera pour toi et tu vivras <ref> Ibid, XX, 7 </ref>» . Abraham était donc connu comme prophète par les païens. Bien plus; il ne pouvait être Nabi que pour eux. A qui en effet aurait il adressé sa prédication, si ce n'est aux Gentils? Car tel était bien le rôle du <ref> Page 436 </ref><i> Nabi </i>Le texte du livre de Samuel dans lequel celui-ci est appelé Voyant (<i>roè</i>), avec cette explication de l'historien sacré que celui qui était alors appelé <i> Nabi </i> se nommait autrefois Voyant indique bien, selon nous, la double mission du prophète à l'époque de l'écrivain, celle de prédicateur et celle de révélateur de l'avenir: mais comme dans les temps plus anciens, à l'époque d'Abraham, il était appelé sans doute <i>Nabi</i>, cela prouverait que la première mission seulement, celle du prédicateur, existait au temps du Patriarche.
  
Voici un autre indice de Papostolat du patriarche hébreu que nous fOurnit la Genèse. Nous y lisons que les fils de Reth, dans leur réponse à la demande d'acquisition faite par Abraham, donnent à, ce dernier, An témoignage de leur respect, le titre de prince es Dieu, Neei Elokim, qui a peut‑être la signification de chef celi­gieux: ‑ Ecoute‑nous, mon Seigneur, tu es un prince de Dis, au milieu de nous 1 (~) ~ D'peuvent provenir cette estime et cette vénération pour un homme qui, professant la plus pur monothéisme, devait plutôt paraître à des païens un adversaire de leurs divi­nités locales, si CA n'est du Succès qni avait couronné ses efforts Pour les attirer à sa foi? Cette foi qui leur était présentée non comme une nouveautê, mais comme forme même de leur ancienne religion, avait donc déjà fait des adeptes parmi les fils (le Iloth.
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Voici un autre indice de l'apostolat du patriarche hébreu que nous fournit la Genèse. Nous y lisons que les fils de Heth, dans leur réponse à la demande d'acquisition faite par Abraham, donnent à ce dernier, en témoignage de leur respect, le titre de prince de Dieu, <i>Nevi El-ohieme</i>, qui a peut-être la signification de chef religieux: « Ecoute-nous, mon Seigneur, tu es un prince de Dieu, au milieu de nous ! <ref>1 Genèse, XXIII, 6 </ref>»  D'peuvent provenir cette estime et cette vénération pour un homme qui, professant le plus pur monothéisme, devait plutôt paraître à des païens un adversaire de leurs divinités locales, si ce n'est du succès qui avait couronné ses efforts pour les attirer à sa foi? Cette foi qui leur était présentée non comme une nouveauté, mais comme la forme même de leur ancienne religion, avait donc déjà fait des adeptes parmi les fils de Heth.
  
On sait d'ailleurs que Dieu change le nom d'Abram en celui d'Abraham et que a changement est expliqué en ce sens qu'il allait être constitué le père d'une multitude de nations. Il semble ainsi que le promesse divine avait commencé à se réaliser en faveur du patriarche et que le nom de prince de Dieu, qui lui est donne en cette circonstance, est déjâ la reconnaissance de cette glorieuse Paternité Sur laquelle il faut maintenant nous arrêter ail instant.
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On sait d'ailleurs que Dieu change le nom d'Abram en celui d'Abraham et que ce changement est expliqué en ce sens qu'il allait être constitué le père d'une multitude de nations. Il semble ainsi que la promesse divine avait commencé à se réaliser en faveur du patriarche et que le nom de prince de Dieu, qui lui est donné en cette circonstance, est déjà la reconnaissance de cette glorieuse paternité sur laquelle il faut maintenant nous arrêter un instant.  
  
 
   
 
   

Latest revision as of 15:56, 18 October 2010

II.

La vocation d'Abraham.

§ 1.

APOSTOLAT DU PATRIARCHE HÉBREU.

Le caractère universel de la Loi au point de vue hébraïque nous est jusqu'à présent apparu d'une manière abstraite; il s'agit de le considérer maintenant dans ses applications.

Nous le retrouvons tout d'abord dans le double aspect de la révélation selon le judaïsme; elle est à la fois primitive et adamitique et par conséquent universelle dans le temps comme dans l'espace. Qu'elle soit primitive, cela n'est pas douteux. Le livre de la Genèse nous apprend que Dieu « se mit en communication avec le premier homme, mais elle ajoute un détail qui n'a pas été peut-être assez remarqué, c'est que l'acte intellectuel initial auquel ce premier homme a été appelé semble avoir été une révélation de la part du Créateur: « Dieu créa l'homme à son image… Dieu les bénit et Dieu leur dit... » En outre la Révélation est adamitique et par là universelle dans l'espace. N'est-ce pas d'Adam, en effet que toute l'humanité devait sortir? et cette humanité elle-même n'était-elle pas destinée à peupler toutes les parties de la terre?

Il existe toute une série d'haggadot dont l'idée dominante exprimée de diverses façons est qu'Adam, aurait dû être ce qu'Israël est devenu depuis. C'est à lui, ajoutent les Rabbins, que la Loi devait être donnée [1]; c'est de lui que les douze tribus auraient dû être issues [2], enfin l'œuvre qui lui fut imposée au paradis terrestre consistait dans l'observation de tous les préceptes positifs et négatifs de la Thora. Ne semble-t-il pas qu'on veuille effacer toute distinction entre Israël et l'humanité pour mieux marquer [3]que la révélation divine appartient à tous les enfants d'Adam et non pas seulement aux fils d'Abraham?

Le grand patriarche juif est lui-même la preuve que ce n'est pas seulement à l'origine, mais encore dans le cours de l'histoire, que la révélation de la loi divine possède ce double caractère d'universalité; il apparaît en effet, soit d'après les données bibliques, soit selon les témoignages de la tradition, comme l'apôtre des Gentils. La Bible dit, à plusieurs reprises, qu'Abraham invoqua, proclama le nom de l'Eternel et cela à propos d'autels qu'il érigeait dans les lieux où il plantait ses tentes. «  Il bâtit encore là un autel à l'Eternel et il proclama le nom de L'Eternel [4]» . Onkelos ne voit, il est vrai, dans ce culte d'Abraham que la prière individuelle du patriarche, mais le Bereschit Rabba propose aussi d'entendre qu'il s'efforçait de faire des prosélytes. «  Il faisait invoquer, dit-il, à toute créature le nom de Saint, béni soit-il! «  Nahmanide n'hésite pas sur le sens à donner à cette phrase du livre de la Genèse: «  Le plus probable, écrit-il, c'est qu'il proclamait à haute voix devant l'autel le nom de Dieu et qu'il faisait connaître sa divinité » et Maïmonide accepte également cette interprétation.

Mais ce qui est plus important que toute discussion philologique, ce sont les autres témoignages scripturaires en faveur de l'apostolat l'Abraham. Le texte du livre de la Genèse au sujet du départ de Charan qui peut se traduire littéralement ainsi: « Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les personnes (en hébreu les âmes) qu'ils avaient faites à Charan [5]» a été compris par les Docteurs et par Onkelos lui-même dans ce sens qu'Abraham et Lot emmenèrent avec eux tous les prosélytes qu'ils avaient faits durant leur séjour.

Dans un autre passage du même livre, Dieu dit à Abimélek: « Maintenant, restitue la femme de cet homme, car il est prophète (Nabi), il priera pour toi et tu vivras [6]» . Abraham était donc connu comme prophète par les païens. Bien plus; il ne pouvait être Nabi que pour eux. A qui en effet aurait il adressé sa prédication, si ce n'est aux Gentils? Car tel était bien le rôle du [7] Nabi Le texte du livre de Samuel dans lequel celui-ci est appelé Voyant (roè), avec cette explication de l'historien sacré que celui qui était alors appelé Nabi se nommait autrefois Voyant indique bien, selon nous, la double mission du prophète à l'époque de l'écrivain, celle de prédicateur et celle de révélateur de l'avenir: mais comme dans les temps plus anciens, à l'époque d'Abraham, il était appelé sans doute Nabi, cela prouverait que la première mission seulement, celle du prédicateur, existait au temps du Patriarche.

Voici un autre indice de l'apostolat du patriarche hébreu que nous fournit la Genèse. Nous y lisons que les fils de Heth, dans leur réponse à la demande d'acquisition faite par Abraham, donnent à ce dernier, en témoignage de leur respect, le titre de prince de Dieu, Nevi El-ohieme, qui a peut-être la signification de chef religieux: « Ecoute-nous, mon Seigneur, tu es un prince de Dieu, au milieu de nous  ! [8]» D'où peuvent provenir cette estime et cette vénération pour un homme qui, professant le plus pur monothéisme, devait plutôt paraître à des païens un adversaire de leurs divinités locales, si ce n'est du succès qui avait couronné ses efforts pour les attirer à sa foi? Cette foi qui leur était présentée non comme une nouveauté, mais comme la forme même de leur ancienne religion, avait donc déjà fait des adeptes parmi les fils de Heth.

On sait d'ailleurs que Dieu change le nom d'Abram en celui d'Abraham et que ce changement est expliqué en ce sens qu'il allait être constitué le père d'une multitude de nations. Il semble ainsi que la promesse divine avait commencé à se réaliser en faveur du patriarche et que le nom de prince de Dieu, qui lui est donné en cette circonstance, est déjà la reconnaissance de cette glorieuse paternité sur laquelle il faut maintenant nous arrêter un instant.


References

  1. ראוי היה אדה"ר שתנתן תורה על ידו
  2. ראוי היה אדה"ר שיעשה ממנו י"ב שבטים
  3. Page 435
  4. Genèse XII, 8.
  5. Genèse, XII, 5.
  6. Ibid, XX, 7
  7. Page 436
  8. 1 Genèse, XXIII, 6