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À LA GLOIRB
 
DU DIEU D'ISRAËL ET DE L'HUMANITÉ
 
ET 1 LA MÉMOIRE DU FILS BIEN AIMP
 
QUE JE PLEURE
 
JE CONSACRE, COMME MON SUPRÊME EFFORT,
 
CETTE OEUVRE à LAQUELLE IL TRAVAILLA AVEC MOI
 
POUR LA. DÉFENSE DES SAINTES CROYANCES
 
QUI NOUS FURENT OEIÊRES
 
 
 
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קדש לה'<br>
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קדש לה' <br>
להעלות ג'דן<br>
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להעלות נ"רן <br>
לך קודש הי מכובד<br>
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לך קדוש ה' מכובד <br>
בני מחמד עני<br>
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בני מחמד עיני <br>
טרם אלכה ואראה<br>
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טרם אלכה ואראה <br>
 
שבע שמחות את פניך<br>
 
שבע שמחות את פניך<br>
נעמות בימינך
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נעימות בימינך
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À LA GLOIRE<br>
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DU DIEU D'ISRAËL ET DE L'HUMANITÉ<br>
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ET À  LA MÉMOIRE DU FILS BIEN AIMÉ<br>
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QUE JE PLEURE <ref> Alexandre Benamozegh, jeune homme de grande espérances, élève‑rabbin, mort à la fleur de l'âge à Livourne, en 1878, </ref><br>
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JE CONSACRE, COMME MON SUPRÊME EFFORT, <br>
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CETTE OEUVRE À LAQUELLE IL TRAVAILLA AVEC MOI<br>
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POUR LA. DÉFENSE DES SAINTES CROYANCES<br>
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QUI NOUS FURENT CHÈRES<br>
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AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR
 
AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR
  
Quelques observations préliminaires sur le sujet de cet ouvrage, l'opportunité et la forme de sa publication ne paraîtront pas inutiles. Je n'ignore point qu'on préfère aujourd'hui les livres d'histoire et de critique aux traités dogmatiques. On tient beaucoup, peut-être trop, à être renseigné sur ce qui est, et pas assez sur ce qui doit être. Pourtant il n'en est pas des sciences sociales, morales et philosophiques, comme des sciences descriptives, physiques et naturelles. La méthode qui convient à celles-ci ne s'applique pas à celles-là. Dans le monde physique ce qui importe, c'est de connaître ce qui est; dans le domaine moral, c'est de savoir ce qui doit être; l'étude de l'état présent des choses n'a de valeur qu'autant qu'elle contribue à nous l'apprendre. C'est donc, à mon avis, un travers de notre époque que ce discrédit jeté sur les questions doctrinales et il faut espérer qu'on se ravisera sur ce point comme sur tant d'autres. En outre, le présent travail n'est que la simple constatation d'un fait par l'emploi de la méthode la plus rigoureuse. Les caractères d'une religion universelle se retrouvent partout et toujours dans l'hébraïsme; ce n'est point notre faute si certaines conclusions en découlent nécessairement.
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Quelques observations préliminaires sur le sujet de cet ouvrage, l'opportunité et la forme de sa publication ne paraîtront pas inutiles. Je n'ignore point qu'on préfère aujourd'hui les livres d'histoire et de critique aux traités dogmatiques. On tient beaucoup, peut‑être trop, à être renseigné sur ce qui est, et pas assez sur ce qui doit être. Pourtant il n'en est pas des sciences sociales, morales et philosophiques, comme des sciences descriptives, physiques et naturelles. La méthode qui convient à celles‑ci ne s'applique pas à celles‑là. Dans le monde physique ce qui importe, c'est de connaître ce qui est; dans le domaine moral, c'est de savoir ce qui doit être; l'étude de l'état présent des choses n'a de valeur qu'autant qu'elle contribue à nous l'apprendre. C'est donc, à mon avis, un travers de notre époque que ce discrédit jeté sur les questions doctrinales et il faut espérer qu'on se ravisera sur ce point comme sur tant d'autres. En outre, le présent travail n'est que la simple constatation d'un fait par l'emploi de la méthode la plus rigoureuse. Les caractères d'une religion universelle se retrouvent partout et toujours dans l'hébraïsme; ce n'est point notre faute si certaines conclusions en découlent nécessairement.
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Il est possible toutefois que la franchise avec laquelle j'aborde et discute les plus délicats problèmes m'attire, d'un côté ou de l'autre, quelque hostilité, malgré tout le respect que je professe pour les opinions contraires aux miennes, quelles qu'elles soient. Cette considération cependant ne saurait me décourager. Certes, je n'écris que dans l'espoir de gagner mes lecteurs aux idées que je crois vraies; mais si je devais échouer, malgré tout, plus ou<ref>Page 1</ref> moins complètement, il me suffira d'avoir jeté un germe qui, j'en ai la ferme conviction, tôt ou tard fructifiera.
  
Il est possible toutefois que la franchise avec laquelle j'aborde et discute les plus délicats problèmes m'attire, d'un côté ou de l'autre, quelque hostilité, malgré tout le respect que je professe pour les opinions contraires aux miennes, quelles qu'elles soient. Cette considération cependant ne saurait me décourager. Certes, je n'écris que dans l'espoir de gagner mes lecteurs aux idées que je crois vraies; mais si je devais échouer, malgré tout, plus ou <ref>Page 1</ref>moins complètement, il me suffira d'avoir jeté un germe qui, j'en ai la ferme conviction, tôt ou tard fructifiera.
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Je dois ajouter enfin que si, pour ce travail, j'ai adopté le français, ce n'est pas que je me flatte de pouvoir triompher des difficultés inhérentes à l'emploi d'une langue étrangère, c'est uniquement par le besoin d'être lu. Qu'on veuille donc bien, en me lisant, faire la part des imperfections qu'un Italien de naissance ne pouvait éviter. J'accepte d'avance toutes les critiques, pourvu que l'on daigne m'écouter. Je supplie le lecteur de distinguer entre l'œuvre et son ouvrier et de ne point mépriser le contenu même de l'ouvrage à cause de la forme qui lui a été donnée.<ref>Page 2</ref>
  
Je dois ajouter enfin que si, pour ce travail, j'ai adopté le français, ce n'est pas que je me flatte de pouvoir triompher des difficultés inhérentes à l'emploi d'une langue étrangere, c'est uniquement par le besoin d'être lu. Qu'on veuille donc bien, en me lisant, faire la part des imperfections qu'un Italien de naissance ne pouvait éviter. J'accepte d'avance toutes les critiques, pourvu que l'on daigne m'écouter. Je supplie le lecteur de distinguer entre l' œuvre et son ouvrier et de ne point mépriser le contenu même de l'ouvrage à cause de la forme qui lui a été donnée.<ref>Page 2</ref>
 
 
   
 
   
 
==References==
 
==References==

Latest revision as of 10:36, 17 June 2010

קדש לה'
להעלות נ"רן
לך קדוש ה' מכובד
בני מחמד עיני
טרם אלכה ואראה
שבע שמחות את פניך
נעימות בימינך

À LA GLOIRE
DU DIEU D'ISRAËL ET DE L'HUMANITÉ
ET À LA MÉMOIRE DU FILS BIEN AIMÉ
QUE JE PLEURE [1]
JE CONSACRE, COMME MON SUPRÊME EFFORT,
CETTE OEUVRE À LAQUELLE IL TRAVAILLA AVEC MOI
POUR LA. DÉFENSE DES SAINTES CROYANCES
QUI NOUS FURENT CHÈRES
[2]

AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR

Quelques observations préliminaires sur le sujet de cet ouvrage, l'opportunité et la forme de sa publication ne paraîtront pas inutiles. Je n'ignore point qu'on préfère aujourd'hui les livres d'histoire et de critique aux traités dogmatiques. On tient beaucoup, peut‑être trop, à être renseigné sur ce qui est, et pas assez sur ce qui doit être. Pourtant il n'en est pas des sciences sociales, morales et philosophiques, comme des sciences descriptives, physiques et naturelles. La méthode qui convient à celles‑ci ne s'applique pas à celles‑là. Dans le monde physique ce qui importe, c'est de connaître ce qui est; dans le domaine moral, c'est de savoir ce qui doit être; l'étude de l'état présent des choses n'a de valeur qu'autant qu'elle contribue à nous l'apprendre. C'est donc, à mon avis, un travers de notre époque que ce discrédit jeté sur les questions doctrinales et il faut espérer qu'on se ravisera sur ce point comme sur tant d'autres. En outre, le présent travail n'est que la simple constatation d'un fait par l'emploi de la méthode la plus rigoureuse. Les caractères d'une religion universelle se retrouvent partout et toujours dans l'hébraïsme; ce n'est point notre faute si certaines conclusions en découlent nécessairement.

Il est possible toutefois que la franchise avec laquelle j'aborde et discute les plus délicats problèmes m'attire, d'un côté ou de l'autre, quelque hostilité, malgré tout le respect que je professe pour les opinions contraires aux miennes, quelles qu'elles soient. Cette considération cependant ne saurait me décourager. Certes, je n'écris que dans l'espoir de gagner mes lecteurs aux idées que je crois vraies; mais si je devais échouer, malgré tout, plus ou[3] moins complètement, il me suffira d'avoir jeté un germe qui, j'en ai la ferme conviction, tôt ou tard fructifiera.

Je dois ajouter enfin que si, pour ce travail, j'ai adopté le français, ce n'est pas que je me flatte de pouvoir triompher des difficultés inhérentes à l'emploi d'une langue étrangère, c'est uniquement par le besoin d'être lu. Qu'on veuille donc bien, en me lisant, faire la part des imperfections qu'un Italien de naissance ne pouvait éviter. J'accepte d'avance toutes les critiques, pourvu que l'on daigne m'écouter. Je supplie le lecteur de distinguer entre l'œuvre et son ouvrier et de ne point mépriser le contenu même de l'ouvrage à cause de la forme qui lui a été donnée.[4]


References

  1. Alexandre Benamozegh, jeune homme de grande espérances, élève‑rabbin, mort à la fleur de l'âge à Livourne, en 1878,
  2. Page XLII
  3. Page 1
  4. Page 2