Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - Balaam"

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(lette figure de Batoum mérite de nous arrêter quelques instants. Elle appartient en effet aux deux époques: celle où l'inspiration divine se trouve encore dans la Gentilité et celle on elle a disparu. Le fils de Béer marque la séparation. Il commence par âtre prophète et finit par devenir devin ('). Mais sa qualité premiers de véritable prophète ne saurait être mise en doute. Elle s'imposait avec une telle force aux Juifs eux‑mêmes que dans leur accour,propre na, tional ils ne craignaient pas, pour expliquer ces faveurs de Dieu pour les autres peuples, de les comparer à un amour clandestin qui se cache dans les ténèbres: ~ L'Eslait Saint ne visitait Balaata que durant la nuit, ainsi que tous les prophètes des Gentils, comme Laban à propos duquel il est écrit: Dseu apparut la nuit, en gangs, à Laban, l'Aramém, et loi dit: Ainsi en est‑il d'un homme qui 80 cache pour faire infidôlitê à, son épouse ~.
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Mais néanmoins l'inspiration de Entama est exaltée ailleurs par les commentateurs beaucoup plus que ne le fait l'Ec,it,re elle‑même: ~ Moïse, dit le Jalc,t, possêdait trois choses qui manquaient àBalaam, mais Balaam avait trois qualités dont Moïse était privé ». C'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas assez encore. Le Sifrè, avec une complaisance visible, ênamère ce que Balaton, avant sa déchéance, possédait de supérieur à Moïse. Il fait remarquer tout d'abord que la Thora ce dit pas d'une manière formelle qu'il n'y a jamais eu au monde de prophète supêrieur à, Moïse; elle dêclare seulement qu'il n'en a pas existe en Israël. Et les Rabbins tirent de là cette conséquence de nature certainement à offirayer toute autre orthodoxie que la leur, que chez les peuples gentils il y en a en, par exemple Balamn, fils de Boa,. Voici, ajoutent~ils, en quoi celui‑ci surpassait Moise. Moïse ne savait pas ce que Dieu lui disait, taudis que Entama le savait. Moïse ignorait quand Dieu devait lui parler, Baharu en était instruit. Moïse ne recevait les comma­mentions de Dieu que debout, Balaam en était favorisé quand il était couché.
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Revision as of 12:30, 12 November 2009

13AI Axj«.


(lette figure de Batoum mérite de nous arrêter quelques instants. Elle appartient en effet aux deux époques: celle où l'inspiration divine se trouve encore dans la Gentilité et celle on elle a disparu. Le fils de Béer marque la séparation. Il commence par âtre prophète et finit par devenir devin ('). Mais sa qualité premiers de véritable prophète ne saurait être mise en doute. Elle s'imposait avec une telle force aux Juifs eux‑mêmes que dans leur accour,propre na, tional ils ne craignaient pas, pour expliquer ces faveurs de Dieu pour les autres peuples, de les comparer à un amour clandestin qui se cache dans les ténèbres: ~ L'Eslait Saint ne visitait Balaata que durant la nuit, ainsi que tous les prophètes des Gentils, comme Laban à propos duquel il est écrit: Dseu apparut la nuit, en gangs, à Laban, l'Aramém, et loi dit: Ainsi en est‑il d'un homme qui 80 cache pour faire infidôlitê à, son épouse ~.

Mais néanmoins l'inspiration de Entama est exaltée ailleurs par les commentateurs beaucoup plus que ne le fait l'Ec,it,re elle‑même: ~ Moïse, dit le Jalc,t, possêdait trois choses qui manquaient àBalaam, mais Balaam avait trois qualités dont Moïse était privé ». C'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas assez encore. Le Sifrè, avec une complaisance visible, ênamère ce que Balaton, avant sa déchéance, possédait de supérieur à Moïse. Il fait remarquer tout d'abord que la Thora ce dit pas d'une manière formelle qu'il n'y a jamais eu au monde de prophète supêrieur à, Moïse; elle dêclare seulement qu'il n'en a pas existe en Israël. Et les Rabbins tirent de là cette conséquence de nature certainement à offirayer toute autre orthodoxie que la leur, que chez les peuples gentils il y en a en, par exemple Balamn, fils de Boa,. Voici, ajoutent~ils, en quoi celui‑ci surpassait Moise. Moïse ne savait pas ce que Dieu lui disait, taudis que Entama le savait. Moïse ignorait quand Dieu devait lui parler, Baharu en était instruit. Moïse ne recevait les comma­mentions de Dieu que debout, Balaam en était favorisé quand il était couché.

Il ne faut pas croire d'ailleurs que la Étalé juive a toujours accepté cette katosula dans le sens qu'elle présente tout naturel‑

n) V. T,o,~d, u,,até SsUh~Ëu, Xi, 106.


CADACTÛRE ~1YTuSEL DU LA LOÉ 451

lement. Cest ainsi flou Nahmmide West efforce de lui donner une

signification toute différente, en alléguant que l'attitude de Balaan,

marque en réalité Son infêrioritê vis‑t‑viS de MmSe qui, pendant

les révélations divines, se tenait debout (aucune le Serviteur, 1,

ministre du Seigneur. Il est facile de répondre à cela que cette

différence peut tout aussi bien être interprétée en forcer ipou,

supériorité de Balaum, comme l'exige an surplus sans aucun doute

le contexte. Dans ce cas comment concilier cette supériorité avec

la mission de MoÏse et l'excellence de sa doctrine? Les Rabbins,

dans cette légende, ont pu avoir en vue simplement la forme de

la révélation, indépendamment de soli contenu. Il s'agit pent.être

aussi d'un degré subalterne que Balaam aurait occupé et où il

aurait par conséquent connu des choses dont n'avaient point à se

préoccuper des prophètes d'un rang spirituel plus élevé. Olest es

que semble indiquer la comparaison par laquelle se termine cette

haygada à propos de Enfuma. . Ainsi en est4l, dit‑elle, de celui

qui a le soin de 1, table du roi; il sait dire exactement ce que

le roi dépense chaque jour ~. Quant à une égalité entre Moise et Balaton qui semble être dans l'esprit des Docteurs, en peut l'entendre d7mlo manière très raisonnable comme l'ont fait certains commentateurs, clestâ‑dire que pour eux Balaam remplit chez les Gentils le rôle et occupa la même place que Moise en Israël.

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