Israël et L'Humanité - De l'obligation du martyrs pour les Gentils

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§ 2.


DE L'OBLIGATION DU MâRTYRE POUR LES GENTIM


Le Talmud s'est tout naturellement demandé si la profession du monothéisme entraîne pour les non juifs l'obligation de subir le martyre plutôt que d'enfreindre leurs devoirs religieux.


IbIdeen et Raaehi M Mo*,


LFS PRÊCEPTES DE LA LOI NOACHIDE 673


Pour l'israélite de naissance, la question ne se pose même pas et l'histoire est là Pour attester avec quel incomparable hêroisme Israël a toujours compris ce devoir. Mais les Docteurs ont élevé un doute à propos du nomchide et leurs controverses à ce sujet Prouvent à elles seules le soin qu'ils mettaient à, étudier tout ce qui concerne la religion universelle et la généreuse tolérance qu'ils Professaient à l'égard (les gentils attirés par les doctrines du judaïsme. Ces recherches justillent en outre les Pharisiens de ce reproche que leur fait quelque part Plivangile de vouloir imposer aux fictions convertis un joug pins pesant que celui dont ils se chargeaient eux‑mêmes (,).

Quoi qu'il en sait, voici le passage talmudique dont il e,a~,it: « On demanda à R. Ammé: Le noachide est‑il, oui on non, oblige de sanctifier le nom de Dion (par le martyre)? Abayê répondit: Que dit la Baretai c3elit commandements ont été prescrite aux enfants de Noe. Or il y en aurait huit, si la sanctification du nom de Dieu devait être considérée pour eux comme un précepte. habit répliqua: Sous les sept commandements, il faut comprendre 6ga lement toutes les particularités qui en dépendent. Qu'a‑t‑oii conclu de tout cela? Rab Adda, dis d'Alcalm, dit ou nom de l'école de Rab: Il est écrit (1): « Voici toutefois une chose que je prie PEternel de pardonner à te,, serviteur. Quand mon maître pénètre dans le temple de Riumon pour l'adorer et qu'il s'appuie sur mon bras, je me prosterne aussi clans le temple de Emmena: que l'Elortud daigne pardonner à, ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans le temple de Rimmon! Elisêe lui répondit: Va en paix >. Par conséquent, si le noischide (comme Naaman) était tenu de sanctifier le nain de ])jeu, Elisée attrait dûL lui enseigner la distinction entre Pacte publie d'adoration qui est défendu et l'adoration secrète qui est permise quand la vie est en danger (') ~.

L'indulgence dont les Rabbins font prouve, d'après ce texte précieux, à, Ildgard (la noachide relativement au devoir de la sono tification dit nom de Dieu, autrement dit du martyre, ne se rat­tache‑t‑elle, pas à cette liberté que la tradition laisse au non‑juif d'associer dans son adoration les dieux inférieurs subordonnés au


0) Matthieu, xxiii, 1. R.I., '. 18, 19. S«,hdd~., 7Ib.


674 LA LOI


Dieu suprême (1)? Il est au moins permis de le $opposer tellement le rapport paraît évident. En tout cas, ce qui est intéressant, e'es~ la doctrine qui ~ été tirée de ce passage du Talmud. Sur es point comme sur tant d'autres, les avis se sont partagés. Selon Rasobi, le problème Wa pas été résolu. D'après les Tosaf,,t on contraire, la question a été tranchée dans le sens de la dispense accordée au gentil et c'est aussi ce qui résulte du système de llaschi lui­même, eu puisqu'il prétend que le doute subsiste, il est clair que cette incertitude ne peut donner lieu à aucuns obligation (le cons­cience. Maimonide, Il. Joua et R. NissiDi se rongeait à l'avis dos Tosafot; Toutefois ce dernier prétend que Raschi a vu (long le Talmud l'obligation du martyrs pour les Gentils comme pour les Israélites et Nachmanide, ci, traitent cette même question, déclare expressément que, lorsqu'il s'agit d'un acte d'adoration publique, les noachides sont tonne, eux aussi, de sanctifier le nom de Dieu (~).

References

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