L'IDÉE DE DUALITÉ RELIGIEUSE DANS LA GENTILITÉ ET DANS LE MOSAÏSME<br>

Cette coexistence de deux aspects différents ÊPume D'une loi unique on, si l'on ventveut, de deux formes de culte d'une même religion a !ld'ailleurs un précédent dans nu un phénomène religieux antérieur au mosaïsme et que la critique historique a Signalé signalé de tous les côtés. Alors ,est aussi une double loi existait, une loi pour tout 1, le monde et Dos une autre pour l'élite, pour les prêtres, pour les hommes les plus pieux et les plus sages d'entre les Gentils. Or autant celle‑ci celle-ci offre d'analogie avec ce qui s'appellera plus tard le mosaïsme, dont elle forme en quelque sorte le prélude, autant l'antre autre en diffère. N'y a‑t‑il a-t-il pas là une preuve que ce n'est point l'unitêunité, mais la dualité qui devra continue, continuer à l'avenir, quoique sous de nouvelles apparenceslapparences?

La présence d'une double loi religieuse chez les Gentils et la ressemblance que eu ce phénomène présente avec la constitution future du mosaïsme sont par elles‑mêmes elles-mêmes assez instructives. Les diffë­rences différences que l'on remarque entre les deux lois ne le sont pas moins; elles semblent témoigner constamment de l'existence simultanée d'une règle laïque et d'une règle sacerdotale dans l'humanité, qui apparait ensuite mieux encore soit dans les rapports outre entre la loi <ref> Page 461 </ref>noachide et la loi mosaïque, soit dans le mosaïsme lui-même. Là en effet nous trouvons, à côté de la loicommune des Israélites, celles qui concurrent spécialement la tribu de Lévi et la famille d'Aaron et même dans celles-ci la loi toute particulière à laquelle était soumis le grand prêtre et qui le distinguait des autres prêtres d'Israël, comme à son tour le mosaïsme dans son ensemble distinguait les Israélites, prêtres do l'humanité.