Le monothéisme mesalique et la critique.   Nous ne, nous acquitterions pu complèdement de notre tâche, si noue négligions d~ex%miu6r avec attention les objections qui nous sont faites relativement à l'antiquité du monothéisme mo­saïque. Bn admettant même que parmi les textes qu'on nous op­pose il y en ait qui contredisent réellement ceux sur lesquels nous ayons cru pouvoir nous appuyer solidement, nous n'estimerions pas que cela inffrme en rien notre thêge. Lorsque deux doctrines sexcluent Pune pactes dam une même weiêtê religieuse, &est toujours de la plue parfaite qu'il convient de tenir compte. Il cet inadmissible en effet que re8prit humain une fois parvenu dans ce domaine à une certaine hauteur puisse ensuite retomber très bas et ramper péniblement. (Ilest en tout ou son plus haut degré d'élévation qui donne la mesure de ses forces et qui seul doit être envisagé, si Pon veut émettre un ju­gement impartial en pMiII~ matiêre, les autres manifestations r~ gardées comme contradictoires nWant que les symptômes de l'im­puissance de la masse à maintenir es foi dans les régions supérieures. Burnonf a exprimé une idée amalogne, en des termes que nous ne saurions mieux faim que de reprodaire: < 01est~ dit‑il, une réflexion dominant tous les faits que lorsque l'humanité s'est trouvée en pas­  154 session d'ou principe vrai, il n'y a pas d'exemple queelle l'ait laissé pêrir ». En autre, les professions de foi monothéiste ne peu. veut s'expliquer que comme un indice sérieux de développement spirituel, taudis que les restes de polythéisme trouvent une juati­lication suffisante dans les conditions spéciales de tompE4 de civi­lisation et de langage. Il serait injuste onfln de confondre india. tiuctOmOnt la religion avec les croyances populaires. A notre époque même, on peut signaler dans toutes les classes sociales des superstitions, d'après lesquelles il serait injuste de juger de l'état de la religion en général; à plus forte raison lorsqu'il s'agit de la lutte entre le monothéisme et le polythéisme qui dut être néces. sairement longue et diffloile. On prétend, contrairement à nos affimations, que les anciens Juifs ont été polythéistes et que le culte hébraïque n'a été tnsu!tA que Padoration d'un dieu local et national. Cette double accusation, que l'on croit pouvoir baur sur des témoignages fournis par la Bible ell~même, tend à miner la notion d'au Dieu universel que nous considérons comme caractéristique de la religion d'Israël. Mais d'abord qu'entend‑on par es polythéisme des anciens Juillet Personne ne nie que oeux‑ci n'aient été idolâtres à plusieurs re. prises; l'histoire ne laisse aucun doute à cet égard. La question est de savoir si, nonob atout "a d6faillaneu pusagiwea, ils ont toujours été en possession d'me religion enseignent la par me. nothélisme, si les doctrines de cette religion sent contenues dans le Pentateuque et, à supposer qn1elles Wy trouven4 s'il y a ton. jours en en Israël une portion du peuple qui leur soit demeurée fidèle. Cette derniêre partie de la question a son importance sans doute et il ne serait pas difficile, ainsi que d'autres l'ont fait, de la résoudre affirmativement. Renan dit quelque part que la gran~ deur du peuple juif est d'avoir constamment renfermé une admi­rable minorité. Toutefois ce problême peut A la rigueur rester en dehors de nos recherches actuelles. Ce qui importe avant tcm~ elest Pexistenoe ancienne et permanente d'ose, religion monothéiste, eu c'est de la religion elle‑même qu'il e~agit et mon point de us adeptes. Cette existence une fois démontrée, lors même que le monothéisme officiel n'aurait compté qu'un bien petit nombre de Ûdêlffl, le earaotêre universaliste du judaïsme demeurerait lent. taquable. S'il était même prouvé que la foi monothéiste a subi des éclipses plu ou moins totaleme cela ferait ressortir davantage Popposition entre l'état dm croyances populaires et la subi!.CHAPITRE CINQUIÈME
ANTIQUITÉ DU MONOTHÉISME MOSAÏQUE
LE DIEU DES DIEUX
 lutté de ce principe qui regardait moins encore le présent que l'avenir1Ceux qui nient Pexistence du monothéisme primitif même en Israël soutiennent que pendant un certain temps le polythéisme domine exclusivement et qu'il ne disparut que lentement, à me. sure que sélaborèrent des conceptions plus élevées, une que celles‑ci cependant aient jamais dépassé le niveau d'aile Iconolâtrie relative, bien différente du monothéisme absolu que liens saute. Dons. Ils prétendent appuyer cette thèse sur les quatre premiers ]ivres du Pentateuque lui‑même, où Avaya figurerait, non comme le Dieu unique reconnu par les Hébreux, mais seulement comme une divinitê supérieure aux autres, telle que Zeus on Indra. Il n'échapper& à personne que clest lâ une question capitale dont dépend en grande partie l'avenir religieux de l'humanité. Si l'objection rationaliste était fondée, il ne serait plus possible d'en appeler à Vautorité, de la révélation hébraïque; avec elle s'écran­leraient du même coup le christianisme et l'islamisme qui ssite, client tous deux au vieux tronc d'Israël et l~humanitê se verrait condamnés à tout recommencer et à rallier peut‑être éternellement, comme Sisyphe le poids écrasant de ses aspirations sane jamais pouvoir atteindre le sommet désiré. Mais il nom semble que nos advemaimB ne tiennent pu suffisamment compte de toutes les preuves directes de monothéisme que nous avons indifféremment puisées dans tous lu livres du Pentateuque; de plus les preuves extrinséiques du monothéisme mosaïque sont loin de nous manquer. Strabon, Tacite et d'autres encore mentionnés W Josèphe, s'accordent pour rftouhaltre chez les anciens Juifs le monothéisme le plus absolu. Strabon pousse même cette notion d~mit6 jusquimar confus du panthéisme et il faut bien admettre qu'il a dù fond" son opinion, sait sué Pétude directe de il livres mosaïques, soit sur Vidée que depuis longtemps lu Gentils se faisaient de la religion d'Israël. Parmi les auteurs plus modernes nous citerons Spinoza et Salvador qui vont l'un et l'autre jusqu?â attribuer à Moïse la doctrine de Videntitê absolue, du monisme panthâstique. En par­lant des Juifs qu'il décrit comme étrangers aux spéculations mê­taphysiqueil de FInde et de la Chaldée, l~. Maury no" dit: « ces pasteurs avaient retrouvé ce Dieu simple et universel quo la na, ture nous enseigne. Le mosaïsme dota le monde de Vidée de Pouffé divine, de Vanité avec une rigueur et un cavactûre absolu qu'on lie rencontre dans aucune autre religiow de Pautiquitê. Seul il ou­  156 saignait ce Dieu conçu pwomûnt par la pensée, être suprême et éternel qui n'a point changé, et qui ne finira pas, atimmum illud et oet~m nequo mutaisle fflue intériturusi, comme dit Tacite com­ mentent Rare le Revoir cas mots de VExode: PEtemel régnera à perpétuité > ('). Nombreux sont les critiques qui attribuent soit
aux Sémites en général, comme Remn~ soit a" Juifs en partiLe monothéisme mosaïque et la critique.
coller, comme MunkNous ne nous acquitterions pas complètement de notre tâche, si nous négligions d'examiner avec attention les objections qui nous sont faites relativement à l'intuition primitive et originale antiquité du mono­monothéisme mosaïque. En admettant même que parmi les textes qu'on nous oppose il y en ait qui contredisent réellement ceux sur lesquels nous ayons cru pouvoir nous appuyer solidement, nous n'estimerions pas que cela infirme en rien notre thèse.
théismeLorsque deux doctrines s'excluent l'une l'autre dans une même société religieuse, c'est toujours de la plus parfaite qu'il convient de tenir compte. Il est inadmissible en effet que l'esprit une fois parvenu dans ce domaine à une certaine hauteur puisse ensuite retomber très bas et ramper péniblement. C'est en tout cas son plus haut degré d'élévation qui donne la mesure de ses forces et qui seul doit être envisagé, si l'on veut émettre un jugement impartial en pareille matière, les autres manifestations regardées comme contradictoires n'étant que les symptômes de l'impuissance de la masse à maintenir sa foi dans les régions supérieures. Des lors nIewt4l Burnouf a exprimé une idée analogue, en des termes que nous ne saurions mieux faire que de reproduire: « C'est, dit il, une réflexion dominant tous les faits que lorsque l'humanité s'est trouvée en possession <ref> Page 153 </ref>d'un principe vrai, il n'y a pas naturel d'exemple qu'elle l'ait laissé périr ». En outre, les professions de foi monothéiste ne peuvent s'expliquer que comme un indice sérieux de développement spirituel, tandis que les restes de polythéisme trouvent une justification suffisante dans les conditions spéciales de temps, de civilisation et de langage. Il serait injuste enfin de confondre indistinctement la religion avec les croyances populaires. A notre époque même, on peut signaler dans toutes les classes sociales des superstitions, d'après lesquelles il serait injuste de juger de l'état de la religion en rechercher les tracesgénéral; à plus forte raison lorsqu'il s'agit de la lutte entre le monothéisme et le polythéisme qui dut être nécessairement longue et difficile.
dans On prétend, contrairement à nos affirmations, que les plus anciens documents religieux Juifs ont été polythéistes et que le culte hébraïque n'a été ensuite que l'adoration d'attribuer les formesun dieu local et national. Cette double accusation, que l'on croit pouvoir baser sur des témoignages fournis par la Bible elle-même, tend à ruiner la notion d'un Dieu universel que nous considérons comme caractéristique de la religion d'Israël.
polythéistesMais d'abord qu'entend-on par ce polythéisme des anciens Juifs? Personne ne nie que ceux-ci n'aient été idolâtres à plusieurs reprises; l'histoire ne laisse aucun doute à cet égard. La question est de savoir si, nonobstant ces défaillances passagères, ils ont toujours été en possession d'me religion enseignent le pur monothéisme, si les doctrines de cette religion sont contenues dans le Pentateuque et, à supposer qu'elles s'y trouvent, s'il y a toujours eu en Israël une portion du peuple qui se rencontrant dans ces mêmes écritsleur soit demeurée fidèle. Cette dernière partie de la question a son importance sans doute et il ne serait pas difficile, ainsi que d'autres l'ont fait, de la résoudre affirmativement. Renan dit quelque part que la grandeur du peuple juif est d'avoir constamment renfermé une admirable minorité. Toutefois ce problème peut à me actionla rigueur rester en dehors de nos recherches actuelles. Ce qui importe avant tout est l'existence ancienne et permanente d'une religion monothéiste, car c'est de la religion elle-même qu'il s'agit et non point de ses adeptes. Cette existence une fois démontrée, lors même que le monothéisme officiel n'aurait compté qu'un bien petit nombre de fidèles, le caractère universaliste du judaïsme demeurerait inattaquable. S'il était même prouvé que la foi monothéiste a subi des éclipses plus ou moins totales, cela ferait ressortir davantage l'opposition entre l'état des croyances populaires et la sublimité <ref> Page 155 </ref> de ce principe qui regardait moins encore le présent que l'avenir.
tout extérieure Ceux qui nient l'existence du monothéisme primitif même en Israël soutiennent que pendant un certain temps le polythéisme domine exclusivement et qu'il ne disparut que lentement, à mesure que s'élaborèrent des cireonstancest 1conceptions plus élevées, sans que celles ci cependant aient jamais dépassé le niveau d'une monolâtrie relative, bien différente du monothéisme absolu que nous soutenons. Ils prétendent appuyer cette thèse sur les quatre premiers livres du Pentateuque lui-même, où Avaya figurerait, non comme le Dieu unique reconnu par les Hébreux, mais seulement comme une divinité supérieure aux autres, telle que Zeus ou Indra.
Disons encore, avant dIl n'aborder Vexamm détaillé des plus im­portantes objections de la critique, échappera à personne que lm rationalistes modernes nous fournissent des arguments au.faveur du monothéisme mo­Raque par Vexcês même de leurs négations. ne affirment c'est là une question capitale dont dépend en effet que le Pentateuque contient à peine un embryon d'angétologie, ce qui établirait deailleurs contre eux grande partie l'antiquité et l'authenticité des livres avenir religieux de Moïse, antérieure pu conséquent à Vêpoque des contacts assyrien, babylonien et persan qui, introduisirent, noua dit‑on, dans l'hébraïsme la doctrine des angeshumanité. Mais de plus cette absence on cet état rudimentaire de Vangélologie supposerait à cette époque un rêlïm si. paisible et si absolu du pur monothéisme quSi l'objection rationaliste était fondée, il Wy aurait pu ou la moindre place pour Vidée ne serait plus possible d'êtres surnaturels rem. plissent le rôle de divinités inférieures, taudis que le polythéisme au contraire est éminemment favorable en appeler à cette conception. La con. tradiction cet particuliêrement frappante, lorsque la critique con­teste au judaïsme primitif l'idée autorité, de Satan, lla révélation hébraïque; avec elle s'ange malfaisant, car il est incontestable que la distinction entre écrouleraient du même coup le principe bon christianisme et W principe mauvais, le ~ dieu du bien l'islamisme qui s'attachent tous deux au vieux tronc d'Israël et le dieu du mal, cet l'une dos premiêres formes que revêt naturellement humanité se verrait condamnée à tout recommencer et à rallier peut-être éternellement, comme Sisyphe le polythéisme. Au con. traire le monothéisme rigoureux, tend à supprimer on laisser dans l'ombre toute idée poids écrasant de puissance qui pouffait rivaliser avec ses aspirations sans jamais pouvoir atteindre le Dieu nu et sommet désiré. Mais il nous avons dit quIsaie pousse si loin Pesprit du semble que nos adversaires ne tiennent pas suffisamment compte de toutes les preuves directes de monothéisme mossique que~ nous avons indifféremment puisées dans ses paroles à Padresse tous les livres du dualisme persan~ il a la sainte témérité d'appeler Dieu l'auteur Pentateuque; de plus les preuves extrinsèques du malheurmonothéisme mosaïque sont loin de nous manquer.
Ainsi certaines critiques Strabon, Tacite et d'autres encore mentionnés par Josèphe, s'accordent pour reconnaître chez les anciens Juifs le monothéisme le plus absolu. Strabon pousse même cette notion d'unité jusqu'aux confins du panthéisme et il faut bien admettre qu'il a dû fonder son opinion, soit sur l'étude directe des rationalistes livres mosaïques, soit sur l'idée que depuis longtemps les Gentils se faisaient de la religion d'Israël. Parmi les auteurs plus modernes nous fournissent (les preuves en faveur citerons Spinoza et Salvador qui vont l'un et l'autre jusqu'à attribuer à Moïse la doctrine de l'identité absolue, du monisme panthéistique. En parlant des Juifs qu'il décrit comme étrangers aux spéculations métaphysiques de l'Inde et de notre thêsela Chaldée, M. Voyons maintenant os Maury nous dit: « ces pasteurs avaient retrouvé ce Dieu simple et universel que vala nature nous enseigne. lent leurs principales objectionsLe mosaïsme dota le monde de l'idée de l'unité divine, de l'unité avec une rigueur et un caractère absolu qu'on ne rencontre dans aucune autre religion de l'antiquité.Seul il enseignait <ref> Page 155 </ref> ce Dieu conçu purement par la pensée, être suprême et éternel qui n'a point changé, et qui ne finira pas, <i> summum illud et æternum neque mutabile neque interiturum, </i> comme dit Tacite commentant Renan, ces mots de l'Exode: l'Eternel régnera à perpétuité » <ref> Religions de la Grèce, tome III, p. 482. </ref>. Nombreux sont les critiques qui attribuent soit aux Sémites en général, comme Renan, soit aux Juifs en particulier, comme Munk, l'intuition primitive et originale du monothéisme. Dès lors n'est-il pas naturel d'en rechercher les traces dans les plus anciens documents religieux et d'attribuer les formes polythéistes, qui se rencontrent dans ces mêmes écrits, à une action tout extérieure des circonstances?
Disons encore, avant d'aborder l'examen détaillé des plus importantes objections de la critique, que les rationalistes modernes nous fournissent des arguments en faveur du monothéisme mosaïque par l'excès même de leurs négations. Ils affirment en effet que le Pentateuque contient à peine un embryon d'angélologie, ce qui établirait d'ailleurs contre eux l'antiquité et l'authenticité des livres de Moïse, antérieure par conséquent à l'époque des contacts assyrien, babylonien et persan qui introduisirent, nous dit-on, dans l'hébraïsme la doctrine des anges. Mais de plus cette absence ou cet état rudimentaire de l'angélologie supposerait à cette époque un règne si paisible et si absolu du pur monothéisme qu'il n'y aurait pas eu la moindre place pour l'idée d'êtres surnaturels remplissant le rôle de divinités inférieures, tandis que le polythéisme au contraire est éminemment favorable à cette conception. La contradiction est particulièrement frappante, lorsque la critique conteste au judaïsme primitif l'idée de Satan, l'ange malfaisant, car il est incontestable que la distinction entre le principe bon et le principe mauvais, le dieu du bien et le dieu du mal, est l'une des premières formes que revêt naturellement le polythéisme. Au contraire le monothéisme rigoureux, tend à supprimer ou laisser dans l'ombre toute idée de puissance qui pourrait rivaliser avec le Dieu un et nous avons dit qu'Isaïe pousse si loin l'esprit du monothéisme mosaïque que, dans ses paroles à l'adresse du dualisme persan, il a la sainte témérité d'appeler Dieu l'auteur du malheur.
(1) adigioni a, 1, *èoe, t", w, PAinsi certaines critiques des rationalistes nous fournissent des preuves en faveur de notre thèse. 482Voyons maintenant ce que valent leurs principales objections.<ref> Page 156 </ref>
==References==

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42
Changes - Hareidi English

Changes

Editor
991
edits

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/bpilant613/public_html/w/extensions/MobileFrontend/includes/diff/InlineDiffFormatter.php:103) in /home/bpilant613/public_html/w/includes/WebResponse.php on line 42