Difference between revisions of "Israël et L'Humanité - La fraternité des peuples"

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Une autre conséquence importante découle de cette conception d'une famille des nations dont Dieu est le père commun et parmi lesquelles Israël est le premier‑né ~ c'est que tous les peuples sont frères. Si cette idée a triomphé, dans le judaïsme, il faut remm­naitre que C'est en dépit de mille influences hostiles, ce qui prouve la puissance de la doctrine qui est parvenue, à, s'établir malgré tant d'obstacles.
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Nous voyous que Moïse envoie à, Edoen des messagers chargés de lui dire: , Ai" parle ton frère Israël (') ~. Et ailleurs il fait aux Hébreux cette recommandation: « N'abhorre point PEdomitu car il est ton frère (2) ~. On objectera peut‑être qu'il y a lâ un souvenir des liens du sang qui rattachaient Jacob à Esatt dont Edom est le àescendant. Mais Ezéphiel appelle Sodome la Soeur d'Israël. Serait~mI simplement parce qu'ayant toutes deux péché, elles méritent d'être confondues dans nue même rêprobationt Que dira‑t‑on alors d'Amos qui nomme tous les peuples païens des frères et reproche à ceux qui commettent ~outro les autres des inju8thès d'oublier le lien fraternel qui les uniti Il y a même un psaume, tout rempli vraisemblablement des plaintes d'Israël en butte à la, haine et aux persécutions des autres nations, dans lequel nous trouvons ces mémorables paroles: < Je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de lassemblée (~ >. De quels frères s'agit‑il ici? Ce sont évidemment les autres peuples et la prouve, c'est que nous lisons quelques versets plus loin: c Toutes les extrémités de la loue penseront à PEternel et se convertiront à Lui; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car à l'Eflernel appartient le règne et la domination sur les nations >. Et le même psaume se termine par la promesse que Papostolat d'Israël auquel il vient d'être fait allusion sera couronné de succès: ~ On parlera du Seigneur à la génération future; quand
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N,.b., xx,    14. XXOE, 17. 23.
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Faisons cola observer que ce titre de frères donné par Israël aux peuples étrangers est sanctionné par la lêgislat!OR mosaïque, comme on peut le voir par ce passage du Lévitique: « Si ton frère devient pauvre et que sa main flêohisse près do toi, tu le soutien­dras; tu foras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays afin qu'il vive avec toi (') ~.
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On a objecté que la fraternité des peuples est ta ' ale factice et quqi n'est pas exact de accaparer la société humalue à la société familiale, puisque les rapports d'autorité et d'obâissance, qui dans celle‑ci mont essentiels, manquent totalement à celle4à, le principe fondamental de la suprême unité sociale étant PêgaUtê, absolue entre toutes les nations. Nous ne croyons pas toutefois que la subordination nécessaire à la famille fasse complètement défunt àla société; elle prend seulement une autre forme et devient le respect du droit naturel, du droit international mus lequel toute relation entre les peuples serait impossible. On ne contestera pu d'ailleurs que dans la société familiale l'autorité réside dans le père en vertu de cette dignité naturelle et non point en raison des qualités qui caractérisent d'autre part la personnalité humaine. C'est Dieu que les enfants vânment dans la personne de leur père et c7est Dieu aussi, père de tous les hommes, qui, dans la süciëtê des nations, commande aux peuples ce respect des droits do chacun et règle les rapports qui doivent ~ exister entre eux; tout attentat contre ces droits sacrés est un peu hé contre le ciel, de même que la recormalasance qu'en font les nations est cas se omission implicite à l'ordre providentiel.
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(~) Lê,itiq~l, ..1, 35.
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Revision as of 12:16, 12 November 2009

La fraternité des peuples.


Une autre conséquence importante découle de cette conception d'une famille des nations dont Dieu est le père commun et parmi lesquelles Israël est le premier‑né ~ c'est que tous les peuples sont frères. Si cette idée a triomphé, dans le judaïsme, il faut remm­naitre que C'est en dépit de mille influences hostiles, ce qui prouve la puissance de la doctrine qui est parvenue, à, s'établir malgré tant d'obstacles.

Nous voyous que Moïse envoie à, Edoen des messagers chargés de lui dire: , Ai" parle ton frère Israël (') ~. Et ailleurs il fait aux Hébreux cette recommandation: « N'abhorre point PEdomitu car il est ton frère (2) ~. On objectera peut‑être qu'il y a lâ un souvenir des liens du sang qui rattachaient Jacob à Esatt dont Edom est le àescendant. Mais Ezéphiel appelle Sodome la Soeur d'Israël. Serait~mI simplement parce qu'ayant toutes deux péché, elles méritent d'être confondues dans nue même rêprobationt Que dira‑t‑on alors d'Amos qui nomme tous les peuples païens des frères et reproche à ceux qui commettent ~outro les autres des inju8thès d'oublier le lien fraternel qui les uniti Il y a même un psaume, tout rempli vraisemblablement des plaintes d'Israël en butte à la, haine et aux persécutions des autres nations, dans lequel nous trouvons ces mémorables paroles: < Je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de lassemblée (~ >. De quels frères s'agit‑il ici? Ce sont évidemment les autres peuples et la prouve, c'est que nous lisons quelques versets plus loin: c Toutes les extrémités de la loue penseront à PEternel et se convertiront à Lui; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car à l'Eflernel appartient le règne et la domination sur les nations >. Et le même psaume se termine par la promesse que Papostolat d'Israël auquel il vient d'être fait allusion sera couronné de succès: ~ On parlera du Seigneur à la génération future; quand


N,.b., xx, 14. XXOE, 17. 23.


B....; 1c"i ~1


402 L'Hom~


elle viendra, elle annoncera sajustiee; elle proclamera son oeuvre au peuple nouveau‑né ~.

Faisons cola observer que ce titre de frères donné par Israël aux peuples étrangers est sanctionné par la lêgislat!OR mosaïque, comme on peut le voir par ce passage du Lévitique: « Si ton frère devient pauvre et que sa main flêohisse près do toi, tu le soutien­dras; tu foras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays afin qu'il vive avec toi (') ~.

On a objecté que la fraternité des peuples est ta ' ale factice et quqi n'est pas exact de accaparer la société humalue à la société familiale, puisque les rapports d'autorité et d'obâissance, qui dans celle‑ci mont essentiels, manquent totalement à celle4à, le principe fondamental de la suprême unité sociale étant PêgaUtê, absolue entre toutes les nations. Nous ne croyons pas toutefois que la subordination nécessaire à la famille fasse complètement défunt àla société; elle prend seulement une autre forme et devient le respect du droit naturel, du droit international mus lequel toute relation entre les peuples serait impossible. On ne contestera pu d'ailleurs que dans la société familiale l'autorité réside dans le père en vertu de cette dignité naturelle et non point en raison des qualités qui caractérisent d'autre part la personnalité humaine. C'est Dieu que les enfants vânment dans la personne de leur père et c7est Dieu aussi, père de tous les hommes, qui, dans la süciëtê des nations, commande aux peuples ce respect des droits do chacun et règle les rapports qui doivent ~ exister entre eux; tout attentat contre ces droits sacrés est un peu hé contre le ciel, de même que la recormalasance qu'en font les nations est cas se omission implicite à l'ordre providentiel.


(~) Lê,itiq~l, ..1, 35.


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